Tuesday, April 25, 2017

« Ce qui compte dans l'âme, c'est ce que tu en fais de ton vivant, abruti !
Je ne cherche pas à être un saint.
Je ne suis pas contre, mais un saint, c'est dur. 
La vie d'un saint est chiante.
Je préfère être ce que je suis.
Un innocent.
Quelqu'un à qui les choses arrivent, qui laisse les choses lui arriver sans aucune préméditation.
Quelqu'un qui traverse la beauté des choses et qui est traversé par la beauté des choses.
Je suis quelqu'un qui se fie à la vie, aux autres, je ne suis pas quelqu'un qui se méfie.
C'est là, en général où tu te fais ratatiner la gueule mais ça ne fait rien.
L'innocent, il est comme le chien errant, il sent les gens, il s'approche toujours, et s'il prend un coup de pied, c'est pas grave, il se barre, il va voir plus loin. »

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J ouer comme


« C’est un homme qui est en contact permanent avec la liberté. »

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« comme dirait Nietzsche : si je t’aime est-ce que ça te regarde ? »

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« Balenciaga a été une petite chapelle. Aujourd’hui elle est surchargée de fidèle. »

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« Tous les jours, à tous points de vue, je vais mieux et de mieux en mieux. »

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Journée du 23 avril. Je rentrais du théâtre de l’Unité, en Franche-Comté. On avait fait la fête la veille. J’avais même fumé un pétard avec Pascal Rénéric, dans sa chambre, on avait parlé, il m’avait dit des choses merveilleuses sur Mallarmé, Vincent Macaigne, Hubert Reeves qui dit que l’univers se refroidit un peu trop vite et que c’est ce qui fait qu’il y a autre chose qu’un seul gros bloc de fer, ce qui serait arrivé s’il refroidissait à la bonne vitesse lente… J’avais décidé que c’était trop loin d’aller voir le vernissage de Véronique Ellena dans la maison de Chateaubriand et j’étais allé, à la place, avec Aidan, au sublime cabaret des horreurs de Sophie Perrez et Xavier Boussiron au théâtre du Rond-Point (dont c’était la dernière). Tout à fait le genre grand-guignol, ce théâtre d’épouvante qu’expérimentait, aux Ruches, cette semaine, Geneviève de Kermabon. Il m’avait semblé que c’était bien pour un jour d’élection (j’étais assez pessimiste sur les résultats). Ensuite, j’avais rejoint Dominique à Beaubourg pour revoir Les Molières de Vitez, par Gwenaël Morin, dont c’était l’intégrale. Mais je ne restais pas pour le Dom Juan qui commençait à 6h parce que je devais voter, quand même ! ce que je fis à 8h moins quelques secondes après que Pablo m’eut envoyé les résultats confidentiels. Juste avant de voter, j’avais réussi à voir, au Café Beaubourg, Dorian Rossel qui me proposait du travail. Ensuite, après avoir voté dans mon quartier (La Chapelle), j’étais revenu au Centre voir la fin du Misanthrope et saluer Gwen. Aidan avait enchaîné les deux pièces et était enchanté. Dans un grand espace vide — ah ! le vide de Gwenaël Morin — les acteurs jouent Molière comme en BD. Et le mystère est complet : c’est vivant, c’est à l’os, c’est débarrassé de tous les oripeaux et du fatras de toutes les autres mises en scène, c’est singulier. C’est comme si on décapait les vernis d’un tableau, les restaurations successives. Non : pas d’idées sur la chose, mais la chose elle-même. Cela fait le vide, cela fait le pur, cela fait le calme en cette soirée de premier tour de l'élection présidentielle. La salle du Centre devient un lieu oublié, un « espace perdu » comme le pressentait Claude Régy approché il y a quelques années pour la reprendre. Le meilleur théâtre français, niveau des Allemands, Volksbühne. Puis encore la soirée s’était continuée chez Anne et Manu où je retrouvais Dominique, restée pessimiste, elle, alors que le soulagement était partagé — elle ne croyait pas en Macron — pour la soirée télé, souvent sans le son, avec une très bonne mousse au chocolat, boulevard Voltaire, l’amitié... 

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R erun : Adam...



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J ouer comme Gérard : Genèses


Une série exceptionnelle du cours d’interprétation Jouer comme Gérard est proposée au mois de juin au café Pas si loin à Pantin (1, rue Berthier) avec ce protocole : 
Les quatre lundis du mois à commencer donc par le lundi de Pentecôte, le 5, jusqu’au lundi 26, trois cours de deux heures chaque à 14h, 17h et 20h. Présentation publique le lundi 26 et le mardi 27 à 20h. Sur le thème de la Genèse, d’Adam & Eve, des récits des origines (de la Bible ou d’autres cultures, de leur reprise par d’autres auteurs…) Ce thème (imposé) est très répandu, chaque couple recommence Adam & Eve, à chaque regard le monde est recréé : inspirez-vous d’astrophysique... 
Participation aux frais : 5€ plus l’adhésion à l’association du café (5€, valable un an). Pas d’inscription préalable, on vient selon ses dispos, mais possibilité d’échanger en amont pour préparer
yvesnoelgenod@wanadoo.fr

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Cher Jacques, chère Hervée, chère Catherine, chère Claudine,
Ça a été une semaine merveilleuse avec vous tous, tout un petit peuple, comme une utopie réalisée. Ça m’a beaucoup touché, cet accueil si « naturel » ; ce naturel dont le travail que j’ai engagé a bénéficié. J’ai été frappé de la justesse et de la compréhension des participants à ce que je proposais. Leur fatigue et leur rapidité. Ce format des Ruches est très bon. Tous, sauf Jonathan qui, ayant déjà travaillé plusieurs fois avec moi, n’a pu s’inscrire dans ce nouveau format d’un désir moins intense et aussi Julie, avec l’excuse pour elle d’avoir loupé les deux premiers ateliers, mais tous les autres, emmenés, il est vrai, par l’excellent Pascal Rénéric, ont développé, avec beaucoup de pudeur et de dignité une forme de révélation d’eux-mêmes, partagé quelque chose de précieux. Le secret de votre Unité m’a été donné par toi, Jacques, quand tu m’as dit qu’il y avait ici, loin de Paris, un théâtre sans narcissisme…  J’aimerais bien gardé le contact avec mes abeilles, au moins leur envoyer un petit mot ; alors si vous pouvez me donner leurs adresses e-miel… 
Toute mon amitié — et mon admiration, 
Yves-Noël

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T héâtre de rue


« Tout gratuit dans la rue. »  

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« Moi, je transmets ce que je ne sais pas encore. »

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D es anges


Je ne résiste pas à te transmettre en Sologne la réponse de Guillaume Desanges (l'un des commissaires de l'expo sur les années 70, celui qui m'aime bien) :  « Merci Yvno pour ces commentaires…  Bizarrement on a pensé aussi à toi en travaillant et quand on réfléchissait à qui aujourd'hui  représentait l’esprit qu'on a essayé de circonscrire dans l'exposition. On se voit un verre un de ces jours ? » — Eh, eh (if only). Des bises, YN

Sieste écroulatoire dans la maison dans la forêt 🌳....la petite Lilas est extraordinaire....
Oui, bien sûr, Desanges a raison !!!
Je t'embrasse fort, merci pour Ubu, D

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