C e qu’on fait de nos vies

« Duras n’arrêtait pas de parler de ça, du fait que quelque chose est là qui résiste, même le mot « résiste » est trop, enfin… quelque chose comme un cœur palpitant en chacun de nous fait qu’on ne cède pas sur notre désir, même dans la pire situation. Et je crois que le Royaume il est là, voyez, c’est un royaume sans pouvoir, c’est un royaume qui n’existe pas sur la carte, mais qui est à chercher au plus profond, « l’irréductible » a dit ça Duras, oui. »

B y snatches

« In this world of lies, Truth is forced to fly like a scared white doe in the woodlands; and only by cunning glimpses will she reveal herself, as in  Shakespeare and other masters of the great Art of Telling the Truth, — even though it be covertly, and by snatches. »

L a Structure meurtrière du monde

« le crime sans fin qu’on appelle l’espèce humaine »

Titre :

Le Monde bien pire

« J'aime l'idée que dans un livre, il y ait un autre livre secret, impossible à écrire et j’aime aussi qu’il y ait des noms cachés, des œuvres cachées »

« L’Univers a commencé avec le Big Bang, qui a simplement suivi la loi inévitable de la physique. En raison de la loi de la gravité, l’Univers peut et va se créer à partir de rien. La création spontanée est la raison pour laquelle il y a quelque chose plutôt que rien, pourquoi l’Univers existe, pourquoi nous existons. L’Univers n’a pas eu besoin d’un Dieu au début, il a été capable de se créer tout seul. »

Cyprien Colombo et Aurore Jecker

T élévision (2)

Madame-Monsieur-bonsoir, dans l’actualité de ce week-end, deux spectacles à enchaîner au théâtre de l’Arsenic, ici, à Lausanne : le nouveau spectacle de Price : WHERE DO YOU WANNA GO TODAY (vu tout à l’heure, c’est sublime) et le mien : FABRIQUE DE STAR dont je ne vous dis rien, mais il s’agit bien entendu encore et toujours — et c’est pour ça que c’est sublime — d’un travail sur « l’état de l’apparition » (nous ne nous baignons jamais deux fois dans le même fleuve, disait Héraclite...)

T élévision

E t ces oiseaux

« et ces oiseaux qui signifient à la fois la mort et la résurrection »

Essaye de voir si tu peux apporter un peu de maquillage. Par exemple, un petit miroir et un petit pinceau... tu pourrais te maquiller sur scène à un moment... C'est très bien ce que tu fais et c'est difficile aussi (j'en ai conscience), c'est comme être l'âme du spectacle, invisible tout le temps et toujours là pourtant comme un ange gardien ou bien encore comme la « splendeur de la vie » toujours à nos côtés et qu'on pourrait toujours rejoindre, toujours disponible, si on le voulait...

L a Nature

« Quel  est votre secret pour avoir les cheveux blancs et les garder blancs comme ça ?

— La nature. Je couche avec la nature. »

L ire comme un enfant (il faut lire de manière naïve et vierge)

« le livre — c’est d’ailleurs ce que dit Proust à la fin, c’est la métaphore qu’il utilise — est un instrument d’optique qui va permettre à chaque lecteur de découvrir ce qu’il y a au plus profond de lui. Et c’est quelque chose que chaque lecteur doit découvrir et redécouvrir pour lui-même, c’est pas valable pour un autre : on a chacun une manière de lire Proust — et redécouvrir — parce que c’est quelque chose qu’on ne connaît pas d’avance. »

« Ce qu’on va découvrir en lisant sur soi-même en tant que lecteur de Proust, on ne le sait pas d’avance. Si on le sait d’avance on est un mauvais lecteur de Proust. »