Sunday, October 14, 2012

De ma fenêtre (2)



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Palais flottant, portes dansées ouvertes…

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Bowie



« Ce que l’on appelle par défaut sa beauté, c’est le soupçon jeté sur la réalité, l’idéologie, l’apartheid des sexes. » 

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Les Séjours du négatif



J’avance dans le couloir enténébré. Je me trompe de porte. Je ne butte sur rien néanmoins. De la musique dans une pièce. Un oiseau dans l’autre. 



...

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Quant au château



« Il y aurait une écriture du non-écrit. Un jour ça arrivera. Une écriture brève, sans grammaire, une écriture de mots seuls. Des mots sans grammaire de soutien. Égarés. Là, écrits. Et quittés aussitôt. » 

Marguerite Duras
(Écrire, p.71, Folio no 2754.)






Oui, ça, c'est intéressant... Y a des choses encore plus surprenantes chez Borges, il faudrait que je retrouve. Il imagine une langue (une littérature) qui changerait à chaque instant pour rendre compte de la vie même. Il dit qu'une langue change évidemment, évolue, mais sur du temps et, là, ce serait à la mesure de l'instant...

Je rentre à Paris tout à l'heure, dans un sale état quant au château, mais le passage à Rennes, la lecture, les amis m'ont redonné vie... 

Bisous,

Yvno

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« Per me si va ne la città dolente, / per me si va ne l’eterno dolore, / per me si va tra la perduta gente » Le bol lourd de liquide noir qu’il ne faut pas renverser.
J’ai tout le temps, j’ai tout le temps d’aller. Et de ne pas écrire de livre. Mais d’aimer, même en confusion, quelqu’un qui s’appellerait Bébé. Même en pleurs, même en larmes, même en pays perdu – et paysage de tes larmes. Même en rêve. Même pas en rêve. Ça n’a pas d’importance. La Croix resplendissante.
On envoie peu à peu des photos à mes yeux.
Rien n’est dit, mais tout est encore à découvrir. C’est un état d’esprit. Il n’y a rien qui ne laisse indifférent. Christ sauveur. « Ce jeune héros qui était Dieu. »






Je suis presque écœuré par le café que j’ai trop bu. C’est un poison violent. « Came Christ, the tiger. »
Dans la jeunesse, la juvescence, came Christ, the tiger. Le fleuve miraculeux. Il est l’absence de tristesse. Il n’y a ni crépuscule ni violon. Blackwater.

Il erre et sa maison erre également, mais, si on le sort de sa maison, il meurt.
Le toit touche la poitrine.






C’est absurde, je vais tomber dans les pommes, de tant de café ! Mais la prairie reste verte. C’est la fin de l’été.
(La pomme du sang frais réfugie le soleil.)






« Dans les voyages, une chute porte bonheur. »






Ce n’est que par infractuosités que j’avance comme je peux. D’ailleurs, j’ai sommeil et je ferme les yeux, maintenant. Le crépuscule est bleu. C’est en Abyssinie. Mais ça pourrait se passer partout ailleurs. Il y a des vitres, du ciel. Ça reflète, ça sort. Le métal des miroirs. Le bruit de la forge (le barrage). Je ferme les yeux : rêvez pour moi. Où êtes-vous Français du Nord ? Loin ?

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Tarn (2)













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Ici, la nuit se perd



« Oui, je veux conter le plus précieux des rêves, qui vint à ma rencontre à minuit, à l’heure où les hommes capables d’articuler, capables de paroles reposent en paix. »

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