Tuesday, February 08, 2011

Si tu cherches encore de jeunes acteurs/actrices bruxellois emplumées, déplumées, nudistes, poètes, motivés, de plus ou moins bon goût... je connais quelques specimens qui seraient ravis de te rencontrer.



En fait, je vois passer des solitudes, des solitudes... Je cherche maintenant des couples, des trouples, des duos, des duettistes, des gens qui s'amusent ensemble, des familles entières, des bandes de copains (nudistes, oui, si possible – et beaux...)

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Comédie Française

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Charles Chemin

Au fait, et Bruxelles, tu y es déjà passé ou bien ?



Salut Yves-Noël,
en fait je n'y suis pas passé, beaucoup d'histoires de planning, les répétitions pour ce projet au Festival de Bregenz sont maintenant prévues à Paris et Bruxelles en mai !!!
Donc, je n'y passerai pas tout de suite...
J'en suis très triste, j'aurais beaucoup aimé venir travailler avec toi. Depuis ton Hamlet à la Ménagerie de verre, par lequel j'ai été bouleversé de manière très vraie et très libre, j'ai très envie de travailler avec toi un jour !
Je t'embrasse,
C.



Ah, oui, ce serait chouette, cher Charles Chemin ! (au joli nom : en attendant : bonne route !) Bises

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Vague à l'âme

Je te trouve très mignon, mais j'en ai marre de faire passer des auditions – je donne beaucoup pour peu de rencontres, je ne vois passer que des solitudes... J'avais trouvé une astuce en auditionnant aujourd'hui un danseur qui aurait pu venir avec sa femme et son bébé, ce qui aurait montré un lien (que les gens ne sont pas tout seuls), mais, finalement, à la fin de la journée, il s'est souvenu que sa femme n'était finalement pas libre... Il me faut trouver d'autres idées... Mais dans la vie (quand la vie reprendra ses droits), j'aurais, je crois, beaucoup de plaisir à te rencontrer...

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Le Goût des jardins sur les choses

Apprends cet extrait de poème (que je trouve dans « Libé » d'aujourd'hui, d'Andrée Chedid qui vient de mourir) :


Je te donne trois mouettes
La pulpe d’un fruit
Le goût des jardins sur les choses
La verte étoile d’un étang
Le rire bleu de la barque
La froide racine du roseau
Je te donne trois mouettes
La pulpe d’un fruit
De l’aube entre les doigts
De l’ombre entre les tempes
Je te donne trois mouettes
Et le goût de l’oubli



« Le goût des jardins sur les choses » : c'est comme si on avait saupoudré des fruits, des arbres et de l'eau sur le réel, pour l'améliorer.


Voici aussi une autre citation d'elle :

« Vivre en poésie, ce n’est pas renoncer ; c’est se garder à la lisière de l’apparent et du réel, sachant qu’on ne pourra jamais réconcilier, ni circonscrire. »

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