Tuesday, April 22, 2008

Programme (par Philippe Noisette)

Yves-Noël Genod



Yves-Noël Genod est-il culte ? Avant-garde ? Théâtral? Chorégraphique ? Inclassable ? Tout ceci à la fois serait-on tenté de répondre tant cette figure de la scène contemporaine actuelle (21 spectacles en 5 ans !) s’amuse à déjouer les pistes habituelles, les fausses comme les vraies. Un fameux programmateur voyant Genod en scène pour la première fois aurait déclaré : « Il est génial mais il va se faire récupérer par le show bizz très vite ! ». Il n’en est rien et on se réjouit d’applaudir cet oiseau rare dans le Studio de Chaillot, lieu de tous les possibles s’il en est. Yves-Noël Genod ne vient pas de nulle part. Formé à l'école d'Antoine Vitez, il a croisé les chemins de Claude Régy, François Tanguy ou Julie Brochen. Excusez du peu. Il se définit comme un homme de théâtre qui danse à l’occasion. « J'aimerais changer de nom à chaque fois », avoue Yves-Noël Genod. Arrivé sur le plateau, il apprécie que les idées abondent. Rien de - trop - préconçu : mais rien d'improvisé non plus. L’art sur un fil tendu, équilibriste : c’est du tout Genod. Il a créé un groupe rock, Saint Augustin, révisé Hamlet, dialogué avec Hélèna Villovitch ou Nathalie Quintane, auteurs, mis en scène Le Dispariteur dans l’obscurité la plus totale. Surtout, il a su réunir autour de sa personne fantasque, des acteurs-danseurs-amis prêts à beaucoup pour donner à voir son univers d'une élégance décadente. Yves-Noël Genod à Chaillot, c’est une suite logique. Il y est à sa place et complètement décalé. Et nous promet une création à l’éclat d’un diamant brut. Ou d'une pierre de pacotille. Mais Genod, ça ne se refuse pas. À l’heure où nous achevons d’imprimer ce texte, Yves-Noël Genod ne sait pas de quoi sera fait cette œuvre. Ou le sait trop bien, c’est selon. Le mieux c’est alors d’y aller les yeux fermés. Et de les ouvrir au lever de rideau. Genod est un joyau.



phn

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Blektre, etc. (Christophe Atabekian)

avril 22e, 2008
10:18 pm: BLEKTRE, ETC.


Et finalement, j'ai loué une voiture chez U-car à Roubaix, O. est arrivé à la bourre à la station Alsace et nous avons pris la route de Bruxelles pour arriver à 20h pétantes à la Raffinerie, 41 rue de Manchester, qui est un endroit fantastique, avec une signalétique organisée par des bandes de couleur au sol qu'il convient de suivre à la trace.
Nous mangeons qui une assiette nordique, qui des pennes au poulet avant la pièce.
C'est tout Y.-N. et c'est bien réjouissant, tous ces acteurs dénudés qui flottent comme dans un film porno muet en collant et décollant au playback. Un ravissement enfantin.
Après la pièce, nous buvons quelques bières avec Y.-N. et les acteurs avant de reprendre la route de Rijsel (Lille) et là, alors qu'O. somnole, je me plante et je pars en direction d'Antwerpen, au lieu d'aller vers Gent. On prend 40 minutes dans la vue et environ 100 km dans la facture.
De retour à Lille à 2h30.
Ce matin réveil à 7h00. Rendre la voiture à 8h00 à Roubaix puis métro jusqu'à l'école déserte. Un café avec V. On appelle le prof de l'école grecque qui organise le séminaire de cet été et on convient de sa venue les 5 et 6 juin.
Cours de première année. Pas grand monde.
À midi, déjeuner avec F.E. Projet d'atelier scénario autour de deux assiettes spécial midi du restaurant pseudo chinois.
Cet après midi, deux rendez vous et retour par le train de 18h.
Coup de fil de C.B., qui m'apprend que le Conseil Général du 93 a acheté On en est là. Super.
B. doit passer demain dans l'après midi pour que je lui apprenne le B-A-BA du blog.
On va manger un morceau au petit restaurant de Wenzhou.
Au lit avec Arno Schmidt.

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