U ne coïncidence
J’avais proposé à Marine de
lui rendre le livre qu’elle m’avait offert après une représentation de 1er
Avril, La Fête de l’insignifiance — occasion de se revoir. Alors elle m’en avait
apporté un autre en échange, qu’elle venait de finir, occasion de se revoir
encore. C’était Mémoire de mes putains tristes, le dernier livre de Gabriel García Márquez. Je lui
disais mon enthousiasme : je n’avais jamais lu García Márquez et je lui
demandais s’il était toujours vivant, elle ne savait pas, pensait que peut-être
pas, mais alors tout récemment. Dans le même temps, Gabriel García Márquez
mourait, c’est ce que nous apprenions le lendemain par les journaux...
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