Sunday, November 18, 2018

P aradis, c'est l'enfer


C'est agréable de sentir — certes à moindre mesure — la folie de Phèdre en moi pour toi. Tu es vraiment miraculeux comme gosse ! Bien sûr, je voudrais passer la minute la vie la nuit la seconde la soirée avec toi (raye, s'il y en a, les mentions inutiles). Je suis arrivé à temps pour le spectacle (le chauffeur, je lui faisais penser à Rod Stewart) que j'adore. Cette fille est génialisssime. C'est curieux de voir le spectacle un peu déformé ou plutôt, comme un palimpseste, de voir aussi la surimpression par transparence, en filigrane, comme sur un billet, de ton beau visage de tout à l'heure dans le clair Marais agrandi aux dimensions de la scène comme sur un tulle ou même, en 3D, comme un piège dans lequel, virtuose, la danseuse rouge se débat. « Elle était un monstre autant qu'un ange », dit-elle. J'écris cette lettre d'amour (ou d'amitié) pendant ce spectacle et je fais bien car ça me calme et, maintenant (après l'aveu), je vois mieux le spectacle en lui-même et moins ton visage irréel de beauté en surimpression. « Je t'aime », dit-on à la fin d'une nouvelle chanson de Paradis, Yvno

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V aste projet


« Laisser le monde exister sans le besoin d’être décrit »

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P hèdre


« On n’a qu’à pleurer jusqu’à mourir. »

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I nside Out


« En fait, tout est constamment fait pour simplifier la personnalité. C’est un besoin administratif qui nous demande en permanence d’énoncer un nom, une date, une identité et si possible toujours la même. Et, en fait, ça, c’est pour des besoin de classification, de traçage, mais ça correspond pas forcément à ce qu’on perçoit à l’intérieur. C’est vraiment une construction, c’est même on va dire une construction récente de vouloir réduire la personnalité à une chose très, très définie, c’est parce que ça simplifie les choses pour tout le monde. Mais au fond, si on se concentre vraiment là-dessus, maintenant, voilà, on rentre en soi-même et on commence à percevoir par qui, par quoi on est habité, on va se rendre compte que cette réduction à un nom, à une personne, elle est faite pour simplifier la vie, mais je pense que la plupart d’entre nous vivent à plusieurs. »

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C ouvrent comme la neige


« Toutes choses couvrent quelque mystère ; toutes choses sont des voiles qui couvrent Dieu. »

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Titre : Mon âme est un espion dans la maison de l’amour

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« L’éparpillement me resserre. »

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