P our Xavier Veilhan
Dans le château du froid
Pourquoi je me suis perdu, pourquoi je me suis caché ?
Pourquoi ai-je pensé, ai-je pensé…
que le monde viendrait avant moi ?
le long du temps sans nuances
« une femme aux contours un peu flous » près d’une fête foraine
à Nantes
« Il y a au bout de la grève un vieil hôtel »
Ce que tu as mal lu, ce que tu n’as pas lu
— et pourquoi le lecteur le lirait ? —
dans un lotissement, des maisons ou même les réverbères de la grand ville
et, parmi toute cette splendeur du paysage confondu, des êtres vivants qui chaloupent
(parmi la foule et les détails)
dans le vide vif du sujet…
Ah ! il n’aurait fallu rien en dire... Heureusement,
d’autres veillent
qui n'en disent rien, mais, encore mieux :
moins que rien
Le plaisir subtil d’exister entre les lignes
Labels: poésie