Wednesday, September 05, 2012

Clément Aubert, Julie Menut, Leïla Brahimi. Photo François Stemmer.

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Julie Menut. Photo François Stemmer.

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Vilains bonshommes !



Julie Menut, c’est qqch. Elle fait la frite, vous savez, de la Végétaline. « C’est jour de frites, c’est jour de fête ! » En fait, elle est extra. Tellement extra que je lui ai proposé ça : faire un playback (elle y excelle) complètement à poil, mais en se cachant (le pubis et les seins), ce qui donne ça, le côté frite-Végétaline.
Puis Clément la rejoint. Il est immense, il est beau, il est poilu, c’est la nouvelle coqueluche de toutes les filles. Elles en veulent, du Clément ! Mais Clément saisit Julie Menut et la fait voler. Il la fait sauter dans ses bras aussi, en fait, il lui fait toutes sortes de trucs et Julie hurle, elle a très peur, elle est très excitée, mais elle ne se démonte pas, c’est quand même elle la vedette. D’ailleurs, c’est une constante chez les femmes : elles savent qu’elles sont quand même les vedettes. Elles jouent le jeu de Bébé ou de Clément, mais elles savent qu’elles sont quand même les vedettes. C’est elles qui ramènent l’argent. On n’est pas duchesse à cent mètres de son carrosse, c’est tout. Il faut des accessoires. Elles savent y faire avec les hommes, elles te les embobinent, elles te les font bander. Elles savent leur faire passer un bon moment (dans les caravanes ou dans la forêt), mais elles savent que c’est-elles-qui-ra-mè-nent-l’ar-gent. 

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C'est lui (3)




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« Things are of the snake »



Il faut que je m’occupe de Bébé. Bébé a un ego. Bébé n’est pas sans défaut. Bébé voudrait m’avoir tout à lui. Bébé ne comprend pas que je m’occupe des autres. Il voudrait et ne voudrait pas m’avoir tout à lui. Il sait comment me capturer, mais, une fois capturé, il s’ennuie. J’ai fait de Bébé mon dieu. Il est vrai. Ça l’a pourri. Maintenant Bébé répond. C’est gênant. Que faire de Bébé ?
J’ai seize enfants. Bon, même en mettant de côté ceux que je n’aime pas, il m’en reste un bon paquet. D’autant que ceux que je n’aime pas varient. S’ils font des trucs bien, je les aime ; s’ils sont dans leur mauvais jour, je les aime moins. (Je sais, c’est très injuste.) Bref, même en comptant quelques-uns qui se mettent de côté plus ou moins tout seuls, m’en reste un bon paquet. Il faudrait, par exemple, si j’étais correct, que je parle des filles. Je suis assez ami avec les filles. Elles ne m’en veulent pas à cause de Bébé. Bébé que j’ai porté aux nues dès son arrivée. Elles comprennent ou, je ne sais pas si elles comprennent, mais elles tiennent leur revanche. Elles sont au bord. Elles sont au bord de penser que Bébé n’y comprend rien. Elles trouvent que, depuis deux jours, Bébé n’est plus le même. Plus aussi efficace. Il s’agace. Il s’énerve. Est-ce l’arrivée d’un deuxième mâle dominant, se demandent-elles, perfides ? (Toutes se sont jetées sur la nouvelle recrue, un autre Bébé.) Les filles sont démentes. Elles trouvent que Bébé d’ailleurs n’est pas homosexuel. Eh, bien, bien sûr, il est bi ! Non, même pas bi. Bref, elles font la loi. Bébé n’est pas homosexuel et Yuval non plus n’est pas homosexuel. Ah, bon, Yuval non plus ? Mais il couche avec Arnaud… Ça ne veut rien dire. Ah, d’accord. (Là, je suis d’accord.) Bébé me manque, de toute façon.

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