Yacine Sif El Islam

M onde des rêves et d’arrangements

« Mientras tanto, Morrissey debe enfrentarse con enojosos dilemas morales y estéticos. Abre su corazón: « Tengo un problema con los zapatos de cuero sintético. Dejé de usar las chaquetas de falso cuero ya que la gente se confundía y me acusaba de usar cuero real. Es fácil dejar de comer carne y olvidarte de los huevos y de la leche: inmediatamente te sientes mejor ética y físicamente. Pero los zapatos de cuero sintético son más incómodos que los de cuero auténtico. Es la última barrera para los que no queremos explotar a los animales de ninguna manera ». »

L'adéquation entre un acteur et un parolier

C houpette

« La parole n’est pas son langage, vous savez. Elle, ça passe par les yeux — ses yeux admirables de saphir étoilé —, un regard et tout le monde a compris. »

Jacques de Bascher, des photos

L umière incréée (retrouvé)

J’ai trouvé une planque. Marc et Audrey m’ont laissé au gîte, à leur départ. J’ai déplacé la literie, j’ai bâti le lit à l’envers, dos à la fenêtre pour éclairer le livre. La vie est formidable, mais, de temps en temps, il faut retour sur soi (et lire). C’est à cause de la richesse. La richesse, il faut la prendre sur soi et la tamiser. Il y a trop de richesse, tout le temps, trop de volonté de vie, ce grouillement, et, nous, nous pensons que ce n’est pas la seule « réalité », alors nous devons légèrement nous laisser dériver… Alors, nous sommes seuls, mais nous voyageons… J’écris sans Internet ; l’Internet, j’y ai accès ds la maison de Marc et Audrey laissée ouverte, mais pas au gîte. Réseau : lacitédusoleil. Je ne peux pas, par ex, relire à l’instant Le Bateau ivre auquel j’ai pensé quand j’ai écrit le mot « voyageons ». Marc a rêvé cette nuit que j’allais faire un spectacle intitulé 1^er Mai (c’était hier, le 1^er mai) ds lequel, bien sûr, il chanterait des chants russes. Je lui dis qu’alors je m’allierais à Pascale Fautrier qui vient de faire paraître un roman, Les Rouges que je n’ai pas encore lu, mais qui parle de la gauche à travers plusieurs générations — elle postait hier encore (le 1^er mai) sur FB : « Le sujet des Rouges : inscrire ds la littérature la langue et la voix de ceux qui, sans jamais accéder au pouvoir, ont arraché, par force et parfois au prix de leur vie, des droits sociaux, lesquels, seuls, ont donné un contenu réel à la démocratie. Sans l'expression politique des salariés modestes : l'immense majorité, la démocratie n'est rien, elle est formelle et vide. » Il me dit qu’il faudrait parler aussi de Claude Régy dont c’est l’anniversaire le 1^er mai.

Hier, à la rivière, il y avait William et Théo. Théo est venu se coller à nous « visiblement comme chez lui » et à me parler « comme si on avait élevé les cochons ensemble ». Il m’a dit que sous les pierres, il y avait plein de bêtes (et il a soulevé à mes pieds plein de pierres pour me le démontrer), que, dans la rivière, il y avait plein de petites vipères d’eau (et il a jeté des pierres dans la rivière pour les effrayer). Et, quand j’ai nommé « William » — pour lui demander son nom à lui — son compagnon qui l’avait rejoint avec une arme qu’il braquait souvent sur lui : « Théo. Mais comment tu le sais ? — Mais c’est toi qui, tout à l’heure, l’a appelé… — Ah, oui. » Plus tard, un troisième larron les a rejoints, grand et obèse. Je ne sais pas son nom, à celui-là. Il y avait le chien Whisky (comme ça que l’appelait Marc) retenu par un grillage, mais qui a aboyé tout le temps que nous avons été à la rivière, d’une voix abîmée. Il y avait des gens qui avaient mis en vente leur maison et qui, pourtant, sur un échafaudage au-dessus du virage, repeignaient la balustrade de la terrasse (sans doute, pensé-je, pour mieux vendre). Il y avait le carrefour, le pont, le virage, William et Théo, la rivière, ce n’est pas le plus bel endroit, mais, pour la petite, c’était plus pratique…

C lément, Madeleine

L e Harem

« Les rapports de Krishna et des gopis, des femmes qu'il est censé avoir toutes satisfaites, symbolisent le Principe divin auquel les âmes individuelles cherchent à s'unir pour obtenir la libération. »

(Jouer Dieu)

  

« Russel (The analysis of mind, 1921, page 159) suppose que la planète a été créée il y a qq mn, pourvue d’une humanité qui se « rappelle » un passé illusoire. »

(Jouer Dieu)

P eu

  

« Poco es lo que quiere ocultar. »

L e Dieu Krishna est un bouvier

« Cependant, le jeune Krishna continue son travail de vacher à Vrindavan. Sa fréquentation des gopis, les vachères du village, jeunes filles ou femmes mariées, est le sujet de nombreuses histoires. L'une des plus célèbres, maintes fois illustrée par des miniatures, est l'épisode où, trouvant les gopis se baignant nues dans un étang, il leur vole leurs vêtements et se réfugie au sommet d'un arbre, ne daignant leur rendre leurs affaires que lorsqu'elles viennent les lui demander au pied de l'arbre. »

(Jouer Dieu)

« Zola, en parlant de l’humanisme ou de l’universalisme, de l’universel, utilise une formule que je vais faire mienne, il dit, il parle de « l’unité humaine ». »

(Jouer Dieu)

L as Regaderas

U ne conférence magnifique

   

Un saint. Conférence magnifique. Edwy Plenel rappelle qu’Emile Zola a payé son engagement dans l'affaire Dreyfus par un exil d’un an et finalement par son assassinat (il est mort des émanations toxiques d'un vieux feu, la cheminée ayant été bouchée par un dreyfusard). C'est, pour moi, comme s'il prédisait sa fin. Je me suis souvent demandé comment cet homme était encore en vie...

« Souvent la foule trahit le peuple. »

P hilippe Noisette (un tweet rigolo)

Je tombe par hasard sur un tweet ancien (de Philippe Noisette) qui a fait rigoler mes amis de la mode, hier vers 2h du matin :

« Donc à Avignon cet été Yves-Noël Genod lira du Baudelaire ds le noir... (pble de costume?) »

J’ai qq détails sur les collections, les choses belles les choses moches, Jean-Paul Gautier, le show des adieux au prêt-à-porter, « embarrassant », Saint Laurent (Hedi Slimane) : « du Saint Laurent pour les nuls », Lanvin : « très beau, pas spécial, pas ceci, pas cela, juste : beau », Dior : « le flou, pas le tailleur, mais le flou : très, très beau — et le show aussi, le miroir dans la cour carrée… » Chanel : «  l’humour » « mais on ne regarde plus la collection, de toute façon… » Et puis les surprises, mais comme c’est des surprises, justement, j’ai oublié les noms (japonais) ! Vuitton (dans le nouveau building m’as-tu-vu) : « catastrophe ». « — Mais pourtant, Nicolas Ghesquière, il faisait des trucs bien chez Balenciaga… — Oui, chez Balenciaga ! »  Et puis cette phrase : « Il a demandé son assassin privé ! » C’est le charme, pour le poète, de perdre l’oreille. Nicolas Ghesquière, ce capricieux, a demandé son assassin privé (mais « il ne l’a pas obtenu »). En fait, « ascenseur » évidemment (pour monter dans son bureau), « Pourquoi ? — Pour pas partager avec les autres… — Ah, bon… petit joueur finalement… Mais, moi, je pensais que Nicolas Ghesquière avait demandé son assassin privé… »

D ans les magasins de bricolage

Well Done (ça touche Carrefour, au bout du grand parking de Carrefour, avant Brou à droite et première rue à droite après le feu)

Intermarché. Si on va vers l’église de Brou, on tourne à gauche après Peugeot : Bricocash au bout du parking d’Intermarché, derrière le lycée Quinet

Mousse expansible

Pour calfeutrer, un isolant, prend moins vite que le plâtre, mais on peut faire avec du plâtre et de l’enduit ou alors plâtre avec du sable (ça retarde la prise du plâtre)

Plus peinture

Mastic de maçonnerie au pistolet (Bernard a des pistolets)

L ’Amerloque

Il n’y a rien à dire… déjà je cherche du travail… La vie, pour moi (pour qq’un comme moi) est complètement floue si elle n’est pas en rapport avec le travail, mais je veux dire que je ne peux même pas rester dans une chambre à rêver ou errer dans la ville. Voilà une chose que nous avons en commun avec Bob Wilson, une chose de lui que je comprends (il y en a quelques autres), il le dit en anglais dans une interview récente : « I direct a play… or if I’m writing a play, I like to do it in a room with people. I’m not the kind of person that likes to be in a room alone and think about what to do and that likes to seat with a dramaturg and talk about it. If I do, I’m blocked. » Il ajoute, dans cet entretien : « What’s interesting about theater, is that it’s plastic. Things can be much slower, they can be much quicker, they can be much quieter, they can be much louder… It’s a time and space construction... » Mais voilà que la suite nous différencie : « As waiting for the toast to pop up off the toaster, you don’t know exactly when it’s gonna happen. » Ça, je m’en fous completely ! Le toaster...

J ob

Antoine Thiollier

L 'Aube maladroite

« Haber visto las cosas que ven los hombres,

la muerte, el torpe amanecer, la llanura,

y las delicadas estrellas »

(Jouer Dieu)