Monday, July 05, 2010

Belle de jour

"On vous a dit aussi que la vie est obscurité, et dans votre fatigue vous répétez ce que disent les las.
Et je vous dis que la vie est réellement obscurité sauf là où il y a élan,
Et tout élan est aveugle sauf là où il y a savoir,
Et tout savoir est vain sauf là où il y a travail,
Et tout travail est vide sauf là où il y a amour ;
Et lorsque vous travaillez avec amour vous vous liez à vous-même, et l’un à l’autre, et à Dieu."

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Loge



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Les Filles




Isabelle Pedezert, Abigail, Sarah Grandjean.

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Mon Journal dans la cour des grands

Les Murailles de Dieu

Hier, 6 juillet, j’ai joué devant six personnes, mes deux parents, un photographe ami et la directrice du théâtre qui avait amené ses deux vieilles tantes. J’ai donc joué pour ces deux vieilles femmes.
Dans le noir de ma chambre, cet après-midi, sur mon matelas flottant, je réalise ce qui sera la magie de ce spectacle : ce sont elles qui ont fait le spectacle. Intégralement. L’une m’a dit à la fin qu’elle trouvait ça très bien, mais que, si elle pouvait se permettre, « je trouve qu’on n’entend pas bien les fins de phrase (alors que je ne suis pas du tout sourde) ». Cela m’a rappelé le conseil de mon psychiatre pour mon premier one man show, il y a sept ans, En attendant Genod : « Parle lentement et répète les fins de phrase. » Conseil qui m’avait beaucoup interloqué à l’époque. (Depuis, j’ai vu Fabrice Luchini répéter, lui, trois fois chaque phrase.)
Il faudrait que je vous parle du tractage avec mon père en tenue de ski de fond (mais on recommence ce soir)…
Et du spectacle de Christoph Marthaler à la Cour d’Honneur dont j’ai vu, hier aussi, la générale. En quatre mots : le spectacle du vent. Sublime. Vraiment. Mais j’ai attrapé froid. Dès qu’un acteur posait sa veste, elle était emportée dans le public. A un moment, un sac plastique est arrivé du ciel et s’est arrêté sur la scène, il avait passé les murailles immenses, venant de la ville (ou de plus loin encore). Il est resté un moment et il est reparti par les airs, plus libre qu’un oiseau et franchissant comme par enchantement les murailles de Dieu, déterminé à visiter le monde et s’intéressant à tout.
Ce matin, conférence de presse de Dennis Cooper.

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Le Filet d'eau

La commande se précise. Il s'agira d'un lever de rideau.
Il s'agit, en fait, de chauffer la salle *.
Une sorte de première partie timbre-poste. (Hop, comme une lettre à la poste.)
Faire la maîtresse ou le maître de maison.
Il faut servir du champagne ou du Perrier aux gens qui rentrent dans la salle. (A mesure que les gens rentrent dans la salle, ouverture dix minutes avant.)
Il faut (éventuellement) faire un petit spectacle, numéro, chanson, bout de séduction, de texte, de danse, bonsoir de rien, simili one man/woman show : une chose toute simple et belle ou malicieuse allant avec le champagne et qui vous rende inoubliable. Ça dure cinq minutes (de 18h à 18h05) en plus des dix minutes de l'entrée des gens. Après ces cinq minutes, les retardataires éventuels rentrent. Et, là, je débarque par la même porte (donc une fois que tous les cadeaux sont donnés : gratuité, invité, champagne) pour le spectacle proprement dit qu'il va bien leur falloir se coltiner, les spectateurs, et qui hier durait encore une heure dix-huit (il faut faire une heure et quart en tout sinon les Taïwanais se mettent à jouer du tam-tam dans la salle à côté).
Je n'apparaîtrai pas parmi le public contrairement à mon habitude mais j'arriverai comme une vedette quand tout sera prêt (salle "chauffée" - bien que climatisée -, retardataires entrés, champagne distribué, chanson ou strip-tease exécutés) et, pour le public, IL N'Y AURA PLUS DE CADEAU ! Ça suffit ! (La sortie est même payante.)
Il s'agit de donner l'impression au public que le spectacle sera full of surprises - ce qu'il n'est pas, en fait, très sobre -, de manière à le hameçonner.
Votre temps de présence est donc réduit : disons entre 17h30 et 18h15. Il est possible d'imaginer autre chose, un temps plus long sur le plateau (en même temps que moi...) ou, bien sûr, des repassages éventuels (accidentels, par exemple) mais voici déjà une idée qui se tient.


Sinon y a la possibilité de faire Marilyn parce que la climatisation vient d'une grille au sol ! Très joli effet avec une jupe large et légère...
Sinon Jonathan Capdevielle veut pas faire la serveuse, alors il distribue rien, il dit : "Y a assez d'moi (comme cadeau) (estimez-vous heureux) !" et il se garde les bouteilles pour lui (il prend une douche avec) - c'est possible aussi.
Sinon Jeanne Balibar veut être avec Marlène Saldana - pourquoi pas ?
Sinon Laurence Mayor accepte de ne pas faire Matamor, tout va bien.
Sinon pas de nouvelle de Kate, je crains qu'elle ne vienne pas, problème de logement sur place... Je cherche donc des gens pour le début (le 9...).

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