Monday, December 17, 2012


Le Suicidaire

« il avait dû souvent essayer de s'imaginer cette chose impensable : voir le monde sans soi, pur, enfin lavé de son regard. »



Personne n’a jamais voulu risquer un centime sur moi

Je luttais contre la fatigue, le bonheur, la richesse, le malheur, cette utopie, cette utopie à regarder. Je regardais des films dans la fatigue, l’intelligence, le flirt, la solitude, the cat. « J’ai fait un produit et ne veux rien savoir d’autre. » J’avais faim, j’avais soif, j’avais faim de rien, soif de rien, de tout, du pouvoir et du rien. De ces terrasses, de ces espaces, ces boulevards ouvragés, ces étapes, ces zones. « On me vole quelque chose. » J’avais faim, j’avais soif.



Horaire : 18H18 Avignon (et titre) (seul titre pour un spectacle mobile)



Creuser sa place, faire son trou, « Je crois que je vais vivre, je verrai. »

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« « Comme le bouchon de liège au fil de l'eau», une métaphore qu'Eustache avait un jour employée pour m'expliquer son affinité avec Jean Renoir. Et lui c'était pareil. Il a toujours filmé selon... « Donc tu te dégages / Des humains suffrages, / Des communs élans ! / Tu voles selon... » les circonstances, les commandes, les phrases en vol, les récits effilochés des autres, les soubresauts de la mémoire. « Les choses sont là. Pourquoi les manipuler ? » Il suffit de les recomposer un peu, les rythmer, c'est tout. Cinéma de poésie ! Scribe des autres, ethnologue de lui-même. « — Jamais l'espérance / Pas d'orietur, (...) Plus de lendemain, / Braises de satin, ». »

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¡ Feliz cumpleaños !


Mary Smith, nouvelle livraison. 

Trois bêtes






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On s’est rencontré le matin, chez Eva, j’ai vu Post Tenebras Lux le soir et, aujourd’hui, en dvd, Batalla, et je retourne encore à Post Tenebras, très vite ! Tout m’émerveille, tout me surprend dans votre cinéma ! Quelle chance j’ai de le rencontrer, ici, avec le pays ! (mais je promets de m’intéresser à Bruno Dumont dès que je rentre en Europe). Les plans, l’intensité des acteurs sont à la fois réalistes et profonds. Ils montrent ce que normalement on ne montre pas — par quelle audace ? Votre puissance me stupéfie, je ne l’imaginais pas... Je ne savais pas que le cinéma pouvait avoir une telle force — plus que celle d’un roman ou d’une peinture ou d’une musique, une telle force d’hommage à la vie de l’humanité (encore Bruno Dumont). Je ne comprends pas comment vos acteurs — si ce sont des non-acteurs — peuvent jouer aussi bien, je ne le comprends pas déjà si ce sont des acteurs. Je n’arrive pas à savoir quel savoir inimaginable vous avez — et que je reconnais — mais de synthèse de tant de choses exactes. I’m a very big fan !

Au plaisir, 

Yves-Noël Genod







UN GRAND MERCI CHER YVES. JE REMERCIE VRAIMENT TON EMOTION. C´EST RARE AUJOURD´HUI... TRES.


ON SE REVERA. JE PASSERAI PAR PARIS AU DEBUT DE FEVRIER ET PREPARERAI 5 FILMS A PASSER A SAINT-DENIS DONT UN DE DUMONT. JE TE LE FERAI SAVOIR.

BON SEJOUR AU MEXIQUE.

AMICALEMENT.
CR

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Chevaliers



« Toute la tradition amoureuse qu’on a héritée, c’est une tradition amoureuse qui est basée sur, je dirais, un système féodal. Qu’est-ce que c’est un système féodal ?, c’est un système qui était basé sur le service rendu par la femme, service domestique rendu par la femme, service domestique et sexuel rendu par la femme en échange de quoi elle avait la protection de l’homme. L’homme va protéger la femme, va se comporter de façon chevaleresque avec la femme. Hors le féminisme a voulu liquider cette inégalité. Mais le problème, c’est que le féminisme a liquidé le côté chevaleresque, donc ce qui donnait du plaisir dans la domination, sans qu’on ait pu liquider vraiment la domination masculine. »

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Les Poèmes



« Je viens de voir en DVD une trilogie de Sokourov, Oriental Elegy. Le premier film s'intitule : Une vie humble. Dans une maison traditionnelle au japon, en pleine forêt de pins, vit une vieille femme, seule, complètement isolée. Le film est muet, on la voit vivre, manger, s'occuper du feu, et fabriquer des kimonos de cérémonies traditionnelles. A la fin du film, à genoux sur son tatamis, dans une lumière sombre, elle sort un vieux cahier et lit des poèmes qu'elle à écrit, on entend sa voix pour la première fois après une heure de film. Des poèmes sur l'abandon, la solitude... simples et éternels. Avec une écriture d'une simplicité très sophistiquée. Sokourov filme de l'intérieur. » 

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La Nuit insensée


Il aime courir en montagne.

Notre « christianisme d’autrefois »


Je vais tâcher d'être gentil avec moi et fermer l'ordi et la lumière et me coucher.