Muriel Ferraro
Bonsoir cher Monsieur
Genod, je suis la tourneuse de page du spectacle d'avant vous..... Je suis
venue vous voir ce soir, que ne suis-je venue plus tôt, Là j'ai filé mais je
voulais vous dire avant mardi que triple wow je crois que c'est ce que j'ai vu
de mieux depuis un sacré bon moment et ça fait du bien. À chaud je suis un peu
à court de mots pour dire mon sentiment car il est copieux et multiple, quant à
ma petite pensée troublée, elle n'a pas fini de mouliner. Quel luxe et quelle
chance pour moi je reviendrai la semaine prochaine et je ferai beaucoup de
publicité. Je veux emmener tout le monde voir ça. Merci. Bien à vous. Muriel
Oh, merci infiniment ! A
toute de suite ! Très heureux de partager les Bouffes avec vous et votre très
beau spectacle que j'ai aussi beaucoup aimé... Merci ! Et merci pour la pub,
oui !
Mathieu Quintin
Ce soir, je suis allé au
théâtre.
Je suis allé au théâtre
pour la première fois.
Je veux dire, pour la
première fois tout seul.
Pour la première fois aux
Bouffes du Nord.
Pour la première fois à un
de vos spectacles.
Il faut se rappeler le lieu
tout d’abord.
Un théâtre à l’italienne,
post-apocalyptique, d’une beauté rare, qui ouvre les possibles, écrase et
enrichit ses acteurs, plongés alors entre les murs ocres et décrépis.
Bouleversant.
Et puis le passeur, vous,
nous invite à embarquer.
Une belle et étirée
rivière, souvent sublimée, qui nous empêche d’y être insensible.
Et puis les passants, corps
échoués, nous guidant dans ce labyrinthe bucolique.
Baroque.
Tout est beau, magnifié,
aimé.
Il y a du Pasolini,
Kubrick, du Fellini.
Les tableaux nous jettent
aux yeux.
Une expérience intense,
forte et précieuse.
Alors rien que pour cela
merci.
Merci de vos mots délicieux
!!! Juste un regret : ne pas avoir rencontré ta chair et tes os...
Olivier Charasson
1er Avril, son-et-lumière, aux Bouffes du Nord, de Yves-Noël
Genod : Cette farce mystique avant laquelle on se souvient ne pas avoir existé,
durant laquelle on s'émerveille d'être là, grâce à laquelle certains de nos
souvenirs nous survivront encore longtemps.
Merci !
C'est moi qui vous
remercie, Yves-Noël , c'était splendide! Nous sommes tous des éphémères, votre
spectacle nous en console et nous réjouit.
Moni Grego
Oui prenez un bain de rêve
et de réel. Si la vraie vie existait, je resterais dans ce théâtre nuit et jour
et je serais avec ce que YNG en fait, éblouie et paisible. Hier soir encore le
miracle de ce qui tient debout en risquant la chute à chaque pas a irradié ce
théâtre et aussi les spectateurs et encore tout l'arrondissement puis Paris et
le monde cosmique qui nous tient, car aucune action n'est vaine et leurs
répercussions, même si elles nous échappent la plupart du temps créent des
enchaînements de lumières dans nos temps si obscurs pour le théâtre. Rimbaud
disait « Je est un autre », il me semble que, pour YNG, ce sont les
autres qui sont lui. Il les porte avec une élégance de torero, une douceur de
loukoum, une curiosité féline, une violence de heavy métal, une candeur
d'enfant, une science fine de l'espace, du temps, de la musicalité de chaque
son de chaque lumière, de chaque être. Oui, chaque geste, chaque mot — words,
words, words, paroles, paroles, paroles !... — est joué rigoureusement dans une
orchestration très construite et qui pourtant a l'air de s'inventer sur le
moment. Chacune, chacun des interprètes tient sa partition avec un talent fou,
chacune, chacun si simple, humain, et si intouchable, qu'être en face d'eux
crée un frisson vivifiant, un état amoureux, de respect, de fraternité avec ce
travail considérable. Et les Bouffes du Nord deviennent une cathédrale en
dentelles qui flotte et se donne comme un cadeau.
Moni, vous êtes invitées à
vie !
José Luis Castrillo
C'est drôle (mais est-ce
vraiment le hasard ?), pendant le passage avec le gardien des anges rebelles,
j'ai pensé à la scène du cabaret de La Dolce Vita où un clown trompettiste joue avec des ballons... et
quelques instants plus tard... quelques notes de Nino Rota et une scène tout
droit issue des nuits felliniennes... et un garçon m'offre un verre de
champagne... Les Bouffes n'ont jamais été aussi beaux...
Emilie Lamoine
Mais, oui, il faut
absolument aller voir 1er Avril dYves-Noël Genod aux Bouffes du Nord jusqu'au 12 avril !
Pour le sublime et le
grotesque, pour l'ouverture magnifique (jamais vu de plus belle), pour les voix
lyriques, l'extraordinaire danseuse Ana Pi, la foule fellinienne, inégale, oui,
mais percée d'éclats, parce que c'est le beau théâtre de Paris, qu'il est
magnifiquement éclairé, et pour sa grâce et son intelligence à lui, à YNG, le
désespoir de Cioran sauvé par la joie de Clément Rosset !
Surtout, il faut y aller avant que ce soit terminé…
Marie Payen
Je crois que vous devriez
vraiment aller voir 1er Avril, d'Yves-Noël Genod, aux Bouffes du
Nord
Delphine Bargeton
Le spectacle est somptueux,
merci pour cette grâce, cette intelligence, ces lumières, cette douceur, ces
chants, cette beauté, cette tendresse et cet accord avec la folie
Michel Touseau
Le grand Cioran vivait dans
un appartement minuscule, sous les toits de Paris, quel hommage que son esprit
résonne dans un lieu magique comme les Bouffes du Nord !
Antony Veron
Dans notre société des
écrans, la majorité d'entre eux surveillent, nivellent et isolent. L'écran d'YNG
, son « livre des visages », est comme le feu mêlé d'aromates, il
crépite, parfume et réchauffe... 1er Avril aux Bouffes du Nord agit comme un baume... Laissez-vous
caresser, la seule marque qu'il laisse est un rêve de soie... Enjoy !
Cécile Peyrachon
Moment magique... Splendide
étreinte chorégraphiée. Ce spectacle est réellement un poème à fleur de peau !
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