« Non, non, pas acquérir. Voyage pour t’appauvrir. Voilà ce dont tu as besoin. »

Je voulais prendre encore un café, cette journée ravissante. J’étais venu à Toulouse et je l’avais fait venir à Toulouse. Et j’avais déjeuné dans un restaurant merveilleux qui s’appelait « Sans mensonge » – et j’avais passé l’après-midi sur les quais de la Garonne – les plus beaux quais du monde, peut-être – après être passé à la librairie célèbre « Ombres blanches » – TOU-LOUSE !

La réalité est si magique qu’en effet, elle est ce qui n’est pas malade. J’espère que ce blog peut rendre maigrement de cette découverte personnelle. C’est extraordinaire qu’à une demi-heure du château... S’il n’y avait qu'Albi, ça ferait froid dans le dos… Mais je ne vous ai pas tout dit : la réalité, la réalité, c’est que, la réalité, elle aussi, est un livre. La variété et la beauté de l’espèce humaine.

A l'ombre d'une fille en fleur

« Pêcheurs de sable, tailleurs de pavés, bains chauds flottants, bateaux-lavoirs »

Il y avait des cygnes noirs et quelqu’un, dans la librairie, avait dit qu’il faisait lourd.

Le monde était liquide et sain près de la Garonne. Ça présageait de grands déboires…

Quelqu’un joue de la trompette sous la grande arche du pont Neuf, un air de Nino Rota. Je suis le vagabond.