Tuesday, January 15, 2013

Les 2 plus grands peintres sont hétéro et sont amis !





Damien Cadio et Bruno Perramant. Damien Cadio a une exposition qui va commencer au centre d'art de Vélizy-Villacoublay, vernissage samedi 19, navette gratuite départ à 18h devant l'hôtel Crillon, place de la Concorde. Réservation pour la navette au 01 34 58 19 92. L'exposition de Bruno Perramant, Les Aveugles, au Collège des Bernardins, à Paris, à lieu jusqu'au 20 janvier.

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Le Comédien interne


« On ne peut pas créer sur du vide ou de l’impersonnel. On crée avec ses élans, on se met en état de fièvre ou d’élan — fièvre amoureuse ou de désespoir. C’est pour cela que le travail artistique est si dur, c’est comme un travail de comédien, si vous voulez. De comédien interne. Le comédien, lui, c’est une situation extérieure, ce sont des gestes qu’il imite. Un artiste est obligé de vivre la chose à l’intérieur de lui, la chose qu’il peint ou qu’il met en scène. Je pense que Racine et Corneille étaient comme tous les autres et que ce qu’ils disaient ou mettaient en vers, ils l’éprouvaient ou l’avaient éprouvé, ou qu’ils se mettaient en condition, en écrivant ces vers, de le rééprouver. »

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Une pièce avec Kader Benchama pour la Ménagerie de verre



Hello, il est arrivé Kader ? Demain, je dois parler d'un de ses dessins (pour le vendre !) S'il pouvait m'aider... J'ai pas son mail, je lui ai envoyé ça sur Fb, mais ça fait un moment (et c'est demain). Sinon dis-moi, toi, ce que je pourrais en dire, stp... (A part qu'il baise pas mal, etc.)

YN






Yves-No ! Comment c’est possible qu’on se soit croisé à Mexico ? Virginie est très déçue, et, moi, je ne te dis même pas ! Je t’écris de la terrasse de Tabasco que tu as du fréquenter...

Alors, ce dessin fait partie d’une série intitulé : « Thinkhole », en référence aux sinkholes : des sortes de glissements de terrains et trous qui se forment subitement, fréquents en Amérique du Nord et du Sud.
Le dessin pourrait être une métaphore de l’enfer, des personnages perdus au milieu d’un espace liquide rêvent de pouvoir s’accrocher et de découvrir ce qui se cache en haut de ce cube, d’être sauvé, ils ne savent pas et ne sauront peut être jamais qu’il n’y a rien en haut, ou plutôt juste un autre bassin contenant lui aussi de l’eau.
On se rend compte qu’il y a peut-être une autre réalité, ou un autre niveau suggéré par le bassin à côté, sorte de régulateur de l’ensemble.

Voilà mon beau..!..
Quand est ce que l’on fait une pièce ensemble ?
Des gros baisers






Merci ! Parfait ! Ce sera dit. 
Une pièce ensemble, ce serait super ! A la Ménagerie (pour que tu dessines sur les murs...)

Bisous, 

Yvno

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La Serpillère




Bruno, 

Je t'appelle un peu tard, mais si tu tombes sur ce message dans les mn, h qui viennent : 
Je dois, ce soir mardi, présenter ton tableau (la serpillère avec Pasolini et Marilyn, m'a-t-on dit) parmi tous les autres de la tombola « Mouvement » au Point Ephémère, tu peux me souffler ce que je pourrais en dire ? (A part que je t'aime à la folie.)

Bises, 

Yvno






oh tu peux dire qu'on a le droit de s'essuyer les pieds dessus
ça s'appelle le dernier rêve
c'est une dernière apparition-vision avant de disparaître
un bref rattrapage après le massacre
c'est le tableau original qui a servi a imprimer la serpillière, alors évidemment c'est beaucoup plus beau 
mais après que la RMN a laissé faire des torchons 
Cézanne je me suis dit qu'une serpillière Perramant serait bienvenue
comme produit dérivé, pendant que je suis encore vivant

et dis-leur aussi que la mairie de Paris vient encore de me refuser un atelier
et que s'ils sont présents ce soir on leur offre la dite serpillière
pour que eux aussi ils puissent s'essuyer leurs pieds crasseux

à tout à l'heure j'arrive

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Tacite


« On peut devenir homosexuel, mais on ne devient jamais hétérosexuel, d’une certaine manière on l’est toujours déjà. Il existe bien sûr tout un ensemble de rappels à l’ordre hétérosexuel, mais c’est aussi cette manière de se soustraire à tout questionnement, d'être posé comme une évidence qui occulte toutes les contradictions qu’il contient et rend ce partage difficile à interroger et à dépasser. »

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Queue de coq













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Elisabeth Badinter

Il ne faut pas que la religion fasse la loi. Ni la « nature ». 

« L’instinct maternel est un mythe et la femme n’est pas une femelle animale. Elle a une histoire et un inconscient qui peuvent lui jouer les pires tours avec toutes les conséquences que l’on sait sur son enfant. Ce qui est vrai pour la mère « naturelle », l’est encore plus du père. »