R ester vivant, livre d'or, 8
Gilles Collard
Ce que j'ai pu voir de plus
beau depuis très, très longtemps. 2h30 dans le noir complet avec le magnifique
Yves-Noël Genod et, dorénavant, « son » Baudelaire. Vous marcherez
ensuite dans la rue, légèrement fêlé, avec ce sentiment beau et étrange d'avoir
des oreilles qui voient. (Au Théâtre du Rond-Point.)
Estelle Chabrolin
Encore un grand bravo !
Yves-No, c'était vraiment très beau, j'étais très émue. Ta voix me hante
encore. Je t'embrasse
Sarah Calcine
Cher Yves-Noël Genod,
Merci.
Pour le noir absolu, pour
les mots doux et violents, pour le rire de votre voix et la toux vertigineuse,
pour votre présence époustouflante et invisible, pour Chopin et les rires
d'enfants, pour les erreurs et les reprises, pour les apparitions
phosphorescentes, pour la générosité, la lenteur et les silences.
Il m'a fallu ces quelques
jours avant de pouvoir vous écrire ces mots, tant Rester vivant m'a bousculée, troublée, perturbée.
Mais ils ne sont rien de
l’indicible que j'ai traversé en tant que spectatrice et artiste.
Ils ne disent pas
l'angoisse de disparaître dans ce noir absolu et le cauchemar des flashs, ni le
besoin de se toucher pour s'assurer de sa présence, ni le plaisir de pouvoir
s'allonger et s'endormir comme un bébé, allongée sur le sol, en écoutant, ou
plutôt en vivant votre spectacle.
Ils ne disent pas non plus
le pouvoir libératoire et les larmes quand vous assumez vos choix de musique,
d'extraits sonores ou vos erreurs, si belles.
Ils ne disent pas cet amour
retrouvé de Baudelaire.
Ils ne disent pas le
bonheur de rester vivante, malgré tout.
Il y a peu de spectacles
essentiels dans une vie artistique, et je suis heureuse d'en avoir recroisé un
le 19 décembre 2014.
Au plaisir de vous revoir,
très vite.
Sarah Calcine
Julie Rossello Rochet
« Ma vie, ma vie, ma
très ancienne
Mon premier vœu mal refermé
Mon premier amour infirmé,
Il a fallu que tu reviennes.
Il a fallu que je connaisse
Ce que la vie a de meilleur,
Quand deux corps jouent de leur
bonheur,
Et sans fin s’unissent et
renaissent.
Entré en dépendance entière,
Je sais le tremblement de
l’être
L’hésitation à disparaître,
Le soleil qui frappe en
lisière.
Et l’amour, où tout est
facile,
Où tout est donné dans
l’instant ;
Il existe au milieu du temps
La possibilité d’une
île. »
C'est pendant ces mots que ça
a été la débandade des larmes qui ont pétri cela…
La Parafe
L'année et le
@FESTIVALAUTOMNE s'achèvent en beauté avec Rester vivant d'Yves-Noël Genod au Rond-Point
José Castrillo
Merci et bravo pour
incroyable traversée d'une nuit baudelarienne hantée de si beaux fantômes...
J'ai dansé avec eux et mes tendres esprits.
A bientôt, cher ami.
— :-) Merci ! Y avait une
belle écoute, ce soir, tu y étais pour qqch !
Jean-Marc Adolphe
Depuis Rester vivant, je suis amoureux, comme je ne l'ai presque jamais
été, et de surcroît, Israël Galvan me propose de danser dans un prochain
spectacle... Anne Teresa me l'avait déjà proposé, en 1987, et j'avais botté en
touche... Mais là, devenir à 56 ans un « jeune danseur », quel pied
en perspective (je crois qu'ils vont se marreŕ à Pôle emploi...)
Grégoire Diehl
Et bien, félicitation !
c'était hypnotique, drôle, triste, mnésique : on y voit plus clair dans le
noir…
Isabelle Moulin
Merci, magnifique !
Nicolas Moulin
Super hier, j’ai adoré.
Merci, Yvno !
Grautag Grautrock
Super Spectacle de Yves-Noël
Genod au théâtre du Rond-Point, Baudelaire dans les nuées interplanétaires avec
des voix dans la tête, baignés dans l'obscurité d'encre du cosmos. Yeah !
Jeanne El Meliani
Hier soir, 23-12-2014, au
Théâtre du Rond-Point. A ne pas manquer, ça se passe dans le noir, 2h30 sans
entracte et c'est bien plus lumineux ainsi. Instant après instant être emporté.
Je salue le talent de cette belle création, déplacez-vous, ça recharge en
énergie positive, c'est à cela que je reconnais ce qui est beau et novateur.
Impressions et réflexions à noter au calme, y retourner avant le 31-12-2014.
Bonne idée de réveillon.
Judith Toledano
C’était super, hier, Yvno,
merci ! Je t’embrasse, J
Romain Deneuville
Bonjour Yves-Noël, je voulais
te vous, remercier pour la soirée inoubliable d'hier, j'ai rarement participé à
un aussi beau et magique moment de théâtre, merci de nous laisser libre, et
j'espère pouvoir vous reparler de l’expérience que j'ai vécue et du « spectacle » aussi une
prochaine fois (en février à Bruxelles peut être ?) Dans tous les cas je vous
souhaite de rester vivant, bien à toi vous, Romain
Olivier Steiner
Critique rêvée d'un spectacle
pas vu
Non, je n'ai toujours pas vu
la dernière création d'Yves-Noël Genod, j'irai voir son noir dans le noir le 30
décembre. C'est étrange, c'est un spectacle que je connais pourtant, sans
l'avoir vu je l'ai vu, en l'ayant à peine entendu. J'ai un peu peur d'aimer, un
peu peur de ne pas aimer idem. Un peu peur de trouver ça un peu trop épate-bobo
car désormais on peut le dire, Yvno est en passe de devenir un classique ! Mais
voilà, il y a des créateurs qui sont comme des paysages ; ils laissent en nous
des traces, des lignes, des couleurs… et un « lointain ». Ils se
composent et se recomposent constamment dans notre mémoire secrète ; si on les
revoit — et ça fait un bail que je n'ai pas revu Yvno —, ils sont ensoleillés
voire noircis d’une autre manière, comme enrichis d’attente, de manque, et en
cela plus profonds... plus hauts dans l'âge. La magie du style est déjà là dans
la voix, dans l'annonce et dans l'effet d'annonce, on écoute l'opium et sa
recherche, l'avidité commence, on porte en soi l’affectation comme une parure,
il n'y a pas de sujet autre que ce « noir et ce nu » de Baudelaire.
Les événements vont, viennent, s'en vont, de peu ou très loin, toujours
« au-delà », c'est-à-dire avec Yvno au-delà du raisonnable, du
logique, de l’attendu, ça dépasse l’horizon et ça oblige à considérer ce qui
n’est pas là et pourtant présent, la vie sur les veines et la mort qui coule,
dedans, hyper fluide la mort. Tout cela et ce « charme » qu’on
n’explique ni ne définit baignent déjà, comme une vague indispensable, une
partie de nos rivages intérieurs. Jour de Noël today, je suis pompette et bien trop
gras ; de cette journée qui ne veut pas s'avouer vaincue je me tourne vers
le 30, dans cinq jours, jour pour jour. En attendant, voici la bande-son de la
mort qui tue de la vie qui vit. Fermer les yeux sera un bon début.
Alexandra Scicluna
Eteignez vos lumières,
allongez-vous ou prenez la position qui vous plait
sur une chaise confortable
avec une tasse de thé
ou n'importe quelle situation
physique ou vous vous sentez bien
et
ÉCOUTEZ BAUDELAIRE PAR
YVES -NOEL GENOD
ESSAYEZ, VOUS NE RISQUEZ RIEN
D'AUTRE QUE LA
BEAUTÉ ET L'APAISEMENT
ET
LA RÉCONCILIATION
Louis Berthélémy
Bonsoir Yves-Noël,
Je veux te remercier pour ce
sublime instant poétique aveugle que tu m'as, que tu nous as offert au
Rond-Point. Tu m'as rendu cet amour que j'avais pour Charles dans mes années de
collégien qui s'est perdu dans la découverte d'autres poètes, d'autres
génies...
Plongé dans un rêve comme
endormi dans les Fleurs. Touché
par ta fièvre comme caressé par le mal.
Merci,
Louis
Anaïs Chartreau
Un très beau voyage à faire
dans le noir profond...
Dominique Chauvin
Oh ! Merci pour ce cadeau,
dont je n'aurais pas osé rêver… Vive Noël et vive Yves-Noël, dont la voix nous
a fait nous sentir tellement vivants pendant une extraordinaire soirée. C'est
la plus belle soirée de Noël que j'aie jamais vécue !
Maël Guesdon
Là le 24, c'était magnifique,
merci !
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