D'Alain Klinger
De : alainklingler@hotmail.fr
Objet : Bon...
Date : 9 octobre 2007 19:48:27 HAEC
À : yvesnoelgenod@wanadoo.fr
Bonjour Yves-Noël,
Je voulais te dire combien j'ai aimé ce Monsieur Villovitch. Je suis sorti de la représentation secoué, j'avais envie de pleurer. C'est une expérience violente, on en sort comme lavé. C'est drôle aussi, et c'est très beau, les images sont obsédantes.... Ce que font les comédiens est fascinant. Une traversée du fantasme. (Comment en arrives-tu à ça ? À ce que cela soit si prégnant ? )
Il est impossible de dire à la sortie ("moi, j'aime ceci", "ça, non"). C'est global. C'est énorme. C'est quelque chose d'être Monsieur Villovitch... J'ai pensé, en lisant ce titre, à cette anecdote que raconte Christine Angot dans "Pourquoi pas le Brésil", où Pierre-Louis Rozines réserve un hôtel pour eux deux au nom de Angot. Lorsqu'ils arrivent à l'hôtel, elle est frappée de stupeur, car la chambre est donc au nom de Pierre Angot, prénom et nom de son père. "Monsieur Villovitch", cela me fait penser à ça.
Je repense à la phrase de Godard que je t'avais envoyée cet été " Ce qui n'est pas résolu par l'amour restera en suspens", effectivement...
J'ai pensé aussi, à la fin du spectacle, juste avant le moment du salut, extraordinaire, à cette phrase attribuée à Lacan "Ce qui ne te regarde pas te regarde". Quand ce comédien magnifique (celui qui joue le raciste (quel est son nom ? )) nous fait face, après tout ce qui s'est passé.
Je suis content d'avoir entendu et vu Jonathan Capdevielle. C'est dingue.
C'est formidable ce que tu fais. Voilà. Je te l'écris. J'espère qu'on te le dit, que des gens vont faire en sorte que tu puisses créer d'autres spectacles. Que tout cela va être joué, rejoué.
Voilà, à bientôt !
Bien à toi,
Alain.
Objet : Bon...
Date : 9 octobre 2007 19:48:27 HAEC
À : yvesnoelgenod@wanadoo.fr
Bonjour Yves-Noël,
Je voulais te dire combien j'ai aimé ce Monsieur Villovitch. Je suis sorti de la représentation secoué, j'avais envie de pleurer. C'est une expérience violente, on en sort comme lavé. C'est drôle aussi, et c'est très beau, les images sont obsédantes.... Ce que font les comédiens est fascinant. Une traversée du fantasme. (Comment en arrives-tu à ça ? À ce que cela soit si prégnant ? )
Il est impossible de dire à la sortie ("moi, j'aime ceci", "ça, non"). C'est global. C'est énorme. C'est quelque chose d'être Monsieur Villovitch... J'ai pensé, en lisant ce titre, à cette anecdote que raconte Christine Angot dans "Pourquoi pas le Brésil", où Pierre-Louis Rozines réserve un hôtel pour eux deux au nom de Angot. Lorsqu'ils arrivent à l'hôtel, elle est frappée de stupeur, car la chambre est donc au nom de Pierre Angot, prénom et nom de son père. "Monsieur Villovitch", cela me fait penser à ça.
Je repense à la phrase de Godard que je t'avais envoyée cet été " Ce qui n'est pas résolu par l'amour restera en suspens", effectivement...
J'ai pensé aussi, à la fin du spectacle, juste avant le moment du salut, extraordinaire, à cette phrase attribuée à Lacan "Ce qui ne te regarde pas te regarde". Quand ce comédien magnifique (celui qui joue le raciste (quel est son nom ? )) nous fait face, après tout ce qui s'est passé.
Je suis content d'avoir entendu et vu Jonathan Capdevielle. C'est dingue.
C'est formidable ce que tu fais. Voilà. Je te l'écris. J'espère qu'on te le dit, que des gens vont faire en sorte que tu puisses créer d'autres spectacles. Que tout cela va être joué, rejoué.
Voilà, à bientôt !
Bien à toi,
Alain.
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