Saturday, January 02, 2016

V œu


L’horloge du Point du jour nous a accompagné pour chaque spectacle — et c’était une amie. 
Je vous souhaite la possibilité d’une île…
Yves-Noël


Labels:

L a Splendeur du temps qui passe


« Passe, oiseau, passe, et apprends-moi à passer ! »

Labels:

Le 1er janvier


Il est midi passé, je n’ai plus de travail. Il est étrange. Dans le grand appartement blanc et qui résonne, je suis comme un retraité. J’ouvre un recueil de poèmes, de Paul Celan. Je veux continuer mon travail désespérément. Lire encore, dire encore des poèmes, je m’enregistre, même si je ne les comprends pas, même si c’est si difficile de pénétrer dans le cœur de l’image des morts. Mon travail : morts-vivants, je m’en occupe. Je m’occupe les mains, je m’occupe le cœur. Je suis moi-même moribond. Je suis moi-même au commencement de l’éternité, l’éternité lavée 
des oiseaux comme un ensemble
de signes
par la grande baie vitrée
tout est grand 
tout est seul
gris
blanc
cœur
en souffrance

chaque matin à me réveiller sous la voute céleste

Labels: ,

A l'heure où je n'avais encore rien fait (18 août 2015)


Photo César Vayssié

Labels:

S oleil du soir


« C’était encore le temps des émotions primaires
On s’emplissait les yeux d’un coucher de soleil »

Labels:

« En fait il n’y a pas de poésie, il n’y a que des ressaisissements par lesquels un auteur de poèmes se remémore son intuition première afin d’en reprendre le projet. »

Labels:

(P errine)


Je t'envoie une petite phrase de Rancière, dans le Spectateur émancipé, qui montre  l'intérêt « politique » au sens large de ton art : « Le théâtre a été, plus que tout art, associé à l’idée romantique d’une révolution esthétique, changeant non plus la mécanique de l’Etat et des lois mais les formes sensibles de l’expérience humaine. La réforme du théâtre signifiait alors la restauration de sa nature d’assemblée ou de cérémonie de la communauté ». 

Labels: ,