Mon exquise ambiguïté
Mon exquise ambiguïté
Oui, on peut vivre comme Carla Bruni
Nous, on t'soutiendra à rat mort !
Doux Jésus, trouvez-moi un plan banlieues, le mien est tout pourri…
Éteindre la télévision et reprendre une activité normale
…Il regarde des films avec des bagarres, il adore Le Seigneur des Anneaux
Dans les reflets urbains
Moi, j’aime Marseille parce que c’est l’Afrique de la France
Hélèna me dit : « C’est beau ce que tu as écrit, franchement j’étais … Je savais pas quoi dire, j’ai failli laisser l’adjectif en blanc. » Je joue le modeste – et je joue aussi le jaloux de Christophe Atabekian : lui, il raconte des choses banales et c’est passionnant. Un « génie ». La mer, c’est facile d’écrire dessus, c’est tellement un réservoir mystique
Le bonbon comme une petite rustine
Trouver un sens parfait à un brouillon de chanson
Le nom de la mer
La plus obscure clairière qui ait jamais existé
On dit que le spectateur le plus attentif d’un film, c’est l’écran qui est braqué directement sur la source. « Les images se voient plus clairement quand vous n’y êtes pas. »
A sleeping member of an audience
Les joueurs se disputent l’infini / les joueurs se disputent à l’infini
Après que ses plans ont été froissés et ses sommets illuminés par des tubes néons
Jamais il n’y a eu deux minutes – et elles ne reviendront jamais
Les deux minutes ont été bannies de l’orchestre
Parfois il est mieux de ne pas connaître ses parents
Ses parents vieillissant
Articulant le slogan tonitruant
« On accueillera les retardataires avec le plus de fraternité possible. »
L’écho du théâtre
L’oreille, l’ormeau
La grotte sonore
La plupart des hommes ont une idée de la poésie si vague que ce vague même de leur idée est pour eux la définition de la poésie
On croit réfléchir au sens tandis qu’on se borne à le chercher
Elle était là, Ségolène
La peur d’un danger, la peur d’une blessure
– Emporté –
Je prends un livre et je prends un somnifère, calmement
Drôle de grotte
(Le Luchini)
Le Luchini de la télé est là, en vrai. Nous sommes à Paris, dans une drôle de grotte, la grotte parisienne
Très à l’écoute du public
…L’autre est comme mort... – Ah, ah ! – Ben, quand ça vous arrivera, vous rigolerez pas !
Suis-je amoureux ? oui, parce que j’attends
L’hétéro à problèmes, ça va
…J’peux vous l’faire en acteur avignonnais subventionné… (Il imite Marcial)
Que de choses il faut ignorer pour agir
Cadenassage excessif
Il est le miroir du public
Avec un ciel bleu à l’infini pour montrer l’éternité du Moyen-Âge
Dans le grand manoir solitaire
Des oiseaux qui joie faisaient
La grotte de la mémoire, la grotte de l’oubli
Du deuil des fils, mourut le père
Cette grotte avec comme du bleu dans l’ombre…
…Une lumière d’or
Et comme du bleu dans l’ombre
Le comédien a « comme » des masques autour de la tête (tout autour de la tête)
Quel dommage que Perceval soit joué par ce niquedouille sans charme !
Les folles qui dansaient
« Je te donnerai mon corps, je te donnerai ma vie… »
La montagne de la culture
Le trompe-l’œil. La ronde-bosse de la culture, le carton-pâte, le Disneyland de fleurs de la culture
Je rentre chez Roland Barthes : y a que des livres partout, c’est le plus grand intellectuel
« Assieds-toi sur ma bite et causons. », c’est du Genet
La Luchina, faute de s’meubler le derche, elle s’meuble l’esprit !
Accordez-moi le droit, Fabrice, de ne pas avoir d’opinion
Les tartines de beurre du Cabaret-Vert
Public conforté dans sa puissance : les autres, c’est des cons
Quelques poèmes de joie
…Paris, Villebasse ou ville haute ?
Le célèbre moine qui avait rapporté des fleurs à sa femme alors qu’il n’avait pas de femme
Des chevaux dans des décors de métal
D’une façon générale, dans la vie, je cherche pas à conquérir à tout prix
Enfin, j’veux dire : t’as aucune superstition ? Tu crois pas à la chance, tu crois pas aux cartes, tu crois pas aux astres, rien ?
Jeux de jambes
Accessories, etc.
Mais un homme déguisé en hérisson
Un chandelier de chandelles plein
Je n’comprends pas tout / je suis obligé de comprendre
Tout esprit profond avance masqué
Transformer les gens en spectateurs
Presque automatiquement un spectateur
Nuit de juin ! Dix-sept ans !
Les animaux percent le langage
Avec les arbres, les feuilles
Et tout ce qui s’occupe de vivre
« Il marie les pronoms personnels avec une dextérité, il fait des phrases avec « je », « nous », « on » (tout mélangé) : « Je me lève le matin, nous avons moins fumé, on se sent beaucoup mieux. » » Hélèna, à propos du garçon de café, ce matin, au soleil
Le père médecin de Boltanski
« Mon père qui était spécialiste de l’hygiène avait une théorie que je pense vraie : « Il faut être sale dans un monde propre car la saleté protège. » Mon père m’avait dit qu’à la fin du repas, il fallait s’essuyer les mains dans les cheveux pour avoir de beaux cheveux. »
Surpris au soleil dans le parc de Versailles
La Société est générale, le Spectacle aussi
Mille romans se font et se défont, là
Juste pour aller bien
Les vêtements de Mitterrand
Ils travaillent sur le thème de la machine
…D’aller se retrouver face à face avec la nature
Mystérieux à force d’être discrets
L’ombre et la lumière
Cette zone d’elle, cette zone d’elle-même
Nuit pulpeuse – désactiver
La salle du rêve non apprêtée
(Les trains)
Bondir dans un train
On descend dans un pays sans neige
Glacis, glaçage…
Le point des bulles de savon qui brille
Avec les mots encombrés
Parler de quelque chose
Franchir les devantures, les fleuves, les ordres des fleuves
Les adresses paressent sur le fleuve, les biscuits fondent (par le fleuve)
Le texte de lecture est presque aussi réel que le texte de la ville traversée par les deux fleuves
Mais ce qui est dit ainsi est déjà mal dit, trop dit
(La nuit)
Ce que l’on peut retenir de la nuit
Les prisons bruyantes
Des prairies à perte de vue qui descendaient vers la mer
J’utilise la nature et elle m’utilise
Caresse du vent, bruissement des cascades
J’ai lu cinquante pages de La Petite Bijou
Avant de chercher encore le sommeil, tout près de l’aube
Et le visage comme fripé, froissé, de papier
Dans une chambre, dans des draps un peu humides
Trop d’oiseaux chantent
L’aube, bleu cyclo
(C’est dommage)
Je suis dans un pays plein d’aise
Une sensation d’extrême fatigue et d’accablement
Je suis seul dans la chambre aux murs carrés
L’insomnie ronde
Ce serait long à expliquer
Ce fut quand je franchis le Rhône que la sensation a été pure
Les montagnes dentelées
Les champs labourés dans le ciel
Le petit lustre des banlieues
Au contact très doux de la fourrure de l’épaule
C’est très minimal, l’écriture
Bloc de papier à lettres
Le passé… parler… parler du passé parlé
Le col…
À la sortie du métro, c’était toujours le soleil, le ciel bleu du Maroc
(L’ombre chinoise de Modiano)
(Les danseuses accrochées sur morphine)
L’accusation sonore d’un chien dans la voiture
Rire de hyène
Dans les cours de récré, vos enfants pleurent
Elle est belle, l’éducation nationale...
Nicolas, c’est un p’tit bout d’femme au langage cru
Ce week-end, je suis allé en Bretagne et, avec une copine, on a fait du cerf-volant sur la plage
Mon évasion par le couloir des songes
…Préfèrent s’déplacer à vélo
D’une manière générale, non, j’aime bien la télé
Écrire comme à l’île de Ré
Sur le capitalisme « ambiant »
Toucher la nourriture
Marc Jacobs achète du sexe (de temps en temps)
Les garçons veulent pouvoir se rendre dans la chambre des filles
Paris s’ouvre avec tous ses possibles
« C’est l’orgasme final, couchons-nous et, demain, les gouines et les pédales seront le genre humain… »
Toute la nuit à côté de la rose, la rose
Je voulais faire un film sur la région
Et même, on peut dire, j’ai une sensibilité, heu, féminine, tout c’qu’on veut, j’suis quand même un homme
A place to meet
L’oiseau de fer
Le spectacle est ouvert jusqu’à son contraire
On peut accéder à tout, par exemple, là, je suis au Ritz
L’éclatement de la montagne
La masse de strass de la montagne
Rue de mars qui commence
Il repose le petit caméléon
(Comme mon père…)
Les éléphants barrissent
Des éléphanteaux jouent à se pousser du front
Les nouvelles sont mauvaises, forcément. (Car c’est pour « alerter »)
Des parcs de girafes
(« Girafes », acceptable avec deux f)
(«Giraffes »)
Le soir, recouverts de vêtements
Dans la nature d’une pâleur effrayante
Les dessous
Le cadre et la lumière
Vous tournez dans une région ingrate, enfin, dans une ville ingrate
Saint-Étienne
Oh… des loups qui cuisinent, enfin, c’est pas crédible…
La secte de l’oignon
Je vois que vous avez bien écouté le président
And that’s how it goes
L’orchestre commence dans la nuit
Amour, foi, espérance
Fœtus et mort
– Mais vie
L’œil et l’orteil
C’est très beau, le mur vidéo…
Quiconque est séduit est déjà perdu
C’est toi qui a tué le cygne ?
Un jour, vinrent des hommes sur des chevaux perdus
L’invention de la vie et les souvenirs qu’on en a
…Notre Seigneur les transforme, par pitié et par amour…
Témoins au bord de la mort
Le temps est venu
Ton maître t’appelle, rose d’enfer
La rose d’enfer est verte
Les cris de Bénédicte
Kundry : une malédiction
(Le diable la réveille, elle crie)
Le roi, empereur de la tentation
Fiancée du diable
– Payer Régent –
Je ne vomis pas, mais je dors à l’opéra
Par la connaissance, la folie devient sens
Je t’attends de toute éternité
Laisse-moi beurrer ton cœur
Sa malédiction me donne la force
…Sentiers qui, de moi, l’éloignent
Errance, errance, ma compagne
Mais, bon, comme c’était clair dans ma tête que j’arrêtais…
Le liant de la musique
Salut suprême, saint miracle
Misérables, les chevaliers errent sans guide ni courage
Sur la planète gris de feu
Ce sombre cercueil renferme le héros
Quel est votre rapport au téléphone ?
Tête de mort… va mourir !
Est-ce qu’ils seraient libres vendredi pour un dîner ?
Une poche, c’est une voiture
Votre quartier se transforme
Voilà l’école de Justine
L’école primaire
Des déserts diffusés redoutables
La lune avait la même couleur que le sable infini
Le fleuve secret qui purifie les hommes de la mort
Ainsi mouraient les jours
La fraîcheur de l’air et le bruit affairé de la pluie
Ce chien couché sur le fumier
Temple des dieux irrationnels qui dirigent le monde et dont nous ne savons rien
Lente et précieuse goutte de sang
Christophe Atabekian : « C’est le roi des alcool, le Jack Daniel’s, un germs killer, ça sent un peu comme la colle à rustine. »
Au Vietnam, dans un café, si quelqu’un se met à sangloter pour quelque chose, tout le café se met à sangloter pour partager
Dans une maison de transparence
There definitely is truth to the crying clown thing
Happy art is much harder to make
Bruit de moteur d’avion – pourquoi dehors ?
…To be guided and manipulated by fear…
À travers les États-Unis, à travers l’Amérique
Always will be
« Est-ce que t’es allé voir la mer ? » est la phrase qu’on ne peut pas mal dire
J’ai envie d’aller marcher, j’ai envie de voir la montagne, j’ai envie d’avoir la paix et je crois que, ça, je l’aurai
La nature est humaine
L’appétit revient
Manger de bon appétit
La pièce n’est pas assez aboutie pour supporter un montage respectueux
Je l’emmenais ramasser des escargots, mais il pleurait tout le temps car il n’en voyait pas. Alors je m’arrangeais pour qu’il y en ait un ou deux sur son chemin
(Giboulées de mars)
C’est étrange, le mot décrit la chose exacte : ça ressemble à des giboulées de mars et, en effet, nous sommes en mars, même s’il n’y a pas eu d’hiver
Ne pas s’efforcer de réussir et s’adonner aux lois du hasard
Ravir les flocons de neige
Les transpositions d’idées les plus inexplicables
Pour se donner l’illusion de ne pas être seul
La tête comme un réservoir
On peut voir la réalité comme un hasard favorable
Sangloter sottement de bonheur
Au bord de partir, toujours
Hamlet ou la psychiatrie de verre
La vieille joie élémentaire de la pluie
L’ami américain
L’ascenseur dégringole, c’est ma punition, mon humiliation
On appelle aussi les hommes les « mortels »
La commune de Ciel existe bien en Saône-et-Loire mais la rue du Paradis y est inconnue
…Dans un lieu chic de Manhattan tenu encore secret
Le vélo en or avec la sonnette en diamants, ça doit pas être très pratique… – C’est pas pour en faire, il s’en fout, c’est pour avoir le vélo le plus cher du monde
Merci beaucoup. Au revoir, peti’ fleur
… Qui, d’une sainte rosée, humectent prés et bois
Week-end calme
Vous regardez les Parisiens, vous les observez
« Plonger dans la rivière, naviguer loin en plein hiver… »
En montagne ou dans la tête de Paris
Un coucher de soleil vers la lune
Ville archi-gothique (l’heure)
Swiss Life, Radisson SAS Hôtel
Le peuple des noms souterrains
Il faut toujours continuer à faire la cour à sa femme, c’est connu
C’est quoi l’programme ? – Là, c’est cigarette
Un très long développement sur le poisson
Le type tient un poisson dans ses mains et il dit : « Rien n’aura eu lieu que le lieu. »
Comment penser le renouvellement des formes à l’extérieur du cadre de l’avant-garde ?
…Ma ville la plus proche, mais Paris, c’est à six heures d’avion, c’est mille euros à chaque fois
Comme si l’histoire n’était pas possible
Copie de travail éternelle
Les violons discos
La manière de parler de Lyon serait de ne jamais en parler
La manière de savoir sans reconnaître
(Ou reconnaître sans savoir)
Tout bout
Vingt kilomètres d’autoroute sont transformés en parking géant
Radisson SAS Hôtel
Que mangerons-nous dans le futur ?
Oh, comme c’est joli… des vraies plantes…
Le ciel est chargé d’amour, quoiqu’il arrive – ou si souvent
Ne m’abandonne pas, 1999, tissus rose et fil
Des morceaux de viandes, des morceaux de tissus
Fin de la douceur
He disappeared into complete silence
…Que les parents noirs
La nature, je crois, aime les babioles, comme une jeune fille
La bonne volonté d’une fleur
La maison-ciel caresse le bord de la ville, le bord ouest de l’horizon de la ville, pommelé, mamellé et pointu-érigé comme des formes, comme des formes
Les grandes masses du ciel passent au-dessus de la ville
Le paradis est ici, le paradis n’est pas perdu
Les carrières fourmillent, l’ambition brille
Fourmille et brille
« Il y a beaucoup de miroirs » veut dire qu’il y a beaucoup de réalités
Il faut accepter que les gens ne voient pas ce que je vois, vous ne voyez pas ce que je vois – et c’est très bien, il n’y a pas de conflit
Acceptance –
Ce sont des idées bleues, des idées roses, des idées qui passent...
Ce qui serait mieux pour moi que la sculpture, ce serait les vraies personnes, c’est-à-dire introduire les visiteurs dans une maison vide
Évidemment, quand on constate que le passé disparaît
Les mots sont de telles options (intonations)
Ce n’était pas une jeunesse dorée, mais c’était une maison dorée
Il y a une grande différence, c’est que le sculpteur touche ses sculptures, mais pas le public
Les champions du monde de matchs amicaux
À l’époque d’aujourd’hui
Les vestiges d’anciennes cités
L’œil de Dieu, que risque-t-il donc de révéler ? Qu’a-t-il pu photographier ?
Les arbres en bourgeons du jardin des Tuileries
Le dos des statues
Cette dureté envers soi
La drôlerie de la culture
Dès le matin, le désespoir
Le chien danois a toujours un truc à montrer dans un bar
Dire qu’une étoile a la forme d’une main
Repartir dedans
Ça nous plaît, l’illusion d’un désir
Avoir quelque chose de frais dans le frigo
Ce soir, Mathias a été odieux
Disons qu’avec Loïc, on a été bêtes ensemble
Flowers also in hell
Only imagination is real
It is because death has first possessed (his) imagination
Les grosses boules de chagrin noir
(À moudre ou à éclater)
Les petits arbres des villes
C’est quoi l’eau ? ça représente quoi ? l’énergie
Ouvrez les yeux, la nature
C’est pas grave, c’est juste pour voir sa tête et ça valait l’coup
Au bruit des pas s’ajouta le bruit de la pluie
Devenir fort et fort
Le roi sans royaume
Cette mère adolescente
(La fraise)
The strawberry, no matter where it’s hidden
Les écrivains nous donnent à lire leur coffret
Il n’est point de pot qui ne trouve son couvercle
Fermeture douce, ouverture douce
La théologie protège les terres
Elle chante que dans des grottes ?
Et puis elle est manipulé par un sale type, aussi
La maison qui saignait
Une mongolienne lisait un livre
La ville incroyable
Papier journal mouillé et séché et mis ensemble puis on le détache, le papier journal jauni, vieilli comme des feuilles de thé, des vêtements de thé
Que de grandes capitales ont péri sous la poussière et la neige...
Un ouvrier blessé sur le front est revenu à l’usine
La neige tombe de rien
Un miracle inouï
Sur la scène du théâtre russe
Un cliché
Sous la lune, à l’heure tardive
Vous n’avez qu’à adapter Lénine à la physique
Éternelle histoire. On n’arrête pas la vie
Homme morose
Le décor humain
Un pas de côté équivaudra à une tentative d’évasion
Je ne vois désormais, dans les yeux, que les reflets de l’âme
Je crois qu’une fois licencié, je viendrais, la nuit, rôder…
Je suis revenu dehors
(Ma vie russe)
Dans mon immeuble, il y a un piano
Le ciel est si bas sur la dune
Elle est très belle, Chantal Sébire
Moi, j’ai envie d’un compagnon à quatre pattes
Je suis où ?
Eh, oui, chaque problème a sa solution ; malheureusement chaque solution pose problème
(Color / odor)
La mer qui est un jardin, j’en avais parlé naturellement
Mais pas que la mer, dans le noir
Les odeurs et les poisons came...
Venaient comme de Poséidon
Tout me semble perçu comme au travers d’une eau tremblée
Une femme avec un manteau lourd de fourrure
My feelings are too scary
You’re very beautiful… – And you’re very rich
Sleep, sleep deeper
Valentino, tout est splendide
Le canard à l’orange
Le tailleur rose fushia en vitrine comme une fleur
Les escaliers en dentelles
Le désert de Borges
Les marionnettes, les belles marionnettes
Le zoo sous la pluie
Avec les animaux
Les otaries
Et les pingouins dans le bleu
Cette différence si étrange, cette attirance
Le drama
Elle se lève et elle marche comme dans un palace bleu de nuit
Alice hélicoïdale
Elle lui dit exactement, dans les arbres et les monstres
A very charming way of telling things
(Excuse my French)
Everything seems to be floating
La femme voulait changer
On est dans le trou de la ville
Impression renforcée par le soleil
Faites flamber les images
Les jeunes nouveaux riches, enfin, ceux qui commencent à gagner un peu d’oseille…
Par quelle frontière va-t-il rentrer ?
Par quelle page ?
Mowgli
L’important pour le poète, c’est de découvrir le lieu le plus lointain
C’est le plus vrai
Je laisse la nuit grimper autour de l’écran blanc
Je mange quoi ? du pain aux châtaignes
(Gingle) vague rose
Adepte de la chirurgie esthétique
L’avis de Mouloud
Les cochons semblaient perdus d’espoir
Les boules de gui comme à Noël
Dans la confusion, ce qui se remarque
L’oppression pure touche le ciel
La monstruosité de la beauté
L’invention moderne… de l’invention
Mauvaise aumône
La traversée, sur un bateau grinçant
Le camion intitulé : « Bière de Paris ». Ce sont les mots qui te frappent car il te fonce dessus. Tu penses : « Le chauffeur doit être aussi saoul que sa cargaison. » C’est le matin
Les ciels tressés comme des tableaux, vraiment
Avec ces clochers particuliers
Un délicat dépôt d’une religion, d’une religion momentanée
(Les ciels)
La victuaille des ciels
Plaines graves, graphiques, du Nord
Pics enneigés, terrils blancs, en haut
Les clochers pointent la flèche
Uniquement la flèche
La flèche indique : « Là-haut. »
Entretissage
La pluie dans l’univers désolé
Avec le tracé qui s’efface
Des routes en béton luisantes comme des rivières
Des rivières de serpents
Les flèches sombres ont presque du goût
(Dirigées vers le haut)
L’espace de plus en plus vaste
Avec de la ouate animale
Celle, grise, celle qui change d’humeur
On a un panorama, à cause de la vitesse, de la vraie vie sur terre
La vie sur terre, les transports
Les nuages nagent comme des chiens virtuels à contre-courant
Dans l’espace de l’amour de la terre
Une usine parfaite, une maison en construction
On trouve, trouble la fabrique de nuages, les immenses fenêtres comme en puissance
La nourriture saute de l’assiette selon la forme qu’elle a
La nuit hantée par les lions
Grandes tranchées dues au ciel
Un canard de ses dix doigts
Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague
Mais j’avais quand même envie que tu viennes une fois, mais tu es trop blessée
De l’amour qu’on ne sait pas ce que c’est
D’accord, mais il faut que je rappelle les gens qui ont trouvé le corps
L’élégance chargée d’amour
Les menaces du monde moderne
Les décisions du monde moderne
Les menaces, les décisions du monde moderne
Une histoire de bonne femme, mais très bien racontée
C’est très émouvant, le Nord
Le cœur se serre
Le canal qui va à Charleroi
La boue, le froid
…Pompier ou un style ainsi
Le personnel de bord
On mange ensemble ?
Des gens gris comme le silence
La vie graduée, graduelle
La vie pure
Jeux d’embellissement
Les frissons
C’est fou, la ville, ce qui se présente comme un non événement
Yves-Noël Genod, février / mars 2008.
Oui, on peut vivre comme Carla Bruni
Nous, on t'soutiendra à rat mort !
Doux Jésus, trouvez-moi un plan banlieues, le mien est tout pourri…
Éteindre la télévision et reprendre une activité normale
…Il regarde des films avec des bagarres, il adore Le Seigneur des Anneaux
Dans les reflets urbains
Moi, j’aime Marseille parce que c’est l’Afrique de la France
Hélèna me dit : « C’est beau ce que tu as écrit, franchement j’étais … Je savais pas quoi dire, j’ai failli laisser l’adjectif en blanc. » Je joue le modeste – et je joue aussi le jaloux de Christophe Atabekian : lui, il raconte des choses banales et c’est passionnant. Un « génie ». La mer, c’est facile d’écrire dessus, c’est tellement un réservoir mystique
Le bonbon comme une petite rustine
Trouver un sens parfait à un brouillon de chanson
Le nom de la mer
La plus obscure clairière qui ait jamais existé
On dit que le spectateur le plus attentif d’un film, c’est l’écran qui est braqué directement sur la source. « Les images se voient plus clairement quand vous n’y êtes pas. »
A sleeping member of an audience
Les joueurs se disputent l’infini / les joueurs se disputent à l’infini
Après que ses plans ont été froissés et ses sommets illuminés par des tubes néons
Jamais il n’y a eu deux minutes – et elles ne reviendront jamais
Les deux minutes ont été bannies de l’orchestre
Parfois il est mieux de ne pas connaître ses parents
Ses parents vieillissant
Articulant le slogan tonitruant
« On accueillera les retardataires avec le plus de fraternité possible. »
L’écho du théâtre
L’oreille, l’ormeau
La grotte sonore
La plupart des hommes ont une idée de la poésie si vague que ce vague même de leur idée est pour eux la définition de la poésie
On croit réfléchir au sens tandis qu’on se borne à le chercher
Elle était là, Ségolène
La peur d’un danger, la peur d’une blessure
– Emporté –
Je prends un livre et je prends un somnifère, calmement
Drôle de grotte
(Le Luchini)
Le Luchini de la télé est là, en vrai. Nous sommes à Paris, dans une drôle de grotte, la grotte parisienne
Très à l’écoute du public
…L’autre est comme mort... – Ah, ah ! – Ben, quand ça vous arrivera, vous rigolerez pas !
Suis-je amoureux ? oui, parce que j’attends
L’hétéro à problèmes, ça va
…J’peux vous l’faire en acteur avignonnais subventionné… (Il imite Marcial)
Que de choses il faut ignorer pour agir
Cadenassage excessif
Il est le miroir du public
Avec un ciel bleu à l’infini pour montrer l’éternité du Moyen-Âge
Dans le grand manoir solitaire
Des oiseaux qui joie faisaient
La grotte de la mémoire, la grotte de l’oubli
Du deuil des fils, mourut le père
Cette grotte avec comme du bleu dans l’ombre…
…Une lumière d’or
Et comme du bleu dans l’ombre
Le comédien a « comme » des masques autour de la tête (tout autour de la tête)
Quel dommage que Perceval soit joué par ce niquedouille sans charme !
Les folles qui dansaient
« Je te donnerai mon corps, je te donnerai ma vie… »
La montagne de la culture
Le trompe-l’œil. La ronde-bosse de la culture, le carton-pâte, le Disneyland de fleurs de la culture
Je rentre chez Roland Barthes : y a que des livres partout, c’est le plus grand intellectuel
« Assieds-toi sur ma bite et causons. », c’est du Genet
La Luchina, faute de s’meubler le derche, elle s’meuble l’esprit !
Accordez-moi le droit, Fabrice, de ne pas avoir d’opinion
Les tartines de beurre du Cabaret-Vert
Public conforté dans sa puissance : les autres, c’est des cons
Quelques poèmes de joie
…Paris, Villebasse ou ville haute ?
Le célèbre moine qui avait rapporté des fleurs à sa femme alors qu’il n’avait pas de femme
Des chevaux dans des décors de métal
D’une façon générale, dans la vie, je cherche pas à conquérir à tout prix
Enfin, j’veux dire : t’as aucune superstition ? Tu crois pas à la chance, tu crois pas aux cartes, tu crois pas aux astres, rien ?
Jeux de jambes
Accessories, etc.
Mais un homme déguisé en hérisson
Un chandelier de chandelles plein
Je n’comprends pas tout / je suis obligé de comprendre
Tout esprit profond avance masqué
Transformer les gens en spectateurs
Presque automatiquement un spectateur
Nuit de juin ! Dix-sept ans !
Les animaux percent le langage
Avec les arbres, les feuilles
Et tout ce qui s’occupe de vivre
« Il marie les pronoms personnels avec une dextérité, il fait des phrases avec « je », « nous », « on » (tout mélangé) : « Je me lève le matin, nous avons moins fumé, on se sent beaucoup mieux. » » Hélèna, à propos du garçon de café, ce matin, au soleil
Le père médecin de Boltanski
« Mon père qui était spécialiste de l’hygiène avait une théorie que je pense vraie : « Il faut être sale dans un monde propre car la saleté protège. » Mon père m’avait dit qu’à la fin du repas, il fallait s’essuyer les mains dans les cheveux pour avoir de beaux cheveux. »
Surpris au soleil dans le parc de Versailles
La Société est générale, le Spectacle aussi
Mille romans se font et se défont, là
Juste pour aller bien
Les vêtements de Mitterrand
Ils travaillent sur le thème de la machine
…D’aller se retrouver face à face avec la nature
Mystérieux à force d’être discrets
L’ombre et la lumière
Cette zone d’elle, cette zone d’elle-même
Nuit pulpeuse – désactiver
La salle du rêve non apprêtée
(Les trains)
Bondir dans un train
On descend dans un pays sans neige
Glacis, glaçage…
Le point des bulles de savon qui brille
Avec les mots encombrés
Parler de quelque chose
Franchir les devantures, les fleuves, les ordres des fleuves
Les adresses paressent sur le fleuve, les biscuits fondent (par le fleuve)
Le texte de lecture est presque aussi réel que le texte de la ville traversée par les deux fleuves
Mais ce qui est dit ainsi est déjà mal dit, trop dit
(La nuit)
Ce que l’on peut retenir de la nuit
Les prisons bruyantes
Des prairies à perte de vue qui descendaient vers la mer
J’utilise la nature et elle m’utilise
Caresse du vent, bruissement des cascades
J’ai lu cinquante pages de La Petite Bijou
Avant de chercher encore le sommeil, tout près de l’aube
Et le visage comme fripé, froissé, de papier
Dans une chambre, dans des draps un peu humides
Trop d’oiseaux chantent
L’aube, bleu cyclo
(C’est dommage)
Je suis dans un pays plein d’aise
Une sensation d’extrême fatigue et d’accablement
Je suis seul dans la chambre aux murs carrés
L’insomnie ronde
Ce serait long à expliquer
Ce fut quand je franchis le Rhône que la sensation a été pure
Les montagnes dentelées
Les champs labourés dans le ciel
Le petit lustre des banlieues
Au contact très doux de la fourrure de l’épaule
C’est très minimal, l’écriture
Bloc de papier à lettres
Le passé… parler… parler du passé parlé
Le col…
À la sortie du métro, c’était toujours le soleil, le ciel bleu du Maroc
(L’ombre chinoise de Modiano)
(Les danseuses accrochées sur morphine)
L’accusation sonore d’un chien dans la voiture
Rire de hyène
Dans les cours de récré, vos enfants pleurent
Elle est belle, l’éducation nationale...
Nicolas, c’est un p’tit bout d’femme au langage cru
Ce week-end, je suis allé en Bretagne et, avec une copine, on a fait du cerf-volant sur la plage
Mon évasion par le couloir des songes
…Préfèrent s’déplacer à vélo
D’une manière générale, non, j’aime bien la télé
Écrire comme à l’île de Ré
Sur le capitalisme « ambiant »
Toucher la nourriture
Marc Jacobs achète du sexe (de temps en temps)
Les garçons veulent pouvoir se rendre dans la chambre des filles
Paris s’ouvre avec tous ses possibles
« C’est l’orgasme final, couchons-nous et, demain, les gouines et les pédales seront le genre humain… »
Toute la nuit à côté de la rose, la rose
Je voulais faire un film sur la région
Et même, on peut dire, j’ai une sensibilité, heu, féminine, tout c’qu’on veut, j’suis quand même un homme
A place to meet
L’oiseau de fer
Le spectacle est ouvert jusqu’à son contraire
On peut accéder à tout, par exemple, là, je suis au Ritz
L’éclatement de la montagne
La masse de strass de la montagne
Rue de mars qui commence
Il repose le petit caméléon
(Comme mon père…)
Les éléphants barrissent
Des éléphanteaux jouent à se pousser du front
Les nouvelles sont mauvaises, forcément. (Car c’est pour « alerter »)
Des parcs de girafes
(« Girafes », acceptable avec deux f)
(«Giraffes »)
Le soir, recouverts de vêtements
Dans la nature d’une pâleur effrayante
Les dessous
Le cadre et la lumière
Vous tournez dans une région ingrate, enfin, dans une ville ingrate
Saint-Étienne
Oh… des loups qui cuisinent, enfin, c’est pas crédible…
La secte de l’oignon
Je vois que vous avez bien écouté le président
And that’s how it goes
L’orchestre commence dans la nuit
Amour, foi, espérance
Fœtus et mort
– Mais vie
L’œil et l’orteil
C’est très beau, le mur vidéo…
Quiconque est séduit est déjà perdu
C’est toi qui a tué le cygne ?
Un jour, vinrent des hommes sur des chevaux perdus
L’invention de la vie et les souvenirs qu’on en a
…Notre Seigneur les transforme, par pitié et par amour…
Témoins au bord de la mort
Le temps est venu
Ton maître t’appelle, rose d’enfer
La rose d’enfer est verte
Les cris de Bénédicte
Kundry : une malédiction
(Le diable la réveille, elle crie)
Le roi, empereur de la tentation
Fiancée du diable
– Payer Régent –
Je ne vomis pas, mais je dors à l’opéra
Par la connaissance, la folie devient sens
Je t’attends de toute éternité
Laisse-moi beurrer ton cœur
Sa malédiction me donne la force
…Sentiers qui, de moi, l’éloignent
Errance, errance, ma compagne
Mais, bon, comme c’était clair dans ma tête que j’arrêtais…
Le liant de la musique
Salut suprême, saint miracle
Misérables, les chevaliers errent sans guide ni courage
Sur la planète gris de feu
Ce sombre cercueil renferme le héros
Quel est votre rapport au téléphone ?
Tête de mort… va mourir !
Est-ce qu’ils seraient libres vendredi pour un dîner ?
Une poche, c’est une voiture
Votre quartier se transforme
Voilà l’école de Justine
L’école primaire
Des déserts diffusés redoutables
La lune avait la même couleur que le sable infini
Le fleuve secret qui purifie les hommes de la mort
Ainsi mouraient les jours
La fraîcheur de l’air et le bruit affairé de la pluie
Ce chien couché sur le fumier
Temple des dieux irrationnels qui dirigent le monde et dont nous ne savons rien
Lente et précieuse goutte de sang
Christophe Atabekian : « C’est le roi des alcool, le Jack Daniel’s, un germs killer, ça sent un peu comme la colle à rustine. »
Au Vietnam, dans un café, si quelqu’un se met à sangloter pour quelque chose, tout le café se met à sangloter pour partager
Dans une maison de transparence
There definitely is truth to the crying clown thing
Happy art is much harder to make
Bruit de moteur d’avion – pourquoi dehors ?
…To be guided and manipulated by fear…
À travers les États-Unis, à travers l’Amérique
Always will be
« Est-ce que t’es allé voir la mer ? » est la phrase qu’on ne peut pas mal dire
J’ai envie d’aller marcher, j’ai envie de voir la montagne, j’ai envie d’avoir la paix et je crois que, ça, je l’aurai
La nature est humaine
L’appétit revient
Manger de bon appétit
La pièce n’est pas assez aboutie pour supporter un montage respectueux
Je l’emmenais ramasser des escargots, mais il pleurait tout le temps car il n’en voyait pas. Alors je m’arrangeais pour qu’il y en ait un ou deux sur son chemin
(Giboulées de mars)
C’est étrange, le mot décrit la chose exacte : ça ressemble à des giboulées de mars et, en effet, nous sommes en mars, même s’il n’y a pas eu d’hiver
Ne pas s’efforcer de réussir et s’adonner aux lois du hasard
Ravir les flocons de neige
Les transpositions d’idées les plus inexplicables
Pour se donner l’illusion de ne pas être seul
La tête comme un réservoir
On peut voir la réalité comme un hasard favorable
Sangloter sottement de bonheur
Au bord de partir, toujours
Hamlet ou la psychiatrie de verre
La vieille joie élémentaire de la pluie
L’ami américain
L’ascenseur dégringole, c’est ma punition, mon humiliation
On appelle aussi les hommes les « mortels »
La commune de Ciel existe bien en Saône-et-Loire mais la rue du Paradis y est inconnue
…Dans un lieu chic de Manhattan tenu encore secret
Le vélo en or avec la sonnette en diamants, ça doit pas être très pratique… – C’est pas pour en faire, il s’en fout, c’est pour avoir le vélo le plus cher du monde
Merci beaucoup. Au revoir, peti’ fleur
… Qui, d’une sainte rosée, humectent prés et bois
Week-end calme
Vous regardez les Parisiens, vous les observez
« Plonger dans la rivière, naviguer loin en plein hiver… »
En montagne ou dans la tête de Paris
Un coucher de soleil vers la lune
Ville archi-gothique (l’heure)
Swiss Life, Radisson SAS Hôtel
Le peuple des noms souterrains
Il faut toujours continuer à faire la cour à sa femme, c’est connu
C’est quoi l’programme ? – Là, c’est cigarette
Un très long développement sur le poisson
Le type tient un poisson dans ses mains et il dit : « Rien n’aura eu lieu que le lieu. »
Comment penser le renouvellement des formes à l’extérieur du cadre de l’avant-garde ?
…Ma ville la plus proche, mais Paris, c’est à six heures d’avion, c’est mille euros à chaque fois
Comme si l’histoire n’était pas possible
Copie de travail éternelle
Les violons discos
La manière de parler de Lyon serait de ne jamais en parler
La manière de savoir sans reconnaître
(Ou reconnaître sans savoir)
Tout bout
Vingt kilomètres d’autoroute sont transformés en parking géant
Radisson SAS Hôtel
Que mangerons-nous dans le futur ?
Oh, comme c’est joli… des vraies plantes…
Le ciel est chargé d’amour, quoiqu’il arrive – ou si souvent
Ne m’abandonne pas, 1999, tissus rose et fil
Des morceaux de viandes, des morceaux de tissus
Fin de la douceur
He disappeared into complete silence
…Que les parents noirs
La nature, je crois, aime les babioles, comme une jeune fille
La bonne volonté d’une fleur
La maison-ciel caresse le bord de la ville, le bord ouest de l’horizon de la ville, pommelé, mamellé et pointu-érigé comme des formes, comme des formes
Les grandes masses du ciel passent au-dessus de la ville
Le paradis est ici, le paradis n’est pas perdu
Les carrières fourmillent, l’ambition brille
Fourmille et brille
« Il y a beaucoup de miroirs » veut dire qu’il y a beaucoup de réalités
Il faut accepter que les gens ne voient pas ce que je vois, vous ne voyez pas ce que je vois – et c’est très bien, il n’y a pas de conflit
Acceptance –
Ce sont des idées bleues, des idées roses, des idées qui passent...
Ce qui serait mieux pour moi que la sculpture, ce serait les vraies personnes, c’est-à-dire introduire les visiteurs dans une maison vide
Évidemment, quand on constate que le passé disparaît
Les mots sont de telles options (intonations)
Ce n’était pas une jeunesse dorée, mais c’était une maison dorée
Il y a une grande différence, c’est que le sculpteur touche ses sculptures, mais pas le public
Les champions du monde de matchs amicaux
À l’époque d’aujourd’hui
Les vestiges d’anciennes cités
L’œil de Dieu, que risque-t-il donc de révéler ? Qu’a-t-il pu photographier ?
Les arbres en bourgeons du jardin des Tuileries
Le dos des statues
Cette dureté envers soi
La drôlerie de la culture
Dès le matin, le désespoir
Le chien danois a toujours un truc à montrer dans un bar
Dire qu’une étoile a la forme d’une main
Repartir dedans
Ça nous plaît, l’illusion d’un désir
Avoir quelque chose de frais dans le frigo
Ce soir, Mathias a été odieux
Disons qu’avec Loïc, on a été bêtes ensemble
Flowers also in hell
Only imagination is real
It is because death has first possessed (his) imagination
Les grosses boules de chagrin noir
(À moudre ou à éclater)
Les petits arbres des villes
C’est quoi l’eau ? ça représente quoi ? l’énergie
Ouvrez les yeux, la nature
C’est pas grave, c’est juste pour voir sa tête et ça valait l’coup
Au bruit des pas s’ajouta le bruit de la pluie
Devenir fort et fort
Le roi sans royaume
Cette mère adolescente
(La fraise)
The strawberry, no matter where it’s hidden
Les écrivains nous donnent à lire leur coffret
Il n’est point de pot qui ne trouve son couvercle
Fermeture douce, ouverture douce
La théologie protège les terres
Elle chante que dans des grottes ?
Et puis elle est manipulé par un sale type, aussi
La maison qui saignait
Une mongolienne lisait un livre
La ville incroyable
Papier journal mouillé et séché et mis ensemble puis on le détache, le papier journal jauni, vieilli comme des feuilles de thé, des vêtements de thé
Que de grandes capitales ont péri sous la poussière et la neige...
Un ouvrier blessé sur le front est revenu à l’usine
La neige tombe de rien
Un miracle inouï
Sur la scène du théâtre russe
Un cliché
Sous la lune, à l’heure tardive
Vous n’avez qu’à adapter Lénine à la physique
Éternelle histoire. On n’arrête pas la vie
Homme morose
Le décor humain
Un pas de côté équivaudra à une tentative d’évasion
Je ne vois désormais, dans les yeux, que les reflets de l’âme
Je crois qu’une fois licencié, je viendrais, la nuit, rôder…
Je suis revenu dehors
(Ma vie russe)
Dans mon immeuble, il y a un piano
Le ciel est si bas sur la dune
Elle est très belle, Chantal Sébire
Moi, j’ai envie d’un compagnon à quatre pattes
Je suis où ?
Eh, oui, chaque problème a sa solution ; malheureusement chaque solution pose problème
(Color / odor)
La mer qui est un jardin, j’en avais parlé naturellement
Mais pas que la mer, dans le noir
Les odeurs et les poisons came...
Venaient comme de Poséidon
Tout me semble perçu comme au travers d’une eau tremblée
Une femme avec un manteau lourd de fourrure
My feelings are too scary
You’re very beautiful… – And you’re very rich
Sleep, sleep deeper
Valentino, tout est splendide
Le canard à l’orange
Le tailleur rose fushia en vitrine comme une fleur
Les escaliers en dentelles
Le désert de Borges
Les marionnettes, les belles marionnettes
Le zoo sous la pluie
Avec les animaux
Les otaries
Et les pingouins dans le bleu
Cette différence si étrange, cette attirance
Le drama
Elle se lève et elle marche comme dans un palace bleu de nuit
Alice hélicoïdale
Elle lui dit exactement, dans les arbres et les monstres
A very charming way of telling things
(Excuse my French)
Everything seems to be floating
La femme voulait changer
On est dans le trou de la ville
Impression renforcée par le soleil
Faites flamber les images
Les jeunes nouveaux riches, enfin, ceux qui commencent à gagner un peu d’oseille…
Par quelle frontière va-t-il rentrer ?
Par quelle page ?
Mowgli
L’important pour le poète, c’est de découvrir le lieu le plus lointain
C’est le plus vrai
Je laisse la nuit grimper autour de l’écran blanc
Je mange quoi ? du pain aux châtaignes
(Gingle) vague rose
Adepte de la chirurgie esthétique
L’avis de Mouloud
Les cochons semblaient perdus d’espoir
Les boules de gui comme à Noël
Dans la confusion, ce qui se remarque
L’oppression pure touche le ciel
La monstruosité de la beauté
L’invention moderne… de l’invention
Mauvaise aumône
La traversée, sur un bateau grinçant
Le camion intitulé : « Bière de Paris ». Ce sont les mots qui te frappent car il te fonce dessus. Tu penses : « Le chauffeur doit être aussi saoul que sa cargaison. » C’est le matin
Les ciels tressés comme des tableaux, vraiment
Avec ces clochers particuliers
Un délicat dépôt d’une religion, d’une religion momentanée
(Les ciels)
La victuaille des ciels
Plaines graves, graphiques, du Nord
Pics enneigés, terrils blancs, en haut
Les clochers pointent la flèche
Uniquement la flèche
La flèche indique : « Là-haut. »
Entretissage
La pluie dans l’univers désolé
Avec le tracé qui s’efface
Des routes en béton luisantes comme des rivières
Des rivières de serpents
Les flèches sombres ont presque du goût
(Dirigées vers le haut)
L’espace de plus en plus vaste
Avec de la ouate animale
Celle, grise, celle qui change d’humeur
On a un panorama, à cause de la vitesse, de la vraie vie sur terre
La vie sur terre, les transports
Les nuages nagent comme des chiens virtuels à contre-courant
Dans l’espace de l’amour de la terre
Une usine parfaite, une maison en construction
On trouve, trouble la fabrique de nuages, les immenses fenêtres comme en puissance
La nourriture saute de l’assiette selon la forme qu’elle a
La nuit hantée par les lions
Grandes tranchées dues au ciel
Un canard de ses dix doigts
Avec la mer du Nord pour dernier terrain vague
Mais j’avais quand même envie que tu viennes une fois, mais tu es trop blessée
De l’amour qu’on ne sait pas ce que c’est
D’accord, mais il faut que je rappelle les gens qui ont trouvé le corps
L’élégance chargée d’amour
Les menaces du monde moderne
Les décisions du monde moderne
Les menaces, les décisions du monde moderne
Une histoire de bonne femme, mais très bien racontée
C’est très émouvant, le Nord
Le cœur se serre
Le canal qui va à Charleroi
La boue, le froid
…Pompier ou un style ainsi
Le personnel de bord
On mange ensemble ?
Des gens gris comme le silence
La vie graduée, graduelle
La vie pure
Jeux d’embellissement
Les frissons
C’est fou, la ville, ce qui se présente comme un non événement
Yves-Noël Genod, février / mars 2008.