Monday, April 12, 2010

Morsure laissant une trace rose

(au matin sous le col de la chemise)







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Belles de nuit

"Votre force à tous les trois, c'est que vous nous faites pleurer quand on d'vrait rire et vous nous faites rire quand on d'vrait pleurer."



"Il raconte la beauté, il raconte la laideur, comment ça peut s'mélanger."

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Belle de jour

"Je suis fait pour le bonheur et je compte les étés qu'il me reste à vivre."

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Cesser de faire le gendarme, pour soi et les autres

Très secoué ces deux jours-ci par une menace de la mère de Clélie (Pierre et elle sont séparés) de porter plainte contre moi pour la mise en ligne ici-même de photos de sa fille sans son consentement. Cette menace doublée immédiatement par un flot de commentaires anonymes nauséabonds (allusions à la pédophilie) que je suis obligé de ne pas effacer pour les garder au dossier (Pierre me dit qu'on peut remonter jusqu'à l'ordinateur qui les a émis). La demande de la mère se fonde sur le droit à l'image et la nécessité, dans le cas d'un mineur, d'avoir l'autorisation écrite des deux parents pour procéder à un affichage. Il n'était pas venu à l'idée de Pierre (de m'en parler) et il ne m'était pas venu à l'idée que nous enfreignions la loi - ce qui est certainement le cas, la mère de Clélie étant, me dit Pierre, très documentée - et je vais dire ici pourquoi.
C'est une chose que j'ai déjà dite, mais que je redis régulièrement. Un blog comme le mien ne s'adresse strictement qu'aux amis, pas aux gens mal intentionnés, pas aux gens qui ne sont pas des amis. Sinon ça n'a pas de sens. Si vous aimez ce blog, vous devenez un ami. J'ai, par ailleurs, évidemment, des amis qui n'aiment pas ce blog, ma vie ne se réduit pas à ce que j'en raconte, mais le fait de lire ce blog, donc de l'aimer, fait de vous, par définition, un ami. Si ce blog ne vous plaît pas, lisez-en un autre, c'est facile : il y en a des millions - ou n'en lisez pas. Je vais me renseigner, mais il semblerait que le droit à l'image correspondrait, en fait, au droit de n'avoir pas de visage. C'est étrange comme protection de n'avoir pas de visage sur les images. Pierre a ôté toutes les images (de face) de sa fille diffusée sur son blog. Le mien avait échappé jusqu'à maintenant au contrôle maternel simplement parce que la mère n'était pas tombée dessus. Une petite fille n'a pas de visage, une petite fille est protégée par sa mère, une petite fille n'a pas de visage, une petite fille est protégée par sa mère qui efface son visage, qui la floute, la cache, la met de dos, la met de loin, la met pas du tout, heureusement que la mère veille... ne donnera pas son accord. Répéter le mot d'ordre (très difficile) de mai 68 (cité par Gilles Deleuze) : Cesser de faire le gendarme, pour soi et les autres. Des amis, des relations, l'empathie, les proches, le prochain - sont ceux qui ne menacent pas, qui ne cadenassent pas (le visage) et ils existent. La résistance est seulement là : l'amitié. Du côté des couples, il en existent encore des heureux qui sont fiers de montrer des photos de leurs enfants. Mais, si vous n'êtes pas heureux, c'est vrai que vous pouvez ne pas être fier.

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Forêt de Soignes (à Bruxelles)


It from bit (belle de nuit)

"La grande idée, c'est que tout, dans l'univers, est, fondamentalement, pas matière ni énergie, mais information."

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Tears In Rain (belle de nuit éternelle)

"J'ai vu des choses que vous, humains, ne croiriez pas. Des navires d'attaque en feu surgissant de l'épaule d'Orion. J'ai vu des rayons C briller dans l'ombre près de la porte de Tannhauser. Tous ces moments seront perdus dans le temps comme les larmes dans la pluie. Temps de mourir."

"I've seen things you people wouldn't believe. Attack ships on fire off the shoulder of Orion. I watched C-beams glitter in the dark near the Tannhauser gate. All those moments will be lost in time, like tears in rain. Time to die."

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"On peut imaginer un siècle d'abondance matérielle..."


Frédéric Teschner. Photo Morgane Le Gall. (Une phrase tirée de mes carnets.)

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Belle du soir (le grand soir)

"Are we on the verge of a tiny atomic revolution ?"

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Jean-Louis Badet

Immense sympathie.
Et voici comment il parle de moi (devant moi) (en faisant référence à Hamlet 3):
"...comme toujours, chez lui, une absence de costume qui fait costume, une absence de mouvement qui fait mouvement, une absence de présence qui fait présence... (Et, se tournant vers moi.) Et je pourrais continuer comme ça sur tout..." Comment peut-on parler aussi bien (et aussi sincèrement) de mon travail ?

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