Thursday, July 15, 2010

Le Chien

(Mon journal dans la cour des grands)



Pendant ce temps, Pierre vit dans une cour d’immeuble…
Nathalie Quintane, si merveilleuse, toute mignonne (et la chaleur lui va bien). Je l’ai un peu déprimée parce qu’elle ne savait pas qu’actOral ne se faisait pas. J’étais triste de lui annoncer la nouvelle. Je ne veux plus jamais m’engager auprès d’acteurs et d’artistes à cause de cette tristesse. Moi, je suis rôdé : les programmateurs qui ne tiennent pas leur promesse. Mais, moi, je ne veux pas voir cette tristesse dans les yeux des enfants.
Aujourd’hui, nous avons refusé du monde, cinq personnes, nous en avons fait entrer quatre-vingt. Le festival bat son plein, faut dire, je ne sais pas si ça va durer. Du coup je n’ai pas tracté, je le ferai demain matin, je ne vais pas ressortir (bar du In, etc). Hier, c’était quatre heures du matin. Faut que je fasse gaffe, quand même… Et il va être bientôt temps d’un nouveau « pont du Gard » (entendez : baignade, l’eau qui lave les informations).
Stéphane et Alexandra (qui m’ont emmené au pont du Gard) ont été merveilleux ces deux-trois jours. Littéralement.
Le spectacle d’Angélica Liddell : absolu, pharamineux, inimaginable (comment fait-elle ?) Laure Adler, surpassant Alain Weinstein à côté de qui j’étais assis, m’a soudainement demandé ce que je faisais. Je lui ai montré les cartes, elle a dit comme une gamine, si enthousiaste, si vivante : « On va venir ! » Je lui ai dit que je parlais aussi de Claude Régy dans le spectacle. « C’est notre idole… » (tandis que l’annonce pour éteindre les portables défilait). J’ai ajouté : « Je sais. C’est pour ça que je vous le dis. » Elle était habillée en Miyake, très beau, un plissé gris, mais, ça, selon Stéphane, ça n’allait pas dans le sens de l’émerveillement que je voulais transmettre (en le racontant).
Et puis Christophe a chanté au concert du 14 juillet. Les Mots bleus. Senorita. Aline. Alors qu'on venait de se dire, avec Stéphane et Alexandra : "Ça va être dur de passer après Christophe !", on a vu arriver un ami (à moi) qui s’est mis à chanter je ne sais quelle chanson en anglais. Merde. Trois fois merde. Bon. Sinon Christophe (si grand) est petit. Je l’ai vu après à la fête du Verger.
J’avais écrit (j’écris très peu dans mon carnet, en ce moment) : Ces chansons qui traversent le temps / Oh, mon Dieu ! dans le même homme.
Parmi tous les gens qui étaient là, ce soir, j’ai été touché que Thomas (Scimeca) soit revenu. Et Nicolas Mauri, quelle merveille, était là aussi. Jean-Pierre Thibaudat (Laure Adler m’avait dit qu’il avait donné son unique mise en scène dans cette salle il y a des années). Jacques Blanc et Raphaëlle. Etc, etc. Et puis une fille que j’ai vraiment scrutée pendant une bonne partie du spectacle tant elle ressemblait à Caroline Marcilhac (à quoi s’occupe les acteurs, quand même…) Nathalie était au fond. Raphaël Marre. Alain Klingler, encore une fois. Herman Diephuis, Stéphanie Aubin avec sa fille (enthousiaste). Etc, etc. Guillaume Vincent…
Jonathan a fait un tabac ! (Les gens applaudissait à tout rompre sa première partie quand je suis entré.) Cher, cher, cher Jonathan. Il était là , déjà, à mon premier one man show ! C'était l'inverse : au lieu d'être l'invité du début, il était l'invité de la fin. Il chantait Vanina. Là, il a chanté Succès fou et des conneries qui ont bien fait rire le public !
Ce matin, il y avait un chien en peluche couché à l’entrée d’une boutique. Un dalmatien. On le prenait pour un vrai, le vent faisait bouger son oreille. « Même le chien, il se prend pour un vrai ! », a dit la vendeuse.
François (Olislaeger) m’a dit au bal (au moment de la reprise par Rodolphe Burger de L’Eté indien) que, quand il était gosse, il entendait toujours : « Toute ma bite sera rentrée dans ton vagin… » au lieu de « Toute la vie sera pareille à ce matin… » Je crois qu’il m’en a dit beaucoup sur lui, là.
Une autre qui m’a dit beaucoup sur elle, c’est Nicole Gautier. Elle a adoré le spectacle, mais quand je l’ai rencontrée plus tard aux Corps Saints, elle m’a demandé combien les gens donnaient… « Moi, j’ai donné cinq euros (comme je donne d’habitude), combien ils donnent, les gens ? » « Ah, ils donnent plus, Nicole, ils donnent plus… » J’adore les radins, ils m’amusent (et on peut être radin d’un côté et généreux d’un autre – y a qu’à voir Duras – ou Pierre – ou…)

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L'Or

Marlène Saldana dans les rues d'Avignon






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A Joëlle Gayot

Merci infiniment



Chère Joëlle Gayot,

Je voulais vous remercier infiniment (comme on dit dans le spectacle de Christoph Marthaler) pour l'encouragement absolu que vous m'avez donné avec votre chronique de l'autre soir !
Je suis particulièrement touché que vous ayez vu le trompe-l'œil, l'histoire apparemment racontée, celle que l'ont suit, en cachant une autre, la mienne, dites-vous, et, j'espère encore, peut-être une autre, celle qui n'aurait pas de mots et qui serait alors la rencontre du moment, de maintenant, la formidable aventure qui est en train de se dérouler pour moi tous les jours à la Condition des soies...
L'excellence et l'amour sont (toujours) réciproques !

Avec amitié


Yves-Noël

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Belle de jour

"...les frais de tracteur de la garden-party..."

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François Olislaeger

L'immense artiste, François Olislaeger, qui a dessiné les vingt-cinq affiches (une pour chaque jour) que j'ai fait éditer en cartes par le graphiste lui aussi extrêmement doué et délicat Ronan le Régent, dessine le festival In. (Cliquer sur le titre.)


Bonjour,
du 10 au 20, vous pouvez voir le festival d'Avignon tout en dessin, sur :

http://blogdessine.festival-avignon.com/

A bientôt
François

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François Olislaeger
46 rue de la Mare
75020 Paris
06 67 17 67 36
http://olislaeger.com/
http://olislaeger.wordpress.com/

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