Bon, cher Martin, le temps passe et ta présence dans ce travail (qui n’est pas encore là !) ne s’impose pas. Il y a beaucoup de musique entre les morceaux.  L’ingénieur du son dit qu’il faudrait, si tu venais, que tu joues tout à la place. Mais ça me semble un autre projet, avec un autre risque : celui de l’accompagnement. Dans Hamlet, j’imaginais qu’à un moment il y avait ça : toi qui jouais, seul, dans tout l’espace, et que c’était — toujours et plus encore — Hamlet. Peut-être l’année prochaine. Si je ne me plante pas trop pour Phèdre, il y a le projet de le reprendre et de le développer (ce qu’on devait faire cette année).

T’embrasse, 

Yvno 

« Trois volumes dépareillés de Racine, ce sont tous les trésors que j’ai gardés de toi. »