Et la vie est-elle autre chose que privée ?

C’est comme une entrée d’autoroute. Elle est ouverte.

Je suis le dernier, près de la cheminée, dans la grande maison. C’est dans ma nature…

C’est-à-dire, les apparences s’ouvrent immédiatement. Comment le supporter, cet immense courant d’air (de la beauté) ? La sagesse égale. Comment ne pas y penser ? Autant ne pas y penser… 

Vivants ou morts, en plus. Et morts.

Résonance. Résonance, mais immense.

Il faut nous aider parmi tous les peuples, parmi tous les peuples de la sagesse…

Ce n’est pas sans avoir peur.  La peur s’aperçoit à cet endroit, par exemple. Allumer l’ordinateur et aller sur le site de « Libé ». Toute l’actualité est dans un désordre et une misère effroyables. S’en apercevoir montre le chemin – en deux jours – parcouru. Nous ne sommes plus vivants, nous ne sommes plus morts.

Le cœur s’ouvre, sentimental, comme une vie privée. Demain est un espoir. A cause du jour de l’amour.

Mon appareil photo ne photographie plus que l’aura

On ne peut pas dire que la peur soit absente. Il y a une immensité. Quand il y a une immensité, on ne peut pas dire que la peur soit absente… Je suis le dernier près de la cheminée dans la grande maison. C’est dans la nature. C’est sans photo parce que mon téléphone ne photographie plus que l’ « aura », c’est moche. Toutes les photos sont surexposées avec un halo autour des corps.