«
lundi, 27 juin 2011
La vie d'artisteIl y aurait tant à raconter, mais je n’écris plus que de la musique. Oublié le roman, ou dans un coin de l’avenir. Je n’ai jamais tant fait de musique, depuis, je ne sais plus, deux ou trois mois, presque tous les jours. Et ma technique est encore si imparfaite. David écoute et commente en musicien, quelques mots, des remarques précises.
Et cette idée soudaine de partir, dès septembre, aller vivre ailleurs, trois ans, six ans, dégager.
J’écoute les
Métamorphoses de Strauss, après
La Vie d’artiste dans un vieil enregistrement de l’orchestre de la radio de Vienne.
Walid continue de rêver ses personnages, son roman, des photos du quartier de la Défense où il travaille, et Ronnie, personnage qui a fait irruption dans l’appartement le temps d’une séance de photos au micro, devant le clavier, devant le poster au grand ciel gris où plane un oiseau.
Camille, avant son départ, laisse une phrase, une pensée à chacun de ses amis, celle-ci par exemple: « Maintenant je vais te leur faire le boniment sur la vie. Ils savent. Maintenant je vais te leur affirmer que chaque être vit et respire et que c’est déjà beaucoup. Ils savent. Maintenant je vais te leur parler de la vacuité de vivre, de respirer. Ils savent. Maintenant je vais te leur affirmer que c’est déjà beaucoup. Imbécile que je suis. Ils savent. Demeuré. Ils savent aussi. » »
Labels: citation