Sunday, November 04, 2007
La citation du jour
"Un créateur, c'est pas un être qui travaille pour le plaisir. Un créateur ne fait que ce dont il a absolument besoin."
Furieux et calme
Furieux et calme…
Furieux et calme, je voudrais en savoir plus
Adolescent mind
Excessives extravagances
Le sourire du danseur
Alice’s pink shiny shirt
La publicité pour la vie
2000 suce
Eat me, drink me
L’aspect romantique de cette idée
Je vous emmène avec moi
Un fou tremblant
Que faites-vous pour la Terre ?
Les aliments
…Mais en poète, l’homme…
La pluie dégouline en larmes
« Dynamisation », c’est le maître mot
Les petits oiseaux des Canailleries
Le couvre-feu passe
Tell no one, believe no one
Les rues, les rives
Pourquoi je me plains toujours, moi, en moi-même, pour toujours et physiquement (et toujours ce petit sourire, le petit sourire de la plainte, du secret) ?
Les gens verront bien sûr une photo de Patti Smith
Dans une merde noire
Une tasse de café
Sous la lune, voilà !
Le temps, physiquement
Venir au monde
Le lac, canadien, aujourd’hui
Le jour – le jour m’a manqué, m’a mangé le cœur
Le cœur inversé
Le cœur est une bombe
Sous la lune, voilà !
J’ai froid
Qui m’attrape ?
J’ai fait un cauchemar
Le cœur de la lumière
Luxury land
Tu es la Reine de Beauté et, moi, je suis le roi des voleurs !
On a vu le cygne faire longuement sa toilette, devant le château de Chantilly
Dressé sur ses pattes
L’eau reflétait par en dessous le feu du soleil
La grosse meringue de son corps emplumé semblait brûler ad libitum
J’ai raconté à Hélèna la difficulté que j’avais eue de décrire l’eau du lac, en Suède, comme une nappe d’huile, de pétrole, argentée comme du mercure et qui faisait des vaguelettes, comme les vagues lourdes d’un miroir, quand j’y évoluais
Elle semblait comprendre, tel que j’en parlais
Ah, bon ?
Et les rochers, lourds coussins, comme ils s’enfoncent par capillarité, brutalement et soumis, totalement, sournoisement consentants, depuis des lustres, dans l’eau de mercure ?
Les joncs étaient comme des flèches plantées verticalement
« Une tortue dans le pétrole », avais-je pensé, selon le mot étrange de Rimbaud devant l’incendie de Charleville
Hélèna (mon amour) m’a dit qu’elle ne savait pas décrire la nature, qu’elle avait essayé une fois pour les Rocheuses en Amérique, pour l’utiliser pour une de ses nouvelles dans Dans la vraie vie
Elle m’a dit aussi qu’elle ne comprenait pas ce qu’on voulait dire quand on employait le mot « Dieu », que c’était ringard
Là, ça m’était facile de lui prouver le contraire
Par a plus b
En deux coups de cuillère à pot, elle est ressortie convaincue
C’est mon truc, Dieu
C’est le truc de tout le monde, je trouve
C’est ma thèse
Le secret le mieux partagé puisqu’il l’est par tous !
Le soir, j’ai regardé ce qu’il restait de sa description des Rocheuses dans sa nouvelle des deux copines dans la vraie vie…
Le sucrier de la mort
A river never sleeps
Chantilly, capelines…
Le cygne, un long moment ; le héron
Giacometti
Ah, bon ?
La Fontaine
Ma commère la Carpe
Les plus accommodants, ce sont les plus habiles
Gardez-vous de… de rien…
Comment peut-on être plus enfant ?
Âme, cesse d’être deux !
Des jouets en or
Pluie battante et cœurs serrés
Rien que la jeunesse
Les héros ne sont pas ceux des mondes
Le chien replié
Le féminin, la vie
Ma cousine évoque…
Dans des creux, des lacs, le corps s’enferre
Un phénomène de magie
Un grand silence mange les yeux
Rives, feux profonds et effacement
La truite dorée
Endeuillement
Les bleus des voiles, le sang des ruisseaux
Habitacle
Tout ici est noir et blanc
L’infortune de gosse
Des grosses bécasses en queue de peloton
La nuit tombe en violet
Les clameurs sages
Nuages frivoles
Keith Richard
Et si la terre explose en douceur…
Les Stones
La Vierge du Cœur
Blue tendre orifice encadré
Les ciels massifs en pleurs
Le vaisseau roule du feu
Et la bouche gonflée de rouge tire la langue
Obscène et lourde
Les signes du serpent
Les tatouages rouges
Le trou d’où émergent les cendres, les voix, le tatouage rouge, le génie rouge (rouge sur rouge), petit et grand
De la fumée s’élève du vide
Sugar
Les saluts colorés de tant de tendresse...
Modestie, présence, les éléments sont épars
Un sud nuageux
La lavande bleue comme l’orage
Lourd recours
Les blés sales
Comme un pelage
La maison ôtée du paysage
Orages réguliers
La ville à l’intérieur
Uzès, les clochards : « Quand vous repasserez, vous penserez à nous ! »
Dans les creux chamarrés
We were mistaken
Crawling around dans l’herbe
Le visage, maquillage de fleurs
Vous voyez, dans votre imagination, ce que vous voulez
La musique faiblit, massive erreur à l’angle du cœur
Je voyage selon les désirs, les possibilités, c’est que ça
Les productions, je m’en fous
L’eau reflète l’air
Il y avait des mouches sur scène
Il regarde sa montre toutes les cinq minutes pour voir si ça va bientôt s’arrêter
L’épine bleue
La nuit sur le pays fancy
La teinte foncée du soir
Une nuit dans le Sud – et repart
The sweetness in the eyes
Ferme des yeux, ferme des fenêtres
Quand on nettoie l’air avec ses fesses
Rencontre en noir et blanc
Rappelle-toi un jour
Une femme avec les lourds crampons des nuages
Superbes forêts ou mers à l’aube
La défaite enchantée, les rivières jusqu’au ciel…
J’ai sommeil, le mois de juin
Par le hublot de la prison, je repère la vie
La couleur bleue du premier éden, verte du premier éden, blanche du premier éden
Cette action du fossé, humide berceau où le rai clair du jour surprend le dormeur épuisé
Le grand-père sort ses dents
Une valse Rolls
Mes journées ouvertes sur rien
Des cœurs, des fesses, des fenêtres
La neige est une couleur, pourquoi pas ?
Elle tombe sur les tropiques avec évidence
La neige des tropiques
La neige pour tous
Nager – éclaboussement de boue rouge, de boules vertes d’écume, de poches violettes de boue, de vers roses et d’oiseaux microscopiques bleus
Une grande vague de cirage
Viande, mais : fruit
Les voiles, l’été, mises en diapos
Un tableau noir transformé en nu
Rébus
La Terre, les évènements graves et sous – dans l’air des êtres humains uniques au monde
(Failli dire : « humides »)
La toux produit des valeurs, des dragons, des – des petits restes, des petits rêves, des avions, des libellules
Sur même les tableaux, le crépuscule s’amuse
Violette ciel
La neige estropiée
On voit tellement de buissons, tellement de fossés
Posés par hasard par le vent, à l’anglaise
Mouchoir, concrétion, glaise
Débaroulement, forêt, montagne – montage – crée mer
Bleu – ce bleu – sorti du vert sombre, du vert sapin, c’est évident
Des raisins noirs
Des petites guitares bleues qui pendent en forme de poires
Des prunes
Un brouillamini d’émotion, la neige…
Des excuses, des taches, des nappes
Un pourparler d’histoires
Le temps est en perpétuelle incertitude
Griffures, lésions, rues riches
C’est comme un attouchement dont le seul souvenir ferait finalement tout le prix
Acteur ou auteur ?
People, magazines, conversations
L’amour liquide comme des larmes…
Brutal, les yeux déjà crispés
Une femme says : « Ok. »
Did you ever get the feeling of déjà vu ?
Maybe in a previous incarnation, huh ?
Tout est bien joué
Les gens ont peur
La Rolls, l’épuiser
Quelques soupirs de récits…
A character trait
Les costumes d’hommes, la nourriture
Une folle écrit
Le monde protégé, créé du leurre
L’œil bijou
L’infini répit, d’une seconde à peine, casse le cou à pied d’œuvre
À la faveur de l’Automne
Faudra se serrer comme une forêt vierge
De l’élite à la plèbe
Dans les années 80, justement, on pensait que l’image prendrait le pas, si j’ose dire, sur l’écrit
De si près
Le tout début des années 80
L’été 80
La soirée et la nuit sont plus agréables que la journée
Les bateaux voyagent
Il a longtemps eu peur de gagner
Le total des gens
Il a passé trois mois dans le coma, il a eu beau temps il est content
Les mains grises liquides
You can, it seems, be part of the solution and part of the problem, at the same time
La dignité humaine
Le lien avec la nuit
Personnages et paysage enlacés
Par rapport à la nuit
Le cinémoi
Avignon bruit
Papier
Trop vite, une voiture
Des histoires d’amour lourdes, longues, légères, pleines, creuses, des coquilles d’amour…
La vue, la mer
C’est à dire dans la même proportion que l’argent dépensé dans la culture : 80%, frais de fonctionnement, 20%, la création
Phénomène de beauté
Le soleil joue pour la première fois à cache avec la colline
Le soleil pur joue à rien
(Mais à rendre invisibles les mots sur papier – tachés d’invisible)
Le soleil montagne
Petit, le risque
Dallas, une prosodie
Le soleil est un pur dégel
Les lèvres faméliques
Le soleil lent comme de la balle au bond
Montagnes pointues dessinées, arrêt au train
Le liquide vaisselle du crépuscule…
Qui descend comme aussi du sucre – qui coule comme du sucre
Et un liquide vaisselle, c’est le fleuve
La rue plaine étalée comme Second Life
Les plaines, tout s’épure avec les monts de monuments
Regarde en l’air, la fleur folie l’a tué avec le sang
La fleur fusil
Des nervures, les montagnes deviennent
Le même sujet, mais moins exagéré
Rose mord
Les récits sulfureux des éoliennes
Montagne pentue comme un cône, un terril
Un terril de vert – de vert lumière, tout se tait, la nature…
Rude vaste (rude vastitude) avec les colombes…
Bleues, roses, blanches colombes bleues, roses, blanches
D’un dédale, l’hiver
La vie est juste morte, juste à côté
La réalité tranchée tranquille
Patience, patience
And who knows ?
En société, la cigarette
Encore un peu de bleue verdure
Bring the book upstairs
Neige en collier autour
Ô étranges serrures…
Son meilleur moment
La ville cache la mer
Le front de mer cache la mer
L’immeuble cache la chaleur cache la mer
Cache le monde
Les mouettes parcourent tout en sens inverse
Des vaches avec du gibier avec du bifteck partout dans la ville
Le port cendre
Cendre de bleu
Chaleur pulvérisée
Nuée
Préfecture – La plage
L’amplitude
La vie
La vie n’est pas la vue
Boule, rive, salut
Formes en volumes graves, explosion de doute dans des visions de manège, de fête foraine, perte de repères
Le manège des mouettes – que donnent les mouettes + ombres des mouettes : multidimension, sensation
Avec leur forme mécanique parfaite, parfaitement utile
Toute la ville précise comme sa maquette et aimable, nous l’avons construite
Dieu, notre allié, notre frère, notre allié, notre frère
Arrondi même des immeubles d’angle, y compris, même, cette fioriture accomplie des immeubles d’angle
Avec tout
Tout au milieu, au milieu de tout – mais : de l’air, le plein, le plein
Les montagnes libres lignes
Tout le monde, l’intelligence utile
Je suis déjà en Bretagne
Tu crois que c’est une tenue pour monter dans une loco ?
Le beau voyage, l’exil
Demain
Les appartements de chochottes
Yves-Noël Genod, juin 2007.
Furieux et calme, je voudrais en savoir plus
Adolescent mind
Excessives extravagances
Le sourire du danseur
Alice’s pink shiny shirt
La publicité pour la vie
2000 suce
Eat me, drink me
L’aspect romantique de cette idée
Je vous emmène avec moi
Un fou tremblant
Que faites-vous pour la Terre ?
Les aliments
…Mais en poète, l’homme…
La pluie dégouline en larmes
« Dynamisation », c’est le maître mot
Les petits oiseaux des Canailleries
Le couvre-feu passe
Tell no one, believe no one
Les rues, les rives
Pourquoi je me plains toujours, moi, en moi-même, pour toujours et physiquement (et toujours ce petit sourire, le petit sourire de la plainte, du secret) ?
Les gens verront bien sûr une photo de Patti Smith
Dans une merde noire
Une tasse de café
Sous la lune, voilà !
Le temps, physiquement
Venir au monde
Le lac, canadien, aujourd’hui
Le jour – le jour m’a manqué, m’a mangé le cœur
Le cœur inversé
Le cœur est une bombe
Sous la lune, voilà !
J’ai froid
Qui m’attrape ?
J’ai fait un cauchemar
Le cœur de la lumière
Luxury land
Tu es la Reine de Beauté et, moi, je suis le roi des voleurs !
On a vu le cygne faire longuement sa toilette, devant le château de Chantilly
Dressé sur ses pattes
L’eau reflétait par en dessous le feu du soleil
La grosse meringue de son corps emplumé semblait brûler ad libitum
J’ai raconté à Hélèna la difficulté que j’avais eue de décrire l’eau du lac, en Suède, comme une nappe d’huile, de pétrole, argentée comme du mercure et qui faisait des vaguelettes, comme les vagues lourdes d’un miroir, quand j’y évoluais
Elle semblait comprendre, tel que j’en parlais
Ah, bon ?
Et les rochers, lourds coussins, comme ils s’enfoncent par capillarité, brutalement et soumis, totalement, sournoisement consentants, depuis des lustres, dans l’eau de mercure ?
Les joncs étaient comme des flèches plantées verticalement
« Une tortue dans le pétrole », avais-je pensé, selon le mot étrange de Rimbaud devant l’incendie de Charleville
Hélèna (mon amour) m’a dit qu’elle ne savait pas décrire la nature, qu’elle avait essayé une fois pour les Rocheuses en Amérique, pour l’utiliser pour une de ses nouvelles dans Dans la vraie vie
Elle m’a dit aussi qu’elle ne comprenait pas ce qu’on voulait dire quand on employait le mot « Dieu », que c’était ringard
Là, ça m’était facile de lui prouver le contraire
Par a plus b
En deux coups de cuillère à pot, elle est ressortie convaincue
C’est mon truc, Dieu
C’est le truc de tout le monde, je trouve
C’est ma thèse
Le secret le mieux partagé puisqu’il l’est par tous !
Le soir, j’ai regardé ce qu’il restait de sa description des Rocheuses dans sa nouvelle des deux copines dans la vraie vie…
Le sucrier de la mort
A river never sleeps
Chantilly, capelines…
Le cygne, un long moment ; le héron
Giacometti
Ah, bon ?
La Fontaine
Ma commère la Carpe
Les plus accommodants, ce sont les plus habiles
Gardez-vous de… de rien…
Comment peut-on être plus enfant ?
Âme, cesse d’être deux !
Des jouets en or
Pluie battante et cœurs serrés
Rien que la jeunesse
Les héros ne sont pas ceux des mondes
Le chien replié
Le féminin, la vie
Ma cousine évoque…
Dans des creux, des lacs, le corps s’enferre
Un phénomène de magie
Un grand silence mange les yeux
Rives, feux profonds et effacement
La truite dorée
Endeuillement
Les bleus des voiles, le sang des ruisseaux
Habitacle
Tout ici est noir et blanc
L’infortune de gosse
Des grosses bécasses en queue de peloton
La nuit tombe en violet
Les clameurs sages
Nuages frivoles
Keith Richard
Et si la terre explose en douceur…
Les Stones
La Vierge du Cœur
Blue tendre orifice encadré
Les ciels massifs en pleurs
Le vaisseau roule du feu
Et la bouche gonflée de rouge tire la langue
Obscène et lourde
Les signes du serpent
Les tatouages rouges
Le trou d’où émergent les cendres, les voix, le tatouage rouge, le génie rouge (rouge sur rouge), petit et grand
De la fumée s’élève du vide
Sugar
Les saluts colorés de tant de tendresse...
Modestie, présence, les éléments sont épars
Un sud nuageux
La lavande bleue comme l’orage
Lourd recours
Les blés sales
Comme un pelage
La maison ôtée du paysage
Orages réguliers
La ville à l’intérieur
Uzès, les clochards : « Quand vous repasserez, vous penserez à nous ! »
Dans les creux chamarrés
We were mistaken
Crawling around dans l’herbe
Le visage, maquillage de fleurs
Vous voyez, dans votre imagination, ce que vous voulez
La musique faiblit, massive erreur à l’angle du cœur
Je voyage selon les désirs, les possibilités, c’est que ça
Les productions, je m’en fous
L’eau reflète l’air
Il y avait des mouches sur scène
Il regarde sa montre toutes les cinq minutes pour voir si ça va bientôt s’arrêter
L’épine bleue
La nuit sur le pays fancy
La teinte foncée du soir
Une nuit dans le Sud – et repart
The sweetness in the eyes
Ferme des yeux, ferme des fenêtres
Quand on nettoie l’air avec ses fesses
Rencontre en noir et blanc
Rappelle-toi un jour
Une femme avec les lourds crampons des nuages
Superbes forêts ou mers à l’aube
La défaite enchantée, les rivières jusqu’au ciel…
J’ai sommeil, le mois de juin
Par le hublot de la prison, je repère la vie
La couleur bleue du premier éden, verte du premier éden, blanche du premier éden
Cette action du fossé, humide berceau où le rai clair du jour surprend le dormeur épuisé
Le grand-père sort ses dents
Une valse Rolls
Mes journées ouvertes sur rien
Des cœurs, des fesses, des fenêtres
La neige est une couleur, pourquoi pas ?
Elle tombe sur les tropiques avec évidence
La neige des tropiques
La neige pour tous
Nager – éclaboussement de boue rouge, de boules vertes d’écume, de poches violettes de boue, de vers roses et d’oiseaux microscopiques bleus
Une grande vague de cirage
Viande, mais : fruit
Les voiles, l’été, mises en diapos
Un tableau noir transformé en nu
Rébus
La Terre, les évènements graves et sous – dans l’air des êtres humains uniques au monde
(Failli dire : « humides »)
La toux produit des valeurs, des dragons, des – des petits restes, des petits rêves, des avions, des libellules
Sur même les tableaux, le crépuscule s’amuse
Violette ciel
La neige estropiée
On voit tellement de buissons, tellement de fossés
Posés par hasard par le vent, à l’anglaise
Mouchoir, concrétion, glaise
Débaroulement, forêt, montagne – montage – crée mer
Bleu – ce bleu – sorti du vert sombre, du vert sapin, c’est évident
Des raisins noirs
Des petites guitares bleues qui pendent en forme de poires
Des prunes
Un brouillamini d’émotion, la neige…
Des excuses, des taches, des nappes
Un pourparler d’histoires
Le temps est en perpétuelle incertitude
Griffures, lésions, rues riches
C’est comme un attouchement dont le seul souvenir ferait finalement tout le prix
Acteur ou auteur ?
People, magazines, conversations
L’amour liquide comme des larmes…
Brutal, les yeux déjà crispés
Une femme says : « Ok. »
Did you ever get the feeling of déjà vu ?
Maybe in a previous incarnation, huh ?
Tout est bien joué
Les gens ont peur
La Rolls, l’épuiser
Quelques soupirs de récits…
A character trait
Les costumes d’hommes, la nourriture
Une folle écrit
Le monde protégé, créé du leurre
L’œil bijou
L’infini répit, d’une seconde à peine, casse le cou à pied d’œuvre
À la faveur de l’Automne
Faudra se serrer comme une forêt vierge
De l’élite à la plèbe
Dans les années 80, justement, on pensait que l’image prendrait le pas, si j’ose dire, sur l’écrit
De si près
Le tout début des années 80
L’été 80
La soirée et la nuit sont plus agréables que la journée
Les bateaux voyagent
Il a longtemps eu peur de gagner
Le total des gens
Il a passé trois mois dans le coma, il a eu beau temps il est content
Les mains grises liquides
You can, it seems, be part of the solution and part of the problem, at the same time
La dignité humaine
Le lien avec la nuit
Personnages et paysage enlacés
Par rapport à la nuit
Le cinémoi
Avignon bruit
Papier
Trop vite, une voiture
Des histoires d’amour lourdes, longues, légères, pleines, creuses, des coquilles d’amour…
La vue, la mer
C’est à dire dans la même proportion que l’argent dépensé dans la culture : 80%, frais de fonctionnement, 20%, la création
Phénomène de beauté
Le soleil joue pour la première fois à cache avec la colline
Le soleil pur joue à rien
(Mais à rendre invisibles les mots sur papier – tachés d’invisible)
Le soleil montagne
Petit, le risque
Dallas, une prosodie
Le soleil est un pur dégel
Les lèvres faméliques
Le soleil lent comme de la balle au bond
Montagnes pointues dessinées, arrêt au train
Le liquide vaisselle du crépuscule…
Qui descend comme aussi du sucre – qui coule comme du sucre
Et un liquide vaisselle, c’est le fleuve
La rue plaine étalée comme Second Life
Les plaines, tout s’épure avec les monts de monuments
Regarde en l’air, la fleur folie l’a tué avec le sang
La fleur fusil
Des nervures, les montagnes deviennent
Le même sujet, mais moins exagéré
Rose mord
Les récits sulfureux des éoliennes
Montagne pentue comme un cône, un terril
Un terril de vert – de vert lumière, tout se tait, la nature…
Rude vaste (rude vastitude) avec les colombes…
Bleues, roses, blanches colombes bleues, roses, blanches
D’un dédale, l’hiver
La vie est juste morte, juste à côté
La réalité tranchée tranquille
Patience, patience
And who knows ?
En société, la cigarette
Encore un peu de bleue verdure
Bring the book upstairs
Neige en collier autour
Ô étranges serrures…
Son meilleur moment
La ville cache la mer
Le front de mer cache la mer
L’immeuble cache la chaleur cache la mer
Cache le monde
Les mouettes parcourent tout en sens inverse
Des vaches avec du gibier avec du bifteck partout dans la ville
Le port cendre
Cendre de bleu
Chaleur pulvérisée
Nuée
Préfecture – La plage
L’amplitude
La vie
La vie n’est pas la vue
Boule, rive, salut
Formes en volumes graves, explosion de doute dans des visions de manège, de fête foraine, perte de repères
Le manège des mouettes – que donnent les mouettes + ombres des mouettes : multidimension, sensation
Avec leur forme mécanique parfaite, parfaitement utile
Toute la ville précise comme sa maquette et aimable, nous l’avons construite
Dieu, notre allié, notre frère, notre allié, notre frère
Arrondi même des immeubles d’angle, y compris, même, cette fioriture accomplie des immeubles d’angle
Avec tout
Tout au milieu, au milieu de tout – mais : de l’air, le plein, le plein
Les montagnes libres lignes
Tout le monde, l’intelligence utile
Je suis déjà en Bretagne
Tu crois que c’est une tenue pour monter dans une loco ?
Le beau voyage, l’exil
Demain
Les appartements de chochottes
Yves-Noël Genod, juin 2007.
La citation du jour
«La fonction de l'artiste est fort claire : il doit ouvrir un atelier, et y prendre en réparation le monde, par fragments, comme il lui vient.»
La citation du jour
«Il suffit d'abaisser notre prétention à dominer la nature et d'élever notre prétention à en faire physiquement partie, pour que la réconciliation ait lieu.»
Les poèmes de la Toussaint
...
Le cahot de bambou
Tous les animaux, la moindre alerte
Tous les animaux en foule, en amitié
La pointe du rhinocéros comme la licorne
Les poissons sont libres, plus libres, à cause de l’eau sans filet
Mais l’eau est partout, elle prend des formes
Les fleuves géants, torticolis
Ils volent dans les cataractes
Les bas-fonds sont de toute couleur
Bleu est une couleur chaude, intense, fuligineuse
Des singes aux sommets des montagnes
Imagine des hommes dans une demeure souterraine...
Yves-Noël Genod, 22 octobre 2007.
C’est une folle sur le tapis déroulé de la rue
L’eau qui parvient du versant des montagnes
Yves-Noël Genod, 22 - 27 octobre 2007.
Au-dessus de la mer, une maison à la fin d’un tournage
Rural / oral
C’est curieux cette lumière, hein ?
…Grise, voilée, comme ça, brillante
Les nuages massifs forment un paysage inversé
Au-dessus du paysage massif
La découpe franche de la terre molle forme une montagne mouvante si on la regarde la tête allongée (cheveux courts) sur le sable
La montagne chinoise
Les maisons sont des petits berniques
Chou chinois
Qu’est-ce qui se mange dans les paysages ?
Du saucisson d’âne, des algues
Les rochers forment une nappe
On prendra la voiture (excursion)
L’homme-grenouille vient nous regarder les fesses
Ça miroite, c’est vide de vie vivant
Cette sensation du contact et comment ça passe de l’un à l’autre
Permanently
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Posé au centre du paysage
(Jamais le même centre)
Les fleuves, les fjords, les costas…
Les ruines, les fausses et les vraies
Les chats
Les faux animaux
Les vrais
Les faux cils
Tout brille
Tout brillant
Clinquant, cliquetant
Sa petite tête comme une bouée
Nouvelle et même
Petite bouée
Dans le paysage sage comme une image
De la Résidence des Pète-plus-haut-que-son-cul
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Le bord de mer
Concassé
Avec des couleurs sorties de l’eau
Délavées, sépia
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Le nuage, qu’est-ce qu’il touche, qu’est-ce qu’il efface ?
Les figuiers de barbarie, les cheminées
Les feuilles d’eucalyptus sèches se précipitent dans la mer comme jetées dans une tisane
Un gris pourpré, plombé
Se jeter dans l’eau franche, les palmiers alignés
« Elle te plaît, cette pelouse rapiécée ? »
« Agave » ou « aloès » ?
Tous les verts comme peints en récit vieux rose
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Un café en Sardaigne
Les maisons noyées dans le jardin
Le jardin est l’architecture
Les murs, les angles
Les pilastres, les grottes
Les palmes, les chapiteaux…
Une clarté surnaturelle sur la Mer Tyrrhénienne
En Italie est le jardin d’amour
Stromboli
Soir amarré très bas
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
C’est la nuit pure, je disais, dans quelques secondes
Qu’est-ce qui pourrait vous intéresser, vous, à Paris, en décembre ?
Relié uniquement par quelques mots
À la Civilisation des Emmerdes
Je pensais qu’une résidence, c’était un bâtiment
Hélèna dit : « Non, non, une résidence, c’est un ensemble de villas. »
La Sardaigne, pas très loin de l’Afrique
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Une partie de la vie se passe dans la nuit
Les chats se mettent, comme les enfants, à geindre
La nuit, qui est petit, qui est grand ?
La ligne enferme un cercle pour la nuit
La lune
La nuit seulement crée du temple
La lune, la véranda, les armes...
Les chats, habitants d’un paysage détaché
Des montagnes montent et descendent
Vers la mer
La moitié de nuit
La lune perle
On peut dire n’importe quoi : que le chat est un chat chinois
(Herbert le dit)
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Des maisons au-dessus d’un miracle, accrochées
Huit personnes mangent à table (des belles personnes)
La table en rotin blanche
Avec le ventilateur de marque CAT, la pomme de pin
Sur les bords...
Au-dessus d’une mer
On est sur une île
On est sur terre, sur mer
On pense au Japon –
Quelqu’un (Herbert), son père était député, ses deux parents
Des amis des Wampach
I know a Wampach in France, David, David Wampach
Where is he, Willy Brandt ?
He’s dead
He’s dead
Herbert le connaissait
Avec les Wampach
Il est allé à Danzig
Il est tombé sur ses genoux
Il est tombé sur ses genoux
Ça, c’est joli…
Mais son plus grand secrétaire, c’était un James Bond
Ça a été la fin
Puis le rêve conservateur
Des raviolis siciliennes
Jochen me demande d’aller voir l’Île aux Ânes albinos, mais c’est au nord de l’île
Les petits chevaux de Tarquinia
L’endroit est comme la Tour de Babel et you can go around like a screw
Ich glaube
A I : all inclusive
Chat bleu, bouteille rose
Il y a une autre île entre la Corse et la Sardaigne
On n’a pas le temps d’y aller !
Oh, peut-être…
La Maddalena
Là, il y a du sable rose
Different to be different
Hamlet
Et quelqu’un
(Moi)
A fait le général de Gaulle avec le tire-bouchon au bon moment de la conversation
Mais le vent qui nous projetait dans le cercle, c’est une religion
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
La lune, étrange soupe
Étrange clou
Le petit chat sous la lune
La frange de la plage
Un cil
Rognure d’ongle
Le doigt s’enfonce à l’intérieur
Les étoiles filantes
Les doigts écartés, les griffes
Le Monte Minniminni
(725)
D’Annunzio avait une maison en forme de bateau dans les Alpes
Torre delle Stelle
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Il y avait un feu sur la plage
Ça sentait comme en Inde...
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
On est au-dessus de la flotte
La frange de bleu
Au loin, la montagne de sel prend le soleil comme au bord
Les traces de pas sur la mer
Les traces de pas sur la neige
Spatules et péninsules
Des figuiers de barbarie
Quand la boucherie, la boulangerie aussi
Les bougainvilliers
Buongiorno !
L’oiseau définit le paradis
La lune ne veut pas laisser la place
Elle s’efface progressivement, très progressivement, en restant haut, à la même place
Il y a de la place pour tous les astres
(Les désastres)
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Sous les armes du bonheur
L’ombre bleue
Printemps ou automne
Soir ou matin
Son ou silence
Mou ou dur
Vide ou plein
La cicatrice d’écume
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Le chat dans les plis du silence
Du jardin
Une journée pure
La mer
On la voit d’en haut et d’en bas
Des femmes, des nomades
La brune poussière obscurcit le fond
La poudre noire
(Lipide, lente)
Le sexe réfléchit le soleil
Brillant, chromé comme un miroir
Une vieille Italienne triste
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
La baie vitrifiée avec des traces comme sur la glace
Les routes comme des guirlandes les sapins de Noël
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Le « détressage » du stress dont j’ai déjà parlé se passe sur la colline troglodyte
La Tour des Étoiles, la résidence où l’on a percé d’une dentelle de grottes la montagne récente
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre.
Les yeux des chats sont des grottes
En effet, comme bercé…
(Bruit des vagues intenable comme chez Ulysse
Endorment comme le tonnerre)
…Bercé est le secret
Face aux étoiles
Face à « Dieu »
(Le mot ringard)
Face à « Je confesse… »
Face à l’âme
Social worker
Les catholiques, les protestants
Nid de mousse
Regarde l’éponge sur ton corps
C’est le monde mort
Qui te caresse avec l’ambre
On a fait une fois et très mal la salutation au soleil
Et c’était la meilleure des fois
L’autre jambe
Éventuellement en râlant
Il faut le faire douze fois
Ça, non !
La colline dont le modèle est copié sur la Tour de Babel
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Disparition dans le monde
(Ça s’appelle : « l’élégie »)
Les journées sont si courtes, si
Surnaturelles...
On fait un feu
Le soleil est une pulpe
Tout l’automne à la fin n’est plus qu’une tisane froide
Yves-Noël Genod, 28 octobre 20007.
La fumée épingle précisément
Un endroit sur la colline (derrière la maison de James Bond)
Le soleil, la terre tourne autour
Ils sont près de l’eau, les amoureux
L’eau est transparente
Même le soir
Même la nuit
« Je vais prendre une douche et mettre des pulls. »
Les maisons chinoises se reflètent dans l’eau verte
Apparaissent les chants russes…
Yves-Noël Genod, 28 octobre 2007.
L’ensemble d’une jupe
D’un rayon de soleil, d’une rue, voilà
Au bord de la mer, l’intelligence
Avec la femme
Les tribus, les déserts, les climats
C’est un texte que j’adore
Yves-Noël Genod, 29 octobre 2007.
Où passe mon désir parmi ces mille crânes, ces mille os ?
Un ennemi devient un ami
...Les sources du charme...
Ami de la sagesse, prétendant
Yves-Noël Genod, 29 octobre 2007.
Gestes de métal et de bois sec
La vie, c’est quelque chose de plus que personnel
Yves-Noël Genod, 29 octobre 2007.
Un enfant quelconque dans une maison rigolote
Mais c’est le lait qui a débordé
...Ce qui se mange après la mort
Le nénuphar pur
Rouge
Même la taupe est un merveilleux petit laboureur
...Nuisibles ou accompagnatrices...
Ce jardin est paradis
Avec la craie (que tu écrases), la belle courge
Yves-Noël Genod, 29 octobre 2007.
Isola Asinara
Le sexe des mots
Les poumons des requins
Hélèna macht Caffee
Il fait mauvais, mais on se baigne deux fois par jour parce que la mer est chaude
Les enfants miniatures
Avec les couleurs miniatures, fluo, des ballons, des seaux
La mer, elle est simply bleue
La mer de plain-pied
Vent, mer très sombre, trous de lumière
La principauté
Cuore di pietra
La vita è una (et elle passe vite)
Hibiscus
Tous les palmiers échevelés
But one day...
Aeroporto
Personne n'appartient à 100 % à un groupe
Yves-Noël Genod, 30 octobre 2007.
Les débris de l’escalier
There’s a lady who’s sure
All that glitters is gold
Des anneaux de métal, des anneaux d’or, de fumée
Ma bien-aimée
Dans la chambre d’à-côté
Hélèna roulant de côté d’un rocher jusqu’à l’eau
Dear lady
Ton lycée de Versailles
Yves-Noël Genod, 31 octobre 2007.
Le joueur de flûte
Comme nous disons
De flûtiau
The whispering wind
Tout crie et tourne en or
Trouvé
Troué
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
Les chevaux du terme
Les ânes astigmates
La fauneflore buvant à la même eau
Brûlante, salée
Les liquides et les choses
Que les hommes ont commandées
Pour voir
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
La forêt brillante de pierres
Ruche des larmes
Moonlight, dove
Rien sur ma langue
Rien
Le bleu soleil
En studio
...En studio d’été
Alléluia
Nous sommes des nomades
Hélèna écrit
Oh, les bagues !
Trop de bagues !
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
Beauté sacrée, beauté de soie
Le liquide du luxe
The plywood violin
Le miel de la même nuit
Moi, dans la cuisine
Elle, dans la chambre
Le ciel s’ouvrir
Le ciel s’ouvert
Les ordures et les fleurs
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
Les fruits de l’apparence
L’eau candide
Il y a un signe sur le mur, bien sûr
Flo est vierge
In vacanza con Hertz
Le cœur chardon
The Dea Madre
The nuraghic village
Des mini pommes
Metalla
Cervo sarde
Des inondations jaune d’or
…Le beau est le beau, le sublime est le très beau…
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
La tapisserie verte
De la chambre, on entend une fontaine
Les vagues pulsives, pulsives
Le minerai devient du sable bleu
Vagues invraisemblables
Vagues invraisemblables s’appesantissent en or
Valentino…
(Et par-dessus encore
Par-dessus encore
Nuages violents et cerfs)
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
Au bord de « Dieu », un bois flotté
La rose de la dentelle
Le bleu des lacs
Le soleil pour d’autres
Le Brésil ou la mer
Un désert orange
Un désert rose
Un désert blanc
Des lacs très très larges, immenses où toujours on a de l’eau jusque là
Les nuages rose flamant
Trouée
La nuit liquide la pierre
Les panneaux de linge
Le thym
Par grand vent, les feuilles tombent des arbres
L’oreille / l’hôtel
Le feu crépite, allumé d’un seul coup
Vous n’êtes que les fruits de l’apparence
…Restées jointes…
La dispersion
Les serres, les orangeries
Dans quelque partie du jardin
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
Le vent pousse contre les visages
Le feu massif
Fragment de jeu
La porte laissée ouverte
Le jazz
Et la mer environnante
Ce que l’argent permet, c’est incroyable
J’ai encore rêvé d’elle
Tu parles d’amour
Sade n’est rien
La lampe d’or montre la pierre verte
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
Par la fenêtre, le cœur déchiqueté
Grandes traînées de fumée, de coton, de lavande
Matin du jour ou matin de la nuit ?
Hélèna frémit
Et désire
Viande sacrée
« Oh, nuit… », dit le père…
I’d really like to live beside you, baby
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
Take the car
« How to be famous… »
Dit l’enfant au petit-déjeuner
À sa mère ou à sa sœur
À son père qui revient
De la terrasse
L’homme rond, l’homme d’affaire
Au téléphone
« Mon père… »
Ou à l’étranger qui l’a regardé à la table d’à côté
Il faut descendre de la nuit avant la nuit
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
Le contrat sexuel qui nous lie
Statue d’Eleonora
Cette fête païenne
Pour l’amour, désigner les cohortes
Chevauche-moi
I belong…
À voir et à faire
Les ruines circulaires
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
Placid god –
New York is cold
S’il faut peindre
Une rose dans la bouche
Entre les dents
Le cœur grenat
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
Certaines formes pâles de l’univers
Par la fenêtre
Ring a bell !
Un nuage lointain sur une colline, léger comme un oiseau
Le métal des nuits
Le feu savait
« J’ai traversé une rivière couleur de rouille. »
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
Intimissimi
Un minimum de monde visible
Palazzo della Direzione
Les pistes de terre
Ligne au toucher délicat, aux dents délicates
Costa Verde
Les montagnes sont souples
…Ou un aigle
Des ailes immenses de chaque côté
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
Mer sinistrement
Calme, musicale
Infinie et les silhouettes
De couples en noir
À contre-jour
D’un rideau de perles
Rose faibli ou
Bleu plus soutenu
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
La pluie et le calme
Le calme
La pluie au-dehors
Inaudible sur
La fontaine, la terrasse
La plage, la mer
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
L’étendard de brocart
(Jaune)
Recette du centre
(Recette du sable)
L’alternance jour / nuit connue de tous
La nuit, les étoiles
Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.
Anniversaire d’Hélèna
Emmailloté comme
En hiver
Mais ça ne suffit pas
Patrice Premier, René Licata, Ani Piano
Des costumes vert clair
Des costumes orange
Des cravates
Du tergal, du nylon
Cette terre à chevaux…
« Je voudrais être une crevette. »
Per una sola notte
Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.
Sous les arcades
La lumière graphique
Des murales
Et maintenant ?
Fumées font disparaître montagne
Oiseau immobilise air
Le mouvement, la terre
La terre, la lune
Les flamants roses au-delà vers l’Orient
Sexe gras
Perchoir, avion
Rose poussière
Au bon vouloir
Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.
La lumière électrique
Brûle l’eau
Suprême saveur
La république jaune
Le samovar
La nuée d’oiseaux
Ils plongeaient en piqué
Sur les arbres
Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.
Les reptiles prospèrent sur l’île, mais aucun des serpents n’est venimeux
Saint Michel semble se trouver dans l’œil d’un cyclone et, imperturbable, il jette les démons aux enfers
Parmi les nombreuses fleurs figurent la lavande, les violettes, les pervenches bleues, les iris aux multiples couleurs…
Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.
Le couvre-lit noir
On embrasse le pays
Comme du haut d’une tour
Rio Negro
Les silhouettes, l’hiver
Pimprenelle
La chambre du faucon
Perchée haut
Bernard Faucon
Brume soumise, amoureuse
La mer
Calme
Soumise, amoureuse
Liquide
Calme
Un enfant sort d’une pomme
Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.
La parola di Dio
Un coup de gomme
Efface la base de la montagne
Le lien entre la mer et la montagne, c’est cette brume
Longue langue étirée
Photoshop
L’hiver, il y a les affaires
Business target
Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.
Poème secret qui ne sera pas publié
Mieux vaut feindre que ces livres existent vraiment et en offrir un résumé, un commentaire
Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.
L’effet clochette
Sang pétrifié de Méduse
D’un éclat rouge orangé
...Et une amie
Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.
Les plages
S’étirent magiquement
Les avancées rocheuses
Bribes du bleu céleste
Les champs de coton
Blâmer et faire l’éloge
Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.
Quoi que vous imaginiez, faites-le vivre
Robe en nuée d’oiseaux
Avec les oiseaux qui piquent sur la robe et qui s’en vont
Des oiseaux féroces
Suis-je une femme ?
Une étoile est l’anneau
Filmé, cela existe, ce dont on parle
Masqué d’amour
Yves-Noël Genod, 4 – 5 novembre 2007.
(Envoi)
Ah, aime-moi, darling !
Est-ce qu’il est toujours en vie, mon premier amour ?
La beauté voyage
Dans le miracle d’une naissance
Yves-Noël Genod, 5 - 6 novembre 2007.
Le cahot de bambou
Tous les animaux, la moindre alerte
Tous les animaux en foule, en amitié
La pointe du rhinocéros comme la licorne
Les poissons sont libres, plus libres, à cause de l’eau sans filet
Mais l’eau est partout, elle prend des formes
Les fleuves géants, torticolis
Ils volent dans les cataractes
Les bas-fonds sont de toute couleur
Bleu est une couleur chaude, intense, fuligineuse
Des singes aux sommets des montagnes
Imagine des hommes dans une demeure souterraine...
Yves-Noël Genod, 22 octobre 2007.
C’est une folle sur le tapis déroulé de la rue
L’eau qui parvient du versant des montagnes
Yves-Noël Genod, 22 - 27 octobre 2007.
Au-dessus de la mer, une maison à la fin d’un tournage
Rural / oral
C’est curieux cette lumière, hein ?
…Grise, voilée, comme ça, brillante
Les nuages massifs forment un paysage inversé
Au-dessus du paysage massif
La découpe franche de la terre molle forme une montagne mouvante si on la regarde la tête allongée (cheveux courts) sur le sable
La montagne chinoise
Les maisons sont des petits berniques
Chou chinois
Qu’est-ce qui se mange dans les paysages ?
Du saucisson d’âne, des algues
Les rochers forment une nappe
On prendra la voiture (excursion)
L’homme-grenouille vient nous regarder les fesses
Ça miroite, c’est vide de vie vivant
Cette sensation du contact et comment ça passe de l’un à l’autre
Permanently
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Posé au centre du paysage
(Jamais le même centre)
Les fleuves, les fjords, les costas…
Les ruines, les fausses et les vraies
Les chats
Les faux animaux
Les vrais
Les faux cils
Tout brille
Tout brillant
Clinquant, cliquetant
Sa petite tête comme une bouée
Nouvelle et même
Petite bouée
Dans le paysage sage comme une image
De la Résidence des Pète-plus-haut-que-son-cul
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Le bord de mer
Concassé
Avec des couleurs sorties de l’eau
Délavées, sépia
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Le nuage, qu’est-ce qu’il touche, qu’est-ce qu’il efface ?
Les figuiers de barbarie, les cheminées
Les feuilles d’eucalyptus sèches se précipitent dans la mer comme jetées dans une tisane
Un gris pourpré, plombé
Se jeter dans l’eau franche, les palmiers alignés
« Elle te plaît, cette pelouse rapiécée ? »
« Agave » ou « aloès » ?
Tous les verts comme peints en récit vieux rose
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Un café en Sardaigne
Les maisons noyées dans le jardin
Le jardin est l’architecture
Les murs, les angles
Les pilastres, les grottes
Les palmes, les chapiteaux…
Une clarté surnaturelle sur la Mer Tyrrhénienne
En Italie est le jardin d’amour
Stromboli
Soir amarré très bas
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
C’est la nuit pure, je disais, dans quelques secondes
Qu’est-ce qui pourrait vous intéresser, vous, à Paris, en décembre ?
Relié uniquement par quelques mots
À la Civilisation des Emmerdes
Je pensais qu’une résidence, c’était un bâtiment
Hélèna dit : « Non, non, une résidence, c’est un ensemble de villas. »
La Sardaigne, pas très loin de l’Afrique
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Une partie de la vie se passe dans la nuit
Les chats se mettent, comme les enfants, à geindre
La nuit, qui est petit, qui est grand ?
La ligne enferme un cercle pour la nuit
La lune
La nuit seulement crée du temple
La lune, la véranda, les armes...
Les chats, habitants d’un paysage détaché
Des montagnes montent et descendent
Vers la mer
La moitié de nuit
La lune perle
On peut dire n’importe quoi : que le chat est un chat chinois
(Herbert le dit)
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Des maisons au-dessus d’un miracle, accrochées
Huit personnes mangent à table (des belles personnes)
La table en rotin blanche
Avec le ventilateur de marque CAT, la pomme de pin
Sur les bords...
Au-dessus d’une mer
On est sur une île
On est sur terre, sur mer
On pense au Japon –
Quelqu’un (Herbert), son père était député, ses deux parents
Des amis des Wampach
I know a Wampach in France, David, David Wampach
Where is he, Willy Brandt ?
He’s dead
He’s dead
Herbert le connaissait
Avec les Wampach
Il est allé à Danzig
Il est tombé sur ses genoux
Il est tombé sur ses genoux
Ça, c’est joli…
Mais son plus grand secrétaire, c’était un James Bond
Ça a été la fin
Puis le rêve conservateur
Des raviolis siciliennes
Jochen me demande d’aller voir l’Île aux Ânes albinos, mais c’est au nord de l’île
Les petits chevaux de Tarquinia
L’endroit est comme la Tour de Babel et you can go around like a screw
Ich glaube
A I : all inclusive
Chat bleu, bouteille rose
Il y a une autre île entre la Corse et la Sardaigne
On n’a pas le temps d’y aller !
Oh, peut-être…
La Maddalena
Là, il y a du sable rose
Different to be different
Hamlet
Et quelqu’un
(Moi)
A fait le général de Gaulle avec le tire-bouchon au bon moment de la conversation
Mais le vent qui nous projetait dans le cercle, c’est une religion
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
La lune, étrange soupe
Étrange clou
Le petit chat sous la lune
La frange de la plage
Un cil
Rognure d’ongle
Le doigt s’enfonce à l’intérieur
Les étoiles filantes
Les doigts écartés, les griffes
Le Monte Minniminni
(725)
D’Annunzio avait une maison en forme de bateau dans les Alpes
Torre delle Stelle
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Il y avait un feu sur la plage
Ça sentait comme en Inde...
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
On est au-dessus de la flotte
La frange de bleu
Au loin, la montagne de sel prend le soleil comme au bord
Les traces de pas sur la mer
Les traces de pas sur la neige
Spatules et péninsules
Des figuiers de barbarie
Quand la boucherie, la boulangerie aussi
Les bougainvilliers
Buongiorno !
L’oiseau définit le paradis
La lune ne veut pas laisser la place
Elle s’efface progressivement, très progressivement, en restant haut, à la même place
Il y a de la place pour tous les astres
(Les désastres)
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Sous les armes du bonheur
L’ombre bleue
Printemps ou automne
Soir ou matin
Son ou silence
Mou ou dur
Vide ou plein
La cicatrice d’écume
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Le chat dans les plis du silence
Du jardin
Une journée pure
La mer
On la voit d’en haut et d’en bas
Des femmes, des nomades
La brune poussière obscurcit le fond
La poudre noire
(Lipide, lente)
Le sexe réfléchit le soleil
Brillant, chromé comme un miroir
Une vieille Italienne triste
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
La baie vitrifiée avec des traces comme sur la glace
Les routes comme des guirlandes les sapins de Noël
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Le « détressage » du stress dont j’ai déjà parlé se passe sur la colline troglodyte
La Tour des Étoiles, la résidence où l’on a percé d’une dentelle de grottes la montagne récente
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre.
Les yeux des chats sont des grottes
En effet, comme bercé…
(Bruit des vagues intenable comme chez Ulysse
Endorment comme le tonnerre)
…Bercé est le secret
Face aux étoiles
Face à « Dieu »
(Le mot ringard)
Face à « Je confesse… »
Face à l’âme
Social worker
Les catholiques, les protestants
Nid de mousse
Regarde l’éponge sur ton corps
C’est le monde mort
Qui te caresse avec l’ambre
On a fait une fois et très mal la salutation au soleil
Et c’était la meilleure des fois
L’autre jambe
Éventuellement en râlant
Il faut le faire douze fois
Ça, non !
La colline dont le modèle est copié sur la Tour de Babel
Yves-Noël Genod, 27 - 28 octobre 2007.
Disparition dans le monde
(Ça s’appelle : « l’élégie »)
Les journées sont si courtes, si
Surnaturelles...
On fait un feu
Le soleil est une pulpe
Tout l’automne à la fin n’est plus qu’une tisane froide
Yves-Noël Genod, 28 octobre 20007.
La fumée épingle précisément
Un endroit sur la colline (derrière la maison de James Bond)
Le soleil, la terre tourne autour
Ils sont près de l’eau, les amoureux
L’eau est transparente
Même le soir
Même la nuit
« Je vais prendre une douche et mettre des pulls. »
Les maisons chinoises se reflètent dans l’eau verte
Apparaissent les chants russes…
Yves-Noël Genod, 28 octobre 2007.
L’ensemble d’une jupe
D’un rayon de soleil, d’une rue, voilà
Au bord de la mer, l’intelligence
Avec la femme
Les tribus, les déserts, les climats
C’est un texte que j’adore
Yves-Noël Genod, 29 octobre 2007.
Où passe mon désir parmi ces mille crânes, ces mille os ?
Un ennemi devient un ami
...Les sources du charme...
Ami de la sagesse, prétendant
Yves-Noël Genod, 29 octobre 2007.
Gestes de métal et de bois sec
La vie, c’est quelque chose de plus que personnel
Yves-Noël Genod, 29 octobre 2007.
Un enfant quelconque dans une maison rigolote
Mais c’est le lait qui a débordé
...Ce qui se mange après la mort
Le nénuphar pur
Rouge
Même la taupe est un merveilleux petit laboureur
...Nuisibles ou accompagnatrices...
Ce jardin est paradis
Avec la craie (que tu écrases), la belle courge
Yves-Noël Genod, 29 octobre 2007.
Isola Asinara
Le sexe des mots
Les poumons des requins
Hélèna macht Caffee
Il fait mauvais, mais on se baigne deux fois par jour parce que la mer est chaude
Les enfants miniatures
Avec les couleurs miniatures, fluo, des ballons, des seaux
La mer, elle est simply bleue
La mer de plain-pied
Vent, mer très sombre, trous de lumière
La principauté
Cuore di pietra
La vita è una (et elle passe vite)
Hibiscus
Tous les palmiers échevelés
But one day...
Aeroporto
Personne n'appartient à 100 % à un groupe
Yves-Noël Genod, 30 octobre 2007.
Les débris de l’escalier
There’s a lady who’s sure
All that glitters is gold
Des anneaux de métal, des anneaux d’or, de fumée
Ma bien-aimée
Dans la chambre d’à-côté
Hélèna roulant de côté d’un rocher jusqu’à l’eau
Dear lady
Ton lycée de Versailles
Yves-Noël Genod, 31 octobre 2007.
Le joueur de flûte
Comme nous disons
De flûtiau
The whispering wind
Tout crie et tourne en or
Trouvé
Troué
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
Les chevaux du terme
Les ânes astigmates
La fauneflore buvant à la même eau
Brûlante, salée
Les liquides et les choses
Que les hommes ont commandées
Pour voir
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
La forêt brillante de pierres
Ruche des larmes
Moonlight, dove
Rien sur ma langue
Rien
Le bleu soleil
En studio
...En studio d’été
Alléluia
Nous sommes des nomades
Hélèna écrit
Oh, les bagues !
Trop de bagues !
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
Beauté sacrée, beauté de soie
Le liquide du luxe
The plywood violin
Le miel de la même nuit
Moi, dans la cuisine
Elle, dans la chambre
Le ciel s’ouvrir
Le ciel s’ouvert
Les ordures et les fleurs
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
Les fruits de l’apparence
L’eau candide
Il y a un signe sur le mur, bien sûr
Flo est vierge
In vacanza con Hertz
Le cœur chardon
The Dea Madre
The nuraghic village
Des mini pommes
Metalla
Cervo sarde
Des inondations jaune d’or
…Le beau est le beau, le sublime est le très beau…
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
La tapisserie verte
De la chambre, on entend une fontaine
Les vagues pulsives, pulsives
Le minerai devient du sable bleu
Vagues invraisemblables
Vagues invraisemblables s’appesantissent en or
Valentino…
(Et par-dessus encore
Par-dessus encore
Nuages violents et cerfs)
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
Au bord de « Dieu », un bois flotté
La rose de la dentelle
Le bleu des lacs
Le soleil pour d’autres
Le Brésil ou la mer
Un désert orange
Un désert rose
Un désert blanc
Des lacs très très larges, immenses où toujours on a de l’eau jusque là
Les nuages rose flamant
Trouée
La nuit liquide la pierre
Les panneaux de linge
Le thym
Par grand vent, les feuilles tombent des arbres
L’oreille / l’hôtel
Le feu crépite, allumé d’un seul coup
Vous n’êtes que les fruits de l’apparence
…Restées jointes…
La dispersion
Les serres, les orangeries
Dans quelque partie du jardin
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
Le vent pousse contre les visages
Le feu massif
Fragment de jeu
La porte laissée ouverte
Le jazz
Et la mer environnante
Ce que l’argent permet, c’est incroyable
J’ai encore rêvé d’elle
Tu parles d’amour
Sade n’est rien
La lampe d’or montre la pierre verte
Yves-Noël Genod, 1er novembre 2007.
Par la fenêtre, le cœur déchiqueté
Grandes traînées de fumée, de coton, de lavande
Matin du jour ou matin de la nuit ?
Hélèna frémit
Et désire
Viande sacrée
« Oh, nuit… », dit le père…
I’d really like to live beside you, baby
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
Take the car
« How to be famous… »
Dit l’enfant au petit-déjeuner
À sa mère ou à sa sœur
À son père qui revient
De la terrasse
L’homme rond, l’homme d’affaire
Au téléphone
« Mon père… »
Ou à l’étranger qui l’a regardé à la table d’à côté
Il faut descendre de la nuit avant la nuit
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
Le contrat sexuel qui nous lie
Statue d’Eleonora
Cette fête païenne
Pour l’amour, désigner les cohortes
Chevauche-moi
I belong…
À voir et à faire
Les ruines circulaires
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
Placid god –
New York is cold
S’il faut peindre
Une rose dans la bouche
Entre les dents
Le cœur grenat
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
Certaines formes pâles de l’univers
Par la fenêtre
Ring a bell !
Un nuage lointain sur une colline, léger comme un oiseau
Le métal des nuits
Le feu savait
« J’ai traversé une rivière couleur de rouille. »
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
Intimissimi
Un minimum de monde visible
Palazzo della Direzione
Les pistes de terre
Ligne au toucher délicat, aux dents délicates
Costa Verde
Les montagnes sont souples
…Ou un aigle
Des ailes immenses de chaque côté
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
Mer sinistrement
Calme, musicale
Infinie et les silhouettes
De couples en noir
À contre-jour
D’un rideau de perles
Rose faibli ou
Bleu plus soutenu
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
La pluie et le calme
Le calme
La pluie au-dehors
Inaudible sur
La fontaine, la terrasse
La plage, la mer
Yves-Noël Genod, 2 novembre 2007.
L’étendard de brocart
(Jaune)
Recette du centre
(Recette du sable)
L’alternance jour / nuit connue de tous
La nuit, les étoiles
Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.
Anniversaire d’Hélèna
Emmailloté comme
En hiver
Mais ça ne suffit pas
Patrice Premier, René Licata, Ani Piano
Des costumes vert clair
Des costumes orange
Des cravates
Du tergal, du nylon
Cette terre à chevaux…
« Je voudrais être une crevette. »
Per una sola notte
Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.
Sous les arcades
La lumière graphique
Des murales
Et maintenant ?
Fumées font disparaître montagne
Oiseau immobilise air
Le mouvement, la terre
La terre, la lune
Les flamants roses au-delà vers l’Orient
Sexe gras
Perchoir, avion
Rose poussière
Au bon vouloir
Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.
La lumière électrique
Brûle l’eau
Suprême saveur
La république jaune
Le samovar
La nuée d’oiseaux
Ils plongeaient en piqué
Sur les arbres
Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.
Les reptiles prospèrent sur l’île, mais aucun des serpents n’est venimeux
Saint Michel semble se trouver dans l’œil d’un cyclone et, imperturbable, il jette les démons aux enfers
Parmi les nombreuses fleurs figurent la lavande, les violettes, les pervenches bleues, les iris aux multiples couleurs…
Yves-Noël Genod, 3 novembre 2007.
Le couvre-lit noir
On embrasse le pays
Comme du haut d’une tour
Rio Negro
Les silhouettes, l’hiver
Pimprenelle
La chambre du faucon
Perchée haut
Bernard Faucon
Brume soumise, amoureuse
La mer
Calme
Soumise, amoureuse
Liquide
Calme
Un enfant sort d’une pomme
Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.
La parola di Dio
Un coup de gomme
Efface la base de la montagne
Le lien entre la mer et la montagne, c’est cette brume
Longue langue étirée
Photoshop
L’hiver, il y a les affaires
Business target
Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.
Poème secret qui ne sera pas publié
Mieux vaut feindre que ces livres existent vraiment et en offrir un résumé, un commentaire
Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.
L’effet clochette
Sang pétrifié de Méduse
D’un éclat rouge orangé
...Et une amie
Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.
Les plages
S’étirent magiquement
Les avancées rocheuses
Bribes du bleu céleste
Les champs de coton
Blâmer et faire l’éloge
Yves-Noël Genod, 4 novembre 2007.
Quoi que vous imaginiez, faites-le vivre
Robe en nuée d’oiseaux
Avec les oiseaux qui piquent sur la robe et qui s’en vont
Des oiseaux féroces
Suis-je une femme ?
Une étoile est l’anneau
Filmé, cela existe, ce dont on parle
Masqué d’amour
Yves-Noël Genod, 4 – 5 novembre 2007.
(Envoi)
Ah, aime-moi, darling !
Est-ce qu’il est toujours en vie, mon premier amour ?
La beauté voyage
Dans le miracle d’une naissance
Yves-Noël Genod, 5 - 6 novembre 2007.