Quelque chose de vivant
Si les étudiants pouvaient ne rien apprendre. Jouer le jeu. Pas tourner, comme on dit, autour de la piscine (ou autour d’une table — ce qui devrait, de toute façon, être agréable, l’époque délivrant plus de questions que de réponses), mais plonger. Se passer de tout ça : du fatras qu’on a dans la tête, mais TOUT vivre, au sens de plonger, au dehors, dans le fleuve océanique, avant la mort, ressusciter !
Qu’appelle-t-on être libre (sur un plateau ou devant une caméra) ? Est-ce que « trouver » a à voir avec cette liberté ? Avec la danse. Qu’est-ce que la liberté ? N’a-t-elle pas d’autres noms ? (« J’écris ton nom… ».) Qu’est-ce que respirer, vivre, être, paraître ? Qu’est-ce qui compte ? ne compte pas ? La métamorphose ? Le passage ? Le passage d’un instant à l’autre ? Qu’est-ce qui est facile ou difficile ? Qu’est-ce que s’immerger ? Qu’est-ce que savoir et qu’est-ce que l’ignorance ? La présence, l’absence ? Masques ? Qu’est-ce que l'« esthétique de la disparition » ? Au profit de quoi ? Qu'est-ce que se perdre ? Gagner ? Perdre ? Qu’est-ce que les anges ? Les fantômes ? Peut-être. Se souvenir, se perdre. Se souvenir être mort. Sincérité ? Mensonge ? Rêve ? Le théâtre ? Qu’est-ce qu’apparaître, alors ? Tout ce désastre. Qu’est-ce qu’après la bataille ? Le réel ? L’illusion ? Est-ce que le cœur ? S’adresser avec le cœur ? Avons-nous un cœur ? Qui a un cœur ? Qui comprend ? Oui. Non. Est-ce que la vérité, qu’est-ce que la vérité qui n’est pas ? As-tu un cœur ? Toi ?
YNG
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