Olivier Steiner m’a dégotté une merveille (cliquer sur le titre)« Le théâtre, c'est tellement violent, c’est tellement sauvage que ça ne peut être que l'amant. »`
« La vie, c’est comme une savane, puis y a des lianes qui tombent, mais elles tombent au bon moment et, hop, on les prend. »
« Un scénario, ça se lit comme on boit un verre d’eau, on va jusqu’au bout, on va pas commencer à trois p’tites gorgées. »
« Oui, mais à quoi bon vivre libre si on vit sans amour, quand même. Voilà. Vous savez bien que la liberté a toujours un prix. Vous vous rappelez La fable de La Fontaine
Le loup et le chien, c’est tout ça. »
« Moi, j’pense toujours que je nage. Je rentre dans l’eau et j’sais pas nager. Voilà, dans l’eau noire, quelque chose avec l’instinct. Je n’aime pas l’idée de tout contrôler et de tout savoir. Je crois à la préparation mais à une forme de préparation plutôt comme un vide, plutôt comme une disponibilité. Une disponibilité justement au metteur en scène, à ce qui arriverait, au jeu de l’autre acteur parce que, une scène que vous apprenez, puis tout d’un coup on vous regarde d’une certaine manière et tout vacille. Je pense toujours, voilà, à qqch qui est toujours en préparation et disponible et pas fermé dans une certitude. »
« Un acteur, c’est un vase. C’est tout c’que la vie aura remplit. »
« Moi, j’n’aime pas les répétitions, j’aime pas l’idée qu’ça mouille la poudre. »
« Moi, j’n’ai pas d’amis dans la vie. »
« C’est toujours ces lianes de la savane qui traînent et qu’il faut prendre. »
« Moi, j’me dis toujours on danse pas bien tout seul. »
« L’urgence donne des choses magnifiques. Parce que y a des fulgurances dans l’urgence. On se jette, on se jette à l’eau. Parce que quand on réfléchit trop… c’est comme dans la vie… Faut pas réfléchir, souvent… Il vaut mieux se dire Bon allez ! Que sera sera… (…) Souvent la trop grande réflexion est un frein. (…) Faut pas être trop, trop prudent parce qu’on a qu’une vie et il vaut mieux s’être trompé que d’avoir été comme une caisse d’épargne en disant Faut voir…»
« Plus on s’éloigne loin de son p’tit village et plus on peut parler de ce qui est profond, profond ou de c’qui vous est arrivé. »
« Moi, j’aime bien exagérer pour provoquer. »
« Marguerite Duras, j’aurais aimé parler comme elle. »
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