Com Lausanne
La Mort d’Ivan Ilitch
Avec Thomas Gonzalez
Mise en scène et scénographie d’Yves-Noël Genod
Les 3, 4 et 5 décembre 2010
« Le fait esthétique est quelque chose d’aussi évident, d’aussi immédiat, d’aussi indéfinissable que l’amour, que la saveur d’un fruit, que l’eau. Nous sentons la poésie comme nous sentons la présence d’une femme, ou comme nous sentons le voisinage d’une montagne ou d’une baie. Si nous la sentons de façon immédiate, pourquoi la diluer dans d’autres mots qui seront certainement moins forts que nos sentiments. »
Très influencé par Jorge Luis Borges, Yves-Noël Genod propose des performances qui ne parlent de rien. En général, les titres choisis (ici, celui d’une superbe nouvelle de Léon Tolstoï, mais Ivan Illitch (avec deux l) est aussi un penseur de l’écologie politique mort en 2002) rajoutent à l’ambiguïté. Elles ne parlent de rien parce que – premièrement – la beauté est une sensation physique (ou ne sera pas) et parce que – deuxièmement – elles sont adressées. Ainsi, promet Yves-Noël Genod, « c’est vous qui remplirez les cases ». « Le formulaire est vide, vous remplirez les cases et vous ne rendrez pas le formulaire. Vous l’emporterez avec vous. » C’est une administration du bonheur. Ce nouveau spectacle vient d’être créé au festival actOral à Marseille.
Avec Thomas Gonzalez
Mise en scène et scénographie d’Yves-Noël Genod
Les 3, 4 et 5 décembre 2010
« Le fait esthétique est quelque chose d’aussi évident, d’aussi immédiat, d’aussi indéfinissable que l’amour, que la saveur d’un fruit, que l’eau. Nous sentons la poésie comme nous sentons la présence d’une femme, ou comme nous sentons le voisinage d’une montagne ou d’une baie. Si nous la sentons de façon immédiate, pourquoi la diluer dans d’autres mots qui seront certainement moins forts que nos sentiments. »
Très influencé par Jorge Luis Borges, Yves-Noël Genod propose des performances qui ne parlent de rien. En général, les titres choisis (ici, celui d’une superbe nouvelle de Léon Tolstoï, mais Ivan Illitch (avec deux l) est aussi un penseur de l’écologie politique mort en 2002) rajoutent à l’ambiguïté. Elles ne parlent de rien parce que – premièrement – la beauté est une sensation physique (ou ne sera pas) et parce que – deuxièmement – elles sont adressées. Ainsi, promet Yves-Noël Genod, « c’est vous qui remplirez les cases ». « Le formulaire est vide, vous remplirez les cases et vous ne rendrez pas le formulaire. Vous l’emporterez avec vous. » C’est une administration du bonheur. Ce nouveau spectacle vient d’être créé au festival actOral à Marseille.
Labels: marseille lausanne
posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 5:23 AM
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