Monday, April 07, 2014

L e Naturel n'est pas naturel à Arielle


A l’avant-première du film de Philippe Katerine et Gaétan Chataigner, Magnum, film très riche et plein de folie heureuse, j’ai tutoyé Arielle Dombasle. Du coup, j’ai voussoyé Vincent Darré qui m’en a voulu. Mais Elie Top, lui, je lui dis tu, la question ne s’est pas posée ! D’abord, il me connaît de la radio ! Ça l’amuse ce que je fais avec Aurélie Charon et, ensuite, il a de très, très belles dents ! Alors, là, moi, ça me bluffe, les dents sublimes naturelles, c’est domaine divinité, pour moi — alors lui, c’est tu, tu, tu, copain comme cochon ! J’ai touché — pour la deuxième fois — la main de Julie Depardieu (et je l’ai dit) et j’ai serré chaleureusement celle de BHL qui m’a reconnu. D’homme à homme. Ce que fait Arielle dans le film est très, très bien ! Philippe lui a écrit un monologue d’après des choses qu’elle aurait dites, c’est certainement vrai. Une fois, racontait Elie, elle était revenue d’une séance photo furieuse parce que le photographe lui avait demandé d’être « naturelle ». C’est vrai, demander à Arielle Dombasle d’être naturelle ! Faut-il être stupide…

Labels:

V ive la radio !


Alors, là, je vous le conseille ! Je savais que j’avais des soutiens sur ce coup, mais alors à ce point ! à ce point de happening ! je suis bluffé ! Une amie, Violette Villard, a réussi à appeler l’émission d’Arnaud Laporte « La Dispute » sur France Cul et y a laissé un message (magnifique, faut dire) — sur leur répondeur — qu’ils ont passé ! A 24mn20s. Le surenchérissement, ensuite, d’Arnaud Laporte et de Joëlle Gayot est impeccable, chapeau bas ! Et ils ont appelé ça (l’ensemble) leur coup de cœur ! Merci qui ? Merci Radio France ! Je sors de l'avant-première du film de Philippe Katerine (Magnum) et la folie heureuse semble me continuer ! Thanks a lot !

Labels:

R êver et rire, sans céder un pouce aux oiseaux du malheur


Olivier Charasson
Et si vous n'avez pas le temps, foncez voir ce spectacle, il va vous le donner !



Catherine Jabot
Cher Yves-Noël,
Je suis venue le 1er et en lisant ton mail je réalise que je ne t'avais pas écrit après, ma pensée a été plus rapide que mon geste... ou l'inverse, bref ! Ce soir là, il y avait tant de monde que je n'ai pas cherché à te le dire de vive voix.
Merci infiniment pour ce beau spectacle « O temps ! Suspends ton vol »… Bravo ! Mon ami Pierre et moi sommes restés sous le charme, abasourdis par tant de grâce et de beauté... Bon, laissons là les superlatifs ! Un grand merci à toi, à vous,
Je t'embrasse,
Catherine



Vincent Dieutre
(en accompagnement d’une photo de Marc Domage — celle de mon père)
Une des « visions » du dernier spectacle d'Yves-Noël Genod aux Bouffes du Nord. A ne rater sous aucun prétexte (il est au sommet de son Art). Effets hallucinogènes garantis et re-incendie aux Théâtre des Bouffes du Nord qui brûle depuis le début.



Adélaïde Paul-Dubois-Taine
Bonjour Yves-Noël,
Je pars à Bologne demain […]
Comme c’est beau aussi de partager les échos suscités par 1er Avril ! Moi j’ai eu des sensations de Pompéi dans les rouges du théâtre des Bouffes du Nord (mis à nu par ses célibataires mêmes… ). Je voyais les rouges de la Villa dei Misteri, et aussi des mystères pasoliniens in mezzo al inferno della dolce vita. Ce qui me donne la sensation de m'approcher en partant !
Ciao e bacio



Antony Veron
12 € pour l'infini... Foncez, plus que 5 représentations !



Denise Luccioni
J'ai vu une œuvre étonnante aux Bouffes du Nord, et c'est jusqu'au 12 avril. Elle s'appelle 1er Avril, de Yves-Noël Genod.
Elle semble sourdre des murs, de la lumière et de la bande son et y baigner, et nous immerger. Les larmes aux yeux de la beauté des voix qui chantent, posées, souriantes et généreuses. Grandiose et simple et drôle, un brouhaha d'images presque sans parole. L'ombre de Cioran qui danse. Comme un exorcisme. Rêver et rire, sans céder un pouce aux oiseaux du malheur.

Labels: ,

O rdre


Photos Marc Domage. Bertrand Dazin et Jeanne Monteilhet, lumière Philippe Gladieux, dans 1er Avril 

Labels:

« Vers 16h, j’ai l’habitude de boire du champagne, vous m’accompagnez ? »

Labels:

L es rieurs sont pour vous, Madame, c'est tout dire

     
Aujourd’hui, jour de relâche, je suis sorti au théâtre. Oui, que voulez-vous, on est comme ça, nous, c’est une pitié… Quand on ne joue pas soi-même, on va voir les autres… Je suis allé voir Le Misanthrope, mise en scène par Michel Fau, au théâtre de l’Œuvre, très émouvant théâtre fondé par Lugné-Poe. Je conseille ce spectacle merveilleux, à la fois baroque, évidemment, mais comment dire ? réel, comme à l’os. J’ai, bien entendu, pensé à Cioran. « J’aurai le plaisir de perdre mon procès. » La pièce, rien que la pièce, sur la petite scène occupée par les acteurs gigantesques et couverts d’or, mais la pièce comme si on y était. Totalement transbahuté dans le temps et, en même temps, dans ce théâtre comme dans une navette spatiale. Toujours des leçons de théâtre magnifiques que celles de Michel Fau et de ses troupes magnifiques ! Chaque spectacle de Michel Fau est une leçon de théâtre, mais, je veux dire : une leçon à chaque fois surprenante (comme si un enseignement pouvait surprendre). Son jeu est vivant comme la folie et comme la mort. Toute son équipe et lui ne forment qu’une seule entité, une seule engeance, « la troupe », qui joue cette histoire directement sur le trépied de notre cerveau. Nous sommes le roi, nous sommes le public de la cour. Mon ami Jean-Paul Muel est aussi magnifique que les autres. J’ai embrassé Edith Scob comme si on ne s’était jamais quitté (mais, bien sûr, elle ne m’a pas reconnu). J’ai touché pour la première fois la main de Julie Depardieu qui, elle, m’a reconnu (elle était venue voir — je peux / — oui) et de qui, de toute façon, on a tout de suite l’impression d’être déjà l’ami, virtuose qu'elle est (Célimène) de la simplicité et de l’immédiateté. J’ai découvert un acteur que je ne connaissais pas, si sexy d’intelligence, comme sorti — vrai — d’un tableau, Frédéric Le Sacripan, une merveille éblouissante ! (personnage d’Acaste). Et, Michel Fau, qu’est-ce qu’il m’a dit, Michel Fau ? Que nous devrions jouer ensemble ! J’ai répondu immédiatement d’un oui (de principe) sonore et franc. Témoin ! Témoin ! Témoin ! « Je serai ta créature... » Il voudrait que l’on joue des trucs injouables, désuets, genre du Musset, Il faut qu’une porte… Mais aux Bouffes du Nord ! Il me dit qu’Olivier Mantéi est qq’un d’audacieux (j’approuve…) (et je transmettrai…) Bref, un dimanche en matinée...

Labels: