Monday, December 19, 2016

« l’art est une mnémotechnie du beau »

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« Non, ne pleurez pas, ce n’est pas triste, en rien, en aucun cas. Il s’agit de vous et pas de vous, oubliez votre personne, ça n’a aucune importance. Il ne faut pas se prendre pour un héros. Vous êtes rien. C’est ce qui me plaît. Restez comme ça. Ne changez pas. Restez. »


« Et puis elle dit : comment faire pour écrire le mot éternité, comment faire pour ne pas l’écrire, on ne peut pas, vous êtes d’accord, il faut trouver autre chose. »

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Titre pour un roman (ou un recueil ou un spectacle) : 
Ce nom d’emprunt

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T ous les étés


« Je regarde la hauteur des fenêtres, le rose pâle des rideaux brûlé par le soleil de tous les étés. »

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« vous vous jetez au cou de tout le monde, des bouquets de fleurs dès le premier sourire. »

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C e qu'il reste d'un dessin (le lendemain) de François Olislaeger



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I nsight : perspicacité


Comme j'aurais aimé voir ce spectacle ! Comment ai-je pu louper ça ? Love

Actually, you were in it. You are for sure IN the mirror book of Ménagerie de Verre, your insight, your bullshit, your sweat, your tears, your outrage, your tenderness… come join us in Toulouse in March. Love

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« un jeune étudiant japonais qui parle très bien le français m’a dit cet après-midi, dans un jardin, je ne sais pas le nom de ce jardin formidable, le mot ciel et le mot vide sont équivalents en japonais. C’est le même mot. […] et oui je crois que le vide est là, toujours, et qu’il faut maintenir vide ce vide, écrire autour de ce vide, ne pas le remplir, laisser ce vide ouvert. Et le ciel apparaîtrait dans ce vide. 
Cette phrase qui nous enchante tellement : Ici c’est S.Thala, et après c’est encore S.Thala. Oui, il n’y a pas d’ailleurs, pas d’au-delà, seulement ici et maintenant […] Et des mots, à parler, à écrire, à entendre, les mêmes depuis le début des temps jusqu’à la fin des temps. »

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U n effort de structuration


Photo Rémy Artiges
Je ne comprends pas, les étudiants sont revenus. Il n’y avait personne ce week-end et, là, la bibliothèque est pleine. Et cette application « Affluences » censée indiquer quand la queue est moins grande, ça ne marche pas trop, en fait.
Cette nuit, j’adore le gris.
Cette nuit (la nuit dernière), j’ai beaucoup sué. Je luttais contre un virus, un microbe. J’ai fait plusieurs fois la bise yesterday, dont deux bises sur la bouche et j’ai bu de la vodka à la bouteille plusieurs fois. Ça a pu suffire à me contaminer. 
Je baille beaucoup à la bibliothèque aujourd’hui, mais ça va.
J’ai mangé une poire.
La bibliothèque est comme une ville aujourd’hui. 
Tout le monde est là.

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