Thursday, September 30, 2010

L'Amitié

Bdn

"L'un des thèmes de la littérature – et l'un des thèmes de la réalité – , c'est l'amitié."

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Belle de nuit

"Coleridge a dit que la foi du poète est une suspension de l'incrédulité."

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L'Absolu

Xavier Dolan

L'Absolu

Belle de très grande nuit

"Les dieux tissent des malheurs pour les hommes afin que les générations à venir aient quelque chose à chanter."

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Alexandrin

Bdn

"Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes"

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Cherche des acteurs et des actrices pour jouer dans un spectacle intitulé

— J’essaie de me consacrer à mon roman. C’est une entreprise difficile, mais il est grand temps que je m’y mette sérieusement

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Belle de nuit

"Une mince bande de territoire favorable à la vie pourrait toutefois exister à la jonction entre ces deux hémisphères, supposent les astronomes."

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Amicalement mort

Philippe
eh, bé
on peut plus voir des spectacles des autres, alors !
mince
moi qui vient pas souvent voir des trucs, ça dissuade
Me
moi, en tout cas, j'en ai marre de voir des spectacles où parce qu'ils emploient des gens que j'emploie aussi, les metteurs en scène m'agressent (Sophie Perrez, Hubert Colas, Julie Brochen qui fait la gueule récemment, tu parles de soirées !)
Philippe
c'est triste
je compatis
Me
bof, pas si triste, y a tout le reste...
Philippe
en plus, c'est pas grave, c'était pas au point, leurs trucs
moi, suis allé à la librairie
et dîner un steak avec François O.
Me
oui, mais j'aurais bien aimé observer Thomas un peu de l'extérieur, c'est intéressant...
Philippe
ah, oui
Me
bonne journée
Philippe
surtout qu'ensuite il jouait un supporter
de tennis
et qu'il beuglait ton nom !
et le mien !
quel coquin, ce Thomas !!
...
bisous
bonne journée
je pars chez Dave, en Hollande
Me
bravo !
Philippe
Tony Curtis est mort


amicalement mort
Me
ah, mais t'es toujours là, toi, t'es pas chez Dave ?
Philippe
"amicalement mort", c'est bien, non, comme titre ?
Me
oui, oui... sorry, très rigolo...

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Irrésistible Christoph Marthaler

Cliquer sur le titre.

London calling

Perles et cou découverts. Et sorcière des rues sur talons aiguilles qui percent. L’homme est un enfant dans l’herbe et les lapins blancs sont peints sur la balustrade. C’est comme un long non qui s’étale.

Alors, il écrira son amour désolé, son amour parti, son amour liquide avec ses larmes et, sur une enveloppe noire, il apposera son timbre et son cachet. – Ses yeux sont noirs comme ses mains gantées aux doigts de squelette. –

Le temps que tu rencontres le bel ami, c’est la fin de l’automne.

Son pull mohair, son pull fatidique. Alors, il pleure et le mouvement pur de ce qui bouge – alors, il pleure – et les ongles déchirent la peur de la chair et déchiquètent la beauté et les larmes – sans prononcer même le nom, même le mot de la musique pure.

La personne que tu aimes qui respire dans le creux de ton dos.

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Le Parc intérieur



Photos Stéphane Lasserre.

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L’Appartement de Claude Régy

L’air cendre. La sonnerie va dans le vide. Fin d’après-midi. Je nomme les choses. J’éteins la sonnerie. C’est une sonnerie d’un téléphone à l’ancienne qui ne s’arrête jamais comme dans une pièce de Claude Régy. Ça sonne et ça sonne pour toujours. Préambule. Ça c’était. J’avais dit que j’arrêtais cette sonnerie. On a la musique qu’on mérite. Aïda, au stade de France. Appel terminé.

Fin d’après-midi, il ne se passe rien. La lumière d’automne pénètre dans la maison comme un chat absent. Le chat est absent parce qu’il vient d’Egypte.

Il y a des couleurs flashy, des couleurs vives, des rose tyrien. Il y a le blanc qui occupe-oblitère. Mais la lumière va jusqu’à la serviette-éponge qui l’aime. Et la lame de savon et le bougeoir de mousse… La théière et le feu électrique. Jamais encore n’est venu l’ami ni l’amour. Et mon père est à l’hôpital. Il y a les flous (« les flous » pour « vêtements ») qui pendent, qui pendent et rependent. Ils sont longs et « trachée » (pour « traqués »). J’ai eu un AVC. Les tubes de colle qu’on se met sur le visage. La lumière, elle va disparaître à partir des couleurs intenses. Il y a toute une série de poivrons biologiques, plus d’un kilo, multicolores. Ce sont eux qui, avec le cœur, répandent le plus vite les odeurs.

Sans seins, sans fesses. Mais l’Archipel et le Nord. Leonard Cohen rebondit. Il chante une année, une distance. Une seconde rebondit. Tout ce qu’on a collé, tout ce qu’on a vendu, les paillettes et les strass – sont encore beaux. La longue visière à l’oreille. Tu t’approches, tu cognes, tu colles… Tu n’écris pas le récit.

Furtif est le récit, tu ne reprends pas le livre. Béatrice et Dante et Virgile. (En accord avec ces nuances de rose.)

Belle de fin d'après-midi

"L'invisible au travers duquel le visible rencontre la condition de sa visibilité."

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L’Intérêt dédaigneux

Je me demande s’il faut se déplacer pour des spectacles où ce n’est pas la fête. Je ne crois pas. Bien sûr, je vais voir Jeanne Balibar et Bernard Gabay dans La Cerisaie – mais pourquoi Julie Brochen me fait-elle la gueule quand je la félicite ? Du coup, je repars avec l’impression que son spectacle est raté et je ne le conseille à personne. Bien sûr, je vais voir Marlène Saldana chez Sophie Perrez et Xavier Boussiron, mais Sophie Perrez et Xavier Boussiron me font tellement la gueule (au moment des compliments) que je pense que je n’aurais pas dû venir. Puis, hier, Jean-Christophe Meurisse m’engueule carrément et me dit que nous ne sommes plus amis. Bien sûr, je venais pour voir Thomas Scimeca… Je crois que je n’irai plus voir les acteurs avec qui je travaille chez les autres, tant pis, c’est intéressant pourtant, mais trop de haine des metteurs en scène fatigue...

(Et il faut bien que les acteurs que j'emploie vivent – c'est pas moi qui les nourris !)

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Belle de jour

"J'indique la vie et je parle de la mort."

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Les Amours imaginaires

Robin devait déjeuner avec moi. Puis c'était pas sûr. Alors j'ai mis Rob à la place. Puis, finalement, Robin s'est décommandé au dernier moment (tandis que Rob m'attendait en terrasse). On a déjeuné à l'intérieur, mais on est ressorti pour le café parce que Rob voulait fumer. Là-dessus est passé François (celui qui photographie des adolescents pour la mairie de Paris). Il allait voir Les Amours imaginaires. Je lui ai emboîté le pas. Du coup, décommandant mon rendez-vous avec Maxime. Rob nous a accompagné jusqu'au cinéma et a promis de repasser à la fin de la séance. Bien sûr, il n'est jamais revenu. Le film était super. François rejoignait Olivier ensuite. Je suis rentré.



Les noms dans le désordre (à replacer) : Stemmer, Dubois, Causse, Fordeyn, Fleuriot. Réalisateur : Xavier Dolan.

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