Journée de grand luxe, hier, à Paris, Hockney (au Centre Pompidou), défilé Walter Van Beirendonck, Dioramas (au Palais de Tokyo), Richard III (à l’Odéon). Vous pouvez tout faire encore sauf le défilé, les vêtements sont visibles au showroom 7, rue Saint-Claude jusqu’à dimanche, mais ce n’est pas pareil, vous avez à vous les imaginer sur vous et pas les voir sur ces faons de presque deux mètres (venant de quel Jurassic Park ?) admirablement perruqués et maquillés qui plus est (j’ai été backstage, je les ai vus en slip blanc : ils sont à l’identique, treize à la douzaine). Le soir après la représentation somptueuse — mais Lars nous disait qu’il avait été distrait parce que Thomas lui avait dit juste avant qu’il voulait redonner le spectacle en anglais dans une nouvelle distribution (donc sans lui — comment était-ce possible ? — oui, mais il n’est pas libre, aussi, c'est ça, l’acteur irremplaçable qui doit songer — en jouant — qu’il est donc (probablement) remplaçable) —, l’irrésistible Lars, le surdoué génial et adorable voulait aller danser — et où aller danser à Paris un soir de Fête de la Musique ? Je lui aurais répondu que, moi, quand je veux danser, je vais à Berlin, comme d'autres vont à Ibiza, mais que je comprenais son enthousiasme pour la ville polluée… Ils se sont dirigés vers Les Bains, curieusement, avec la fille de chez Chanel (mais j’ai décliné). Question : où aller danser demain vendredi soir ou samedi soir (je laisse tomber ce soir, il ne va pas quand même pas aller y tous les soirs), allez, dites-moi, les experts… C’est vrai, moi aussi, je veux. Il me fout la patate, Lars (j’ai mieux travaillé ce matin au cours classique) Les expos somptueuses, c’est tous les jours de tout l’été. Mais, viens, nous on s'en va, viens avec moi…
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