P entecôte

Bon, la reprise des cours Jouer comme Gérard sur le thème de la Genèse, ça bat de l’aile. Ça bat de l’aile à cause de moi, à cause de moi et de la nature, je suis allé à Ouessant et alors, là, si vous saviez comme c’est dur, c’est comme l’amour d’une femme, on ne pense plus qu’à ça, on veut retourner dans la nature. Bon. Respirer. Bon. Alors, ce que je vous propose, c’est de garder les premiers cours à partir de lundi prochain, le 5, et le 12 aussi, et peut-être même le 19, si vous êtes gentils et de s’en servir non pas pour aboutir à un résultat fin juin, mais pour lancer ce thème — car c’est compliqué qu’il y ait un thème, un thème aussi vaste, la Genèse, Adam & Eve, l’amour etc. (l’amour qui précède la vie selon Emily Dickinson), il faut faire des recherches, il faut savoir un peu ce qu’on veut faire, et en même temps, c’est vrai, il faut partir là-dedans les yeux fermés, mais je peux aider à débroussailler, donner quelques pistes, s'il vous en manque, et alors, donc, on va commencer des choses et on se retrouvera à l’automne (mais avec du travail à faire pendant les grandes vacances, hein ?) Ce qui est prévu, c’est ma présence au café « Pas si loin » 1, rue  Berthier, à Pantin (métro Porte de la Villette) ces lundis de juin (donc le 5, le 12 et peut-être le 19) pour trois cours de deux heures chaque à 14h, 17h, 20h, à 5 € chaque, mais comme je suis dans l’idée de réduire la voilure, ça me serait pratique — contrairement au principe de ces cours — que vous vous inscriviez. S’il vous plaît. Contact : ledispariteur@gmail.com

P aris, après L'humanité

Yuika Hokama et Matthieu Brion

V oici l'histoire

« Voici l'histoire d'un homme simple, jeune, qui se sait peu et espère en chacun de nous. Lieutenant de police Pharaon De Winter. L'histoire de sa vie naïve. Un homme strict et humble qui reprend sur lui le mal d'autrui et qui, sans fin souffre de cette sympathie. Voici son sacrifice. Pharaon a peu de personnes à qui parler et ne s'adresse, presque, qu'à lui-même. Célibataire, la trentaine, il demeure avec sa mère dans la rue au nom du peintre homonyme à Bailleul dans les Flandres. Pharaon De Winter pleure, parfois ; cet homme incliné pleure quand à la télévision les images diffusées sont inhumaines. Il pleure quand la misère à son travail devant lui est telle — le mal — qu'il ne sait plus. De nos jours, le lieutenant est amoureux d'une voisine, Domino, vingt trois ans, ouvrière. Il est devenu son ami et un peu celui de son copain Joseph, un chauffeur routier scolaire. Souvent ils sortent à trois ; le vendredi, le samedi. Domino a une sympathie très pure pour Pharaon qui lui, se mine de son amour pour elle. C'est son cancer. Il n'a que ses yeux pour dire sa mélancolie ; faire sa tronche de rien quand Joseph et elle se touchent devant lui. Alors il va se faire souffrir sur son cycle, à se désunir sur le Mont des Cats et les gens voient ce coureur en habits sportifs, les dimanches rendre son existence. Il cultive les dahlias dans les jardins familiaux de la cité du Nouveau Monde. Son travail, une enquête sordide, découvre lentement son désespoir et l'effroi de sa propre culpabilité, une culpabilité universelle, celle de notre monstrueuse nature. »

Titre pour un projet : 

Sortir du projet

Et peut-être aussi Jacque Livchine (j’ai donné un stage chez eux récemment au Théâtre de l’Unité), le théâtre de rue, Macbeth dans la forêt, Oncle Vania dans un champ de blé en fin de journée….

YN

C orps de danseur

« Mettez-vous dans votre corps de danseur, moi je vois des gens qui attendent le bus ! »

C onfidence

« Tout comme l’enfance est le temps des confidences sur la terre, peut-être »

Titre : 

Morsure provenant d’un Humain adulte