J'ai peint très tardivement la gouache, aussi lumières et menus détails se perdent dans le temps.
Il y avait le sujet du surgissement bienveillant dans un cadre généreux.
J'avais deux autres scènes possibles (conservées par des petits dessins) :
— celle où vous êtes debout dans l'observation des gouaches et vous lisez à voix haute, les textes qui y figurent.
— celle où vous êtes assis devant une desserte de fruits et où Houellebecq nous dit qu'il faut sentir vivant l'auteur dans son œuvre, qu'importe si le livre est bien écrit...
Ça pourrait être ça, l’affiche qu’on mettrait sur le panneau, ça irait très bien…
Et l'agrandissement est une idée qui convient au travail, les gouaches sont pensées comme des maquettes (de peinture, de mise en scène où la vie se rejoue)
Toutes mes condoléances pour la perte qui vous accable.
Je viens d’aller voir mes parents.
Ils ont très peur de la mort (et de la maladie) et moi avec eux. On a peur de ne pas être à la hauteur… Alors, cette phrase, je la garde, bien sûr, je l’avais gardée, « En aimant, en aimant plus tout, tout devient plus calme »
(et je l’envoie à mes parents).
Merci, votre réponse me touche, votre attention et vos jolis mots comme dans la peinture.
Peut être que le vrai progrès est d'aimer toujours plus...
Je viens d’arriver à Lyon.
J’admire le perfect timing de votre envoi qui m’accueille
et dans la verdure fraîche de votre printemps permanent (même mourant).
Votre théâtre va nous passionner, on va être très heureux.
PS : Je pense vous avoir submergé de plusieurs messages hier après midi, la connexion du net est parfois incertaine dans les arbres ...
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