Thursday, July 23, 2020

O n ne lutte pas


« De façon générale, on ne lutte pas contre ce que les gens ont envie de croire. »

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P our les bruits qui ne sont pas des paroles


« l’humanisme de Camus n’est pas de nier la misère, il est de nier — ou de refuser — le fantasme d’une résolution définitive de la misère car un tel fantasme augmente la misère et la violence qu’il prétend abolir. »

« Camus est un humaniste qui refuse en même temps très fort que l’homme prenne toute la place. Il y a de la place pour autre chose que l’homme. Pour les grillons, par exemple.
— Pour les bruits qui ne sont pas des paroles, et l’attention qu’on doit porter aux bruits qui ne sont pas des paroles. »

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P as réussir à me sortir les doigts du cul


Chers Lazare et Louise, le temps passe et je vois que je ne vais pas arriver à m’extraire à temps de ma mère et de la rade de Brest (berceau de la famille de son côté, famille « à la mode de Bretagne », c’est-à-dire immense et tentaculaire) pour vous rejoindre lundi dans la Drôme… C’est bien dommage de ne pas passer cette semaine avec vous — aussi parce que ça fait cinq mois que je n’ai rien foutu, je suis complètement avachi. Votre proposition m’a bien fait rêver, en tout cas… Amusez-vous bien, très chers, 
Yves-No

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S ujet du bac


Faut-il vraiment give a voice to the oppressed and marginalized ?

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A ppel à participation


Recherche des participants bénévoles au spectacle Sur le carreau

« La vérité n’est pas dans un seul rêve mais dans beaucoup  de rêves. » (Pier Paolo Pasolini.)

Tout profil. 
C’est-à-dire tout âge. Personnes âgées bienvenues. Si enfants, avec leur (ou un) parent(s). Les adolescents peuvent venir seuls, bien sûr. 
Pas de pratique exigée du tout. C’est même très bien d’arriver sans avoir jamais mis les pieds sur scène ni pratiquer aucune danse ou théâtre. De toute façon, pour tout le monde, c’est-à-dire aussi pour les gens — sans doute les plus nombreux — qui pratiquent ou ont pratiqué déjà quelque activité artistique, danse, théâtre, cirque, chant (etc.), le travail consistera à se défaire de son savoir pour « repartir à zéro », vivre la présence, l’instant, l’être plutôt que le faire.
Pratiques sportives bienvenues, mais, bien entendu, non obligatoires.

Inventer une forme furtive et douce dans un espace immense, métaphore du monde.
Il faut habiter cet espace. 
« Sentiment océanique ».

Disponibilité : non contraignante. Le plus possible bien sûr, mais, là aussi, rien n’est contraint. Chacun fait comme il peut. Il est possible de manquer des répétitions, d’arriver en cours de route. Il y a, de toute façon, des gens qui arriveront au spectacle sans avoir répété : les spectateurs. Les 30 et 31 janvier (et, je l’espère aussi le 29 janvier, à la générale) se mêleront donc des gens qui auront préparé la performance, — beaucoup ou peut-être seulement un peu —, et d’autres qui ne l’auront pas préparée du tout.

Nécessité de « se prendre au jeu ». Ce travail a à voir avec la joie (de vivre) ; c’est pour ça qu’il ne faut pas se forcer (ni forcer personne à vous accompagner). Il faut le « sentir », comprendre que là est sa place, tout simplement. 

Pour les hommes : barbus, chevelus bienvenus. Il ne s’agira pas d’exprimer « son époque » (qui s’exprime, mon Dieu ! bien assez dans les médias), mais toutes les époques, tout ce qui nous relie à l’histoire de l’Humanité et à l’histoire du Vivant en général, c’est-à-dire qu’il s’agit de milliards d’années.

Costumes : des costumes qui vont aux personnes qui les portent. Souples, permettant de bouger, mais élégants, comme lorsqu'on s'habille quotidiennement pour la ville (ou la campagne), peut-être même un peu chic, mais pas de « tenues de travail » pour la danse, genre vieux joggings…

Notes : 
Le sentiment océanique est une notion psychologique ou spirituelle formulée par Romain Rolland qui se rapporte à l'impression ou à la volonté de se ressentir en unité avec l'univers (ou avec ce qui est « plus grand que soi »), parfois hors de toute croyance religieuse. (Wikipédia.)

Les plus anciens micro-organismes fossiles sont datés d’au moins 3,5 milliards d’années, durant le Paléoarchéen. La plus ancienne forme de vie connue, une bactérie, provient de cette période. (Wikipédia.)

Donner mon email pour d’autres informations : ledispariteur@gmail.com (en plus de l'adresse email que vous créerez sûrement pour l'occasion).

Pour info, l’annonce concernant Hamlet, en 2018 : 
A L’occasion de la 20e édition du festival Artdanthé, le chorégraphe Yves-Noël Genod imagine un spectacle inspiré par — et titré — Hamlet, qui sera présenté au Théâtre de Vanves le 13 mars 2018 à 20h30.
Pour cette nouvelle création, le chorégraphe cherche des participants bénévoles masculins de tout âge, ayant de préférence une pratique régulière en danse ou en cirque (ce n’est pas obligatoire).
Chevelus et barbus sont les bienvenus en vue de constituer une troupe shakespearienne imaginaire.
Un premier rendez-vous qui permettra de sélectionner les participants aura lieu le 19 février à partir de 18h (sur inscription).
Information & inscription auprès de Sarah Becher : s.becher@ville-vanves.fr

La question de la sélection se pose. Est-ce que je sélectionne ? Pour le spectacle de Vanves, le premier jour, jour de la sélection, j’avais finalement pris tout le monde. (Certains avaient d'ailleurs peut-être été déçus de ne pas avoir été choisis.) Les personnalités complexes (dans le sens pénibles) s’étaient peu à peu, heureusement, dégagées d’elles-mêmes. Il y avait vingt-cinq personnes à l’audition et il en était resté dix au spectacle. Mais, là, c’est un beaucoup plus grand groupe que l’on désire… C’est tricky… Peut-être parler d'atelier (gratuit) qui se déroulera sur du temps. Enfin, il faut trouver ensemble comment on présente ça au mieux et avec le plus de chance de réussite (c'est-à-dire la satisfaction de tous).
Il faut aussi revoir le planning. 
Il faudrait que je me trouve un.e assistant.e. et, idéalement, que l’un.e — au moins — des danseur.se.s puisse participer à l’une ou l’autre — au moins — des répétitions (toujours)…

On va affiner peu à peu, mais voilà un premier jet. Donnez-moi votre avis (il faudra aussi celui de Sandrina…)

Bien à vous, 
Yves-Noël

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