Sunday, January 27, 2008

Herbes, tiges, aloès

Le drame de l’Ombrie. Une histoire écrite à plusieurs mains par les personnages eux-mêmes. Une histoire dont on ne sait rien, que ce que les personnages nous cachent. Le pub s’appelle : « Le Chic ». « Je me rappelle confusément que c'est lui qui l'a tuée. » Abat-jour tendre. Reflets, regrets, le futur… Un appel qui manque à l’appel. Il reste peu de choses à prendre. Dieu est d’abord américain. La vie froide et courte. Les sentiments chauds et intenses. À qui je m’adresse ? Dieu n’existe pas, mais on en parle.

Les appétits inassouvis et l’ombre cupidité. Avec une voiture, les villages fantômes dans la nature, le Far West. Les cailloux, la voiture crisse, les tournants, les pistes. La vache abandonnée morte sur le chemin. Tous ces paysages délaissés. Un exercice de l’esprit. Oh, les hommes ont la violence californienne. Romp ! Déchaînés… Désirer, aimer… Les livres comme interdits, l’image gracile… Herbes, tiges, aloès.










Yves-Noël Genod, 27 janvier 2008.

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Living by appointments

Un salon avec des invités, seventies… On veut tricher. Ses propres affaires… Faire des affaires avec ses propres affaires. La langue anglaise permet cela, la langue américaine… They’re free animals – is what these guys are. Interrompu avec des publicités. Groovy colors. Un show ancien… Avec cette sorte d’humour… Le livre tombe, le livre soigné… Dancing in the Dark. La moquette épaisse, pelucheuse. Et, moi, le chevalier, les enfants… Des hommes se jettent à terre, sur la moquette épaisse, je disais.

« Why do you mean by « improvise » ? », disait Cassavates. Or Peter Falk. « That’s wrong. That’s wrong, that’s the common misconception. » À Fontainebleau, près de la forêt, il y a des H.L.M. et il y a un somptueux magasin bio. Et nous nous sommes goinfrés – nous avons acheté aussi : des olives, du jambon cru, du pain, du muesli, du tarama… Ben Gazzara est un peu Jean-Pierre Marielle. Sous leurs vêtements – car ils sont habillés – ils sont nus.



Les animaux sont au sol. Un coup de cymbale accompagne chaque chute. You’ve seen three guys falling down, right ? Wanna see something else ? La moquette épaisse… Je répète que la moquette est épaisse. Une peluche. Du cirque. Ma partenaire.

Les séries initiatiques. Ils saluent à genoux (comme des fauves) le dompteur revenu. Musique de cirque.

Et pourquoi un acteur ne pourrait-il pas devenir Président ? Un acteur qui donne une gifle…

Le jeune visage, le jeune seigneur… N’aime pas la ville, trop peu de gens – toujours des appointments, des rendez-vous – pour rencontrer les gens. Sinon vous êtes seul. Non, non… I don’t like the city.










I leave that to the old poets. Tu r’viens sur le côté... You like jazz ? – Silence is death. Crime and Punishment, I would like to make that a musical. (Opera.) Let my people free… – Not too fast…










Yves-Noël Genod, 27 janvier 2008.

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Magnitude

Magnitude










Ça va, Steven ? Oh, my legs are spread so wide… Son cercueil de verre. Sensible et malheureuse, mais belle… Deux hommes, deux femmes… L’une et l’autre. Dans un parc où l’on peut pique-niquer en famille. Ils sont par affinités, familles… Grand Magasin.

Dans le dessin animé, une tornade. Rien n’est laissé au hasard, tout annonce. Et comme dans la Bible… les requins. Écrire, c’est ordonner. Ordonner, crier. Le deuxième livre. (L’éditeur a son mot a dire.) Que fait, que pense, que jouit Hélèna ? La pute russe.

Un homme montre qu’il la désire. Facile à jouer ! Il tue une fille tout simplement et, heureusement, s’écroule la terre. Experiencing an earthquake.

Les fleurs dans le ciel sont pleines de sang. Flottent dans le ciel à peine retenues ; des ballons prêts à éclater. Unexpected, la forêt. Les lions. Les poissons-sang. Man is a lier, oh, man is a fool… Sur un rythme plus fou. You tell me a story, you talk to the wall. (Conversation on a bar stool.)










Yves-Noël Genod, 27 janvier 2008.

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Disparition

If you’re a prisoner… and I’m a prisoner… of life. (Le désespoir de l’artiste – obligé de faire money with sa vie.)
(The hell with love !) Oh, merde ! j’ai confondu la Chine et les États-Unis…
Écrire à la vitesse de ne rien apprendre de plus. On revient sur tout. Il n’y a pas de psychologie, c’est ça, le progrès. La solitude, mais sans psychologie. Mais sans solitude non plus. A mood for a drink. On parlait, on parlait d’un tas de choses… Du genre… Elle se souvient – et c’est parti. La nuit, l’absence… mais dont le crépuscule mime la présence. De la forêt sans bruits. You wanna have a go at it ? Sa mère ne veut pas répondre – parce que sa mère veut survivre.










La porte s’ouvre difficilement. C’est la même porte. Voir sur grand écran – et – sur petit écran –, c’est supprimer la psychologie. Comment ne pas être heureux ? Recoupements. Les enfants chargent de sens les théorèmes. Et les poètes travaillent à la même chose, au crépuscule, à la même peine. ’ Yeux des forêts, rochers regardent, rochers parlent, arbres des forêts, rochers touchent, arbres montrent, leurs racines, comment il faut. Scintillement – l’étoile bleue scintille et montre le chemin, répétée. L’étoile bleue peinte – et si j’écris maintenant ta disparition…










Yves-Noël Genod, 27 janvier 2008.

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