L a Décennie

C’est chouette, on est en train de résusir l’anti-spectacle de Noël, le Rester vivant ! Prévenez vos amis de Lyon… Une version plus resserrée, plus à l’os que celle du Rond-Point (qui faisait deux heures trente). Baudelaire est un tel génie, il n’y a rien à faire qu’à laisser faire et surtout ne pas faire pour s’en distraire… J’ai enlevé tout ce qui me paraissait plus faible… Il suffit d’entendre une chose ou deux foudroyantes, on a gagné sa soirée ! C’est-à-dire qu’on est mort. On est mort dans le noir et le théâtre s’appelle le Point du jour ! Une bonne façon de passer l’année… Je passe la main à l’équipe suivante… Plaisir de faire encore un spectacle avant le grand désert du chômage qui risque de durer un an, un an et demi de marche, il n’y a rien de prévu, Paris m’a oublié et j’ai oublié Paris... J’écoute Plastikman, je rêve, je broie du noir — c’est de la lumière —, Noël, cette année, va peut-être se passer quelque chose, comme un trou noir, comme un alignement d’étoiles, une décennie.

A vec des fautes du clavier automatique

« Salut, joyeux Noël, encore ici. Je bois un café qui fera mal. J'ai fini la bière, et maintenant je suis comme ça. Salut, joyeux Noël, encore ici. Mets-moi une main ici, ici, ici. Salut, joyeux Noël à toi aussi, parce-que ils ne me laissent pas en paix. Ma petite maison, petite maison, est une prière pour moi. Maintenant cet endoir est degeu, mon corps, assez, j'ai compris. Les années que je vis ainsi, je veux plus être ici. Salut, joyeux Noël à toi aussitôt. Ils sont tous fous ici. Ils sont gentils avec moi, puis ils te font ce sourire jaune et ils s'en vont. Dis-moi ce que j'ai qui ne va pas. Seulement des cadavres ici. J'ai pas d'alternative pour moi, j'ai besoin d'un café. Peur, peur, j'ai eu peur jusqu'à maintenant, mon dieu qu'elle peur, peur de disparaître. Je t'ai fait rire ? Salut, joyeux Noël, encore ici, et mourir vivants ainsi. Milan difficile, maintenant je dis assez. Toute la journée enfermé ici, huit heures, la tête de dehors, t'as compris monsieur ? En avant et en arrière à attendre, il n'y a même pas de quoi parler. Écoute, c'est moche à dire, j'aime pas travailler. Il n'y a rien à faire qui m'intéresse. Qui sait si je vais retourner à la maison. Mon petit papa, mon petit papa, je t'aime, c'est une prière pour moi. Tu vis seul, monsieur. Avec ta soeur. Il n'y a pas de problème. Passe lui le joyeux Noël à elle aussi. »

L es Cocotiers absents...

« Ces hommes de pouvoir sont à la fois des enfants et des fous. »

U n fan m’envoie un truc qui me plaît

Il y a deux danseurs au monde qui m'électrisent, vous et Danio Manfredini. Je ne me l'explique pas.

Danio, le connaissez-vous ? Un grand ! Il n'a pas la chance d'avoir César Vayssié (génie) à la vidéo, mieux vaut peut-être ne pas regarder les images, le spectacle était tellement plus beau. Depuis 2012 Danio s'est mis à chanter aussi. Rock star, c'était l'un de ses fantasmes, dit-on. C'est la fille de Pavarotti qui le produit. Voici le teaser de saison de son deuxième album.

Tanti auguri*

Spécisme et antispécisme

La politique