« comme le dit Hannah Arendt, le progrès et la catastrophe sont l’avers et le revers d’une même médaille »

« inconscient accidentel »

« jusqu’à l’accident intégral qu’on pourra plus se payer »

« la fin d’un monde, oui, c’est-à-dire d’un monde de progrès qui masque l’accident du progrès et, là, la référence à Hannah Arendt est à mon avis pour moi,  fondamentale , il s’agit pas d’être contre le progrès, il s’agit d’être contre le progrès de la catastrophe qui est parallèle. Et, là, les écologistes à mon avis — qui sont le parti de l’accident, l’accident de la pollution, etc. — sont pas à la hauteur de cette dimension eschatologique et je crains, je crains que le nihilisme — dont le nazisme a été la grande figure — ne revienne en ayant un PROGRAMME de la fin. »

F antôme et pluie

Photo de Marx Krap

I nventer le navire, c’est inventer le naufrage

« comme le dit Hannah Arendt, le progrès et la catastrophe sont l’avers et le revers d’une même médaille »

L ive

« La peur a certes toujours existé, mais la voici aujourd'hui administrée, orchestrée, politisée. Ce sentiment est dû à une hypermodernité qui abolit les distances, pollue l'espace et plonge les sujets connectés à l'actualité dans un live permanent. Nous ne vivons pas la fin de l'histoire, mais la « fin de la géographie », assure-t-il.

Et à l'ancienne utopie collectiviste a succédé un « communisme des affects » qui synchronise les émotions de milliers d'individus réunis virtuellement devant leur écran pour assister aux attentats terroristes ou aux éclats sportifs en temps réel. Mais ce monde du mouvement permanent est aussi celui des communautarismes et du repli sur soi, effets collatéraux d'un monde rendu inhabitable par cette constante compression du temps. »