Sunday, June 13, 2010

The Photographer



Bastien Mignot-Cohen.

Belle de jour

"J'ai toutes les cartes en main et, hop, j'inverse le sens."

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La Route / le nuage
















Sandra Iché

(Dans la série "Les Meilleurs partent toujours les premiers"...)



Sandra Iché Tu les as lâchés pour la potée, Yves-Noël ? Ça t'a fait du bien, cette soirée parisienne ? Merci pour l'évanescence du voyage de cette semaine : si le Claudel nous a traversés, c'est que ce long bain d'intensités électives avait ouvert l'espace. Je vous embrasse.

Yves-Noël Genod "L'évanescence du voyage", t'es trop mignonne ! j'essaie de t'écrire (prochainement) un petit mot dans le but de te faire rougir...

Sandra Iché J'ai eu le petit mot. J'ai rougi. Même si je sais que tu as un petit peu exagéré (à peine). Je lirai les récits de la troisième semaine avec délectation. Love


Yves-Noël Genod Je ne suis pas sûr, loin de là, qu'on arrivera à faire aussi bien que ce qu'il s'est passé (le moment, par exemple, où tu as été chercher Mesure pour Mesure...) - difficile et risque de kitsch... On va voir (sous la pluie, en plus !) Bises






Sandra Iché, la beauté d'une déesse, l'énigme et le pouvoir et, pendant quelques jours, je n'ai eu que son rire : capable de se renverser de rire, sonorement, à quelques-unes de mes interventions, des saillies, des effets, des rapports avec les stagiaires, ça lui paraissait du plus haut comique ; j'ai même cru qu'elle devenait folle, non, elle montait en esprit : elle a déployée, le dernier jour, le samedi avant de prendre le car, entre quatorze heures trente et seize heures un paysage.
Je voulais te dire que le "pays Claudel" que tu as dégagé - comme levant les voiles, quelques voiles d'un artifice absolument léger, presque invisible - est le plus beau que j'ai vu de ma vie. Le spectacle que tu pourrais faire de ce pouvoir serait l'un de ceux que je désirerais le plus voir apparaître. Je veux encore voler comme un busard ou jouer dans une salle aux visages blancs des choses qui pénètrent dans les âmes.

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Le Coma éthylique

(à l'arrêt de car)



C'est Bastien

Bastien Mignot14 juin 2010, à 03:23
Subject: coquille & Rebecca

Au retour d'une promenade de deux heures avec Léa, Arnaud et Lætitia, après avoir été détrempés par la pluie soudaine : un feu de cheminé et un thé vert japonais.
Mimi est arrivé avec Rebecca, je l'ai accueillie avec une conversation et du thé.
--- Petite coquille de blog, mon cher, c'est Bastien et pas Sébastien. Merci.
Je t'embrasse, à demain

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Dominique

Dominique Fourcade m'envoie, depuis quelques temps, ses livres de quelques pages qu'il publie chez Michel Chandeigne. Souvent, c'est trop difficile pour moi (et je suis fatigué), mais, là, comme je suis à la campagne (et la campagne massive : juin) et que j'enseigne, ce qu'il écrit tombe absolument en droite ligne de l'enroulement de la vision (comme dirait Paul Celan). Je soumettrai à mes disciples. (L'Afdass s'inquiétait d'une possible dérive sectaire à cause du titre que j'avais donné au stage : Est-ce là l'image de Dieu ? et en sous-titre : Rêver les mondes pluriels.) Donc il faudrait, en "belle du jour", recopier tout le texte - qui s'intitule :

Deux silences

mais je pense, disons, immédiatement à Bastien et aussi à Léa à cause de ce parfum mentionné : Bleu, de Chanel (existe-il ?) - Léa travaille sur Le Bleu du ciel de Georges Bataille. Et je recopie quand même la phrase énigmatique et si limpide (les stagiaires de la première et la deuxième semaine comprendront) :

Multitude, solitude, tensilité, souvenir de Nietzsche.

Pour le reste, voir à Pontempeyrat, dans le gré du cours.

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Arnaud

Arnaud Bourgoin Tout le monde est nu, ici, nous jouons à des jeux d'eau sous un soleil radieux. Des entrecôtes roussissent sur le barbecue. Dommage que tu ne sois pas là. Tu nous reviens quand ?

Yves-Noël Genod Demain. J'ai pensé à toi à l'heure de ta nudité (prochainement sur mon blog). Je t'aime. (Dis à Sébastien qui va chercher Rebecca tout à l'heure à 5 h à Retournac qu'elle est rousse (comme les côtelettes). Bises

Arnaud Bourgoin J'ai reçu l'amour - que je redonne en mille - et la jolie Galloise - elle, je la garde.
Tout est bien. Je t'embrasse.






J'avais envie de révéler au monde (de mon blog) à quel point Arnaud est magique. Je t'adore absolument. J'en crois pas mes sens d'avoir un assistant pareil. Il est très intelligent. Il est promis à un énorme avenir (si l'avenir se compte en quantité). Je dis ça parce qu'il n'a que vingt-quatre ans (mais il paraît plus). Il est d'une maturité qui, sur bien des points, me dépasse. Il a vécu avec une fille entre douze et dix-neuf ans. A quatorze ans, ils prenaient un appartement ensemble (avec l'approbation des parents, son père l'engageait dans son entreprise pour qu'il puisse payer le loyer). Maintenant, c'est les garçons à fond. Ils aiment tellement les garçons, ça fait plaisir à voir ! Ils aiment les garçons comme on les aime à mon âge, mais, comme il est jeune, il peut tous les avoir. Il a aussi une très, très grosse queue, ça aide* (je m'excuse, j'écris en ayant entamé - à jeun - un verre de Macon, à la brasserie L'Européen). Je l'ai vu opérer dans une fête à Bruxelles. C'est un chat, un prédateur. Et qu'est-ce qu'un chat en trouve, des souris prêtes à se faire déchiqueter ! Il n'a que l'embarras du choix. Il est blasé. Il choisit, il méprise. Quand il me fait un bisou sur la bouche après une journée de travail, je peux m'estimer comblé. C'est - d'abord - qu'il a un peu bu et c'est aussi qu'une pensée heureuse l'a traversé. Je n'y suis pour rien. Le reste du temps (à part le dépôt de ses lèvres), il n'est que mépris, mais quel bonheur... Je ressens mon bonheur de l'avoir à mes côtés. C'est un très bon ami de Julie Depardieu, en plus. (Il connaît toutes les stars.) Il m'a dit, quant au blog, qu'il adorait me lire. "Tu t'écoutes tellement, c'est un bonheur de te lire ! - Mais, si je m'écoute, c'est pas bien... - Ah, pour d'autres, c'est pas bien, mais, pour toi, si, c'est très bien !" Les stagiaires adorent travailler avec lui. Je les retrouve métamorphosés. Quand je n'ai pas d'idée (ou quand je le dis), il dit : "Ah, des idées, moi, j'en ai plein !" L'assistant parfait. Love.



* Robin dit d'Arnaud qu'il est doté d'une "bite chercheuse".

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L'Araignée

(Belle de jour)

"Image de l'artiste chez le poète Stéphane Mallarmé (qui se voyait au centre de son œuvre poétique comme une "araignée sacrée" brodant le fil de son écriture)"

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Belle de jour

"J'étais dans un taxi. Il savait pas s'garer..."

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Mon équation

La campagne + le
théâtre = le
monde est supportable

(mon équation)

Belle de jour

"Il fait d'l'événementiel... Grisard ! Ça vous dit quelque chose ? Il s'est marié avec un mannequin..."

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L'Avion






J'aime beaucoup ces photos. C'est un éclat sur la vitre du TGV, en fait.

Belle de jour (en salve)

"Chaque chambre... est un univers différent et..."
"C'était pas une chambre, c'était deux étages à chaque fois..."
"On arrivait l'soir : ils nous avaient préparé un dîner...
- Aux chandelles ?
- Aux chandelles."

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Belle de jour

"Quarante ans, pour un homme, c'est super.
(Deux fois.)
- Cinquante ans, c'est encore mieux !"

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Le Signe dans le ciel

(appelé, sur le coup, faute de mieux "l'aurore boréale")




Belle de jour

"Avez-vous du respect pour les acteurs ou, comme certains, les considérez-vous comme des chochottes surprotégées et égocentrées ?
- Je leur pardonne tout ! Qu'ils aient besoin de s'isoler, de déconner jusqu'au clap ou d'avoir deux kilos de carottes râpées dans leur loge. Peu importe leurs méthodes, c'est une histoire de concentration. Certains se cachent derrière une politesse discrète, d'autres sont totalement extravertis, mais quand tu les as dans l'œilleton de la caméra et qu'ils se mettent à jouer, il ne reste que ça. Ce sont les plus beaux effets spéciaux. Moyennement bien filmés, dans un décor pas terrible avec une lumière pourrie, quand les acteurs sont bons, ils font le show. Et notre boulot est de leur donner le meilleur écrin."

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Gros titre

Le navire du futur surfe sur la vague écolo