Saturday, October 14, 2017

S erena, je crois n'avoir jamais rien vu d'aussi beau que ton expo ! Ce musée te va comme un second vêtement, c'est sublime ! Yvno

« Les mots de notre langage ont soudain les résonances de notre plus lointain passé. »

« Il imaginait un roman sans savoir où le livre allait le conduire. »

Titre : 
Je n'ai pas d'amis, des tristesses s'embrasent

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A doration


« les humanistes adorent les humains »

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O n ne peut pas faire semblant d'être mort


« Tenter d'être immobile est chorégraphique, sourit-il avec délectation. Parce que l'immobilité est impossible à atteindre... à moins d'être mort. »

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Non, il n'y a pas de critères de sélection, c'est complètement ouvert. L'idée, c'est d'avoir assez de demandes pour choisir et constituer un groupe cohérent (dans un sens ou dans un autre suivant ce qui se présente), mais il n'est pas sûr du tout qu'on atteigne un nombre de demandes suffisant pour pouvoir choisir. En fait, c'est toujours l'idée d'avoir les « meilleurs », mais c'est si rare les meilleurs, pour — utopie — constituer un groupe avec lequel parcourir le monde... 
YN

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Titre :
A Call To Revolution

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« cet humain qui boit le mal au goulot »

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« La personne pornographiquement correcte dans le miroir m’effraye »

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« Les enfants sont hautains, dédaigneux, colères, envieux, curieux, intéressés, paresseux, volages, timides, intempérants, menteurs, dissimulés ; ils rient et pleurent facilement : ils ont des joies immodérées et des afflictions amères sur de très petits sujets ; ils ne veulent point souffrir de mal, et aiment à en faire : ils sont déjà des hommes. » 

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M arais


Très belle expo aussi des virtuosités abyssales de Georges Rousse, au 16, rue des Quatre Fils
Et une œuvre très belle chez Perrotin, à l’étage : on s’allonge et on regarde un plafond lumineux, on aimerait avoir ça chez soi… (de Julio Le Parc)
Sinon, c’est braderie chez Jean Colonna (pour celles qui veulent s’habiller comme moi) à -70% (22, rue Debelleyme, ouvert à partir du mercredi)

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D e lourds rideaux d’atmosphère noire


« L'écriture, elle est là, toujours prête à hurler, à pleurer, on ne l'écrit pas. Ce sont des émotions de cet ordre, très subtiles, très profondes, très charnelles, aussi essentielles et complètement imprévisibles, qui  peuvent couver des vies entières dans le corps.  C'est ça, l'écriture. C'est le train de l'écrit qui passe par votre corps. Le traverse. »                   
                                                                   
Je suis sorti à l'entracte du spectacle de Lupa, Des arbres à abattre, à l'Odéon, et je n'en ai même pas honte. Je ne pensais pas voir ce spectacle, mais des amis m'ont appelé, il y avait une place à 10€ qui s'était libérée, l'Odéon est le plus beau théâtre de Paris (les Bouffes du Nord le plus beau théâtre du monde), bref, excitation. Mais j'ai trop dormi dans cette première partie, j'étais sans doute trop loin, en fond de loge au premier balcon. Qu'est-ce que c'est ? C'est excellemment joué, donc, ça, ça fait toujours plaisir (mais j'étais trop loin). Qu'est-ce que ça raconte ? Eh bien, ça raconte une mise en scène venue d'un pays néo nazi  d'une pièce ou de l'adaptation d'un roman plutôt je crois d'un autre pays néo nazi. La Pologne. L'Autriche. Bien sûr, il est censé être question de dénonciation. Mais la dénonciation, n'est-ce pas la même chose que l'énonciation ? Words, words, words. Dehors, la pollution. Même effet que cet été à Avignon : pourquoi le spectacle ne parle-t-il pas de l'attentat de la nuit dernière ? pourquoi ne parle-t-il pas de la pollution (mais semble dénoncer « autre chose ») ?

J'aurais pu y entrer. C'est une question de disponibilité, de contexte. On est disponible ou pas. En ce moment, je travaille sur Proust et le problème, c'est que ça ternit à peu près tout, Proust. Pas tout non plus. Ça ne ternit pas les spectacles de Peter Brook, par exemple, ça ne ternit pas tous les travaux qui relèvent de cette notion apparement inusité si on lit les journaux, si on regarde les programmations des théâtres de gauche : le cœur. (Vous vous souvenez de la phrase de Valéry Giscard d'Estaing à François Mitterrand : « Vous n'avez pas le monopole du cœur », une phrase qui avait fait mouche et qui continue d'être vraie parce que les théâtres administrés par la gauche croit toujours avoir le monopole du cœur et par conséquent n'en ont aucune idée. Des spectacles avec du cœur, il y en a forcément, mais il faut les chercher dans cette forêt d'arbres à abattre. Le dernier que j'ai vu — infini —, c'est Vous méritez un avenir meilleur (quel beau titre !), le spectacle sur la Traviata de Judith Chemla et Benjamin Lazare. 

En une de « Libération » je lis une phrase sur le silence assourdissant des politiciens en particulier des ministres de la santé et de l'environnement à propos de la pollution aux particules fines qui nous rentre dans les bronches depuis une semaine. Les politiciens n'en parlent pas ? Parce que c'est réel. Le spectacle de Lupa n'en parle pas ? Même raison. 

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E ncore un sosie : je ne me reconnais pas, mais je reconnais le bijou que m'avait offert et fabriqué Kate Moran


Photo Balthazar F. Lefebvre

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« Voyageur si triste,
Tu suis quelle piste ? »

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« wading through treacle »

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Titre :
How Do We Know We’re Human?

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O pium


« « Le peuple est l'opium du christianisme *», ce dont il faut se rappeler chaque fois que l'espoir renaît à gauche. »



* Ou du capitalisme

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Q uelques jours encore pour la sublime et très effrayante expo de Bruno Perramant, 14 bd de la Chapelle, galerie In Situ



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D ogma


« Vous pouvez ne pas souscrire à l'idée que les organismes sont des algorithmes, et que les girafes, les tomates et les êtres humains ne sont que des méthodes différentes de traitement des données. Mais sachez que c'est un dogme scientifique actuel, et qu'il change le monde au point de le rendre méconnaissable. »

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