B rute
« J’aime beaucoup la phrase de Victor Hugo, par exemple : « J’admire tout, comme une brute ». Je me sens assez proche de ça. »
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« J’aime beaucoup la phrase de Victor Hugo, par exemple : « J’admire tout, comme une brute ». Je me sens assez proche de ça. »
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posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 11:28 AM 0 comments
J’ai adoré te voir Bizoooooooo
Tu me reverras, fais gaffe (si tu parles comme ça) (prépare les capotes)
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posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 7:23 AM 0 comments
« parce que y a, tout simplement, y a un homme froid et un homme chaud en moi ; il y a un écrivain froid et un écrivain chaud en moi qui se combattent en permanence »
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posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 7:22 AM 0 comments
Elle est belle, la phrase de Genet ! (Je viens de Marseille et c’est à peu près ça : le zinc.)
Mais bien sûr que tu m’enverras ton texte !
Pour t’encourager :
« il ne reste, si je puis dire, qu’à tricher avec la langue, qu’à tricher la langue » (Roland Barthes, Leçon inaugurale)
« que la littérature a à voir avec le mâle [on écrit comme ça ?] tout simplement, que la littérature est lié au négatif, pour moi » (Thomas Clerc),
YN
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posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 6:29 AM 0 comments
C’était chouette de te voir, de partager ton esprit frais, aiguisé, ouvert sur le réel, la rue et qui me la montre comme une fatrasie. Par exemple, à l’instant : « Jean Castex songe à faire vacciner Sheila pour redorer l'image de l’AstraZeneca ». Eh, bien, tu vois, ça, je serais passé à côté, c’est grâce à toi, tu m’as fait me pencher sur le cas Castex…
J’ai aussi pensé à toi cet après-midi et à ton envie d’écrire en « écriture inclusive », nom de Dieu ! en tombant sur cette citation de Roland Barthes « Je ne puis jamais parler qu'en ramassant ce qui traîne dans la langue ». (J’entends maintenant Laure Adler dire à Ariane Mnouchkine : « toutes et tous ».) Toute cette « Leçon inaugurale au Collège de France » est sublime, je suis en train de la lire. Grâce à toi, je lis ce texte essentiel. (« La science est grossière, la vie est subtile, et c'est pour corriger cette distance que la littérature nous importe. ») Personnellement, je te l’ai dit, je suis sûr que Marcel Proust n’aurait jamais écrit en écriture inclusive, mais qu’en revanche il en aurait peut-être parler (et Flaubert aussi) comme une manière, une bourgeoisie, une absurdité de plus. (Barthes dit que la langue est fasciste.) Joyce l’aurait peut-être utilisée, qui sait ? faisant feu de tout bois, de tous les oiseaux. J’ai essayé aussi de me rappeler la phrase que tu n’aimes pas dans les 2 300 pages d’Arthur Dreyfus pour essayer de me figurer pourquoi, mais dans la trouvaille d'une ou deux hypothèses, rien à faire, la phrase restait plus riche, idéaliste comme je suis, qu’un sens ou un autre, même cette phrase comme une autre… Tu as lu l’interview d’Adonis dans un « Libé » récent où il tape sur « l'ignorance arabe » ? (« Sur une population de 1,5 milliard de fidèles aujourd’hui, on ne peut citer un seul penseur musulman. Il n’y en a pas, je le sais ») (sauf sans doute lui beaucoup plus lu, dit-il, en Chine que dans le monde arabe).
Je t’embrasse, délicieux ami des piscines et des peignoirs (un peu Fitzgerald donc quand même) — à cause de toi, aussi, je me passionne maintenant pour le documentaire « Marie s’infiltre à Dubaï »,
Yvno
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posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 5:40 AM 0 comments
Ça m’a fait très plaisir de te voir à Marseille, Yves-Noël. Pour la peine, je vais retenter de lire Fitzgerald ! J’espère que le retour s’est bien passé et t’embrasse.
Oh, tu n’as pas besoin (en tout cas de lire cette nouvelle grosse comme le Ritz), je te donne l’essentiel : « On ne peut pas laisser quelque chose d’aussi inévitable que la mort nous empêcher de profiter de la vie tant que c’est possible ». Voilà tout tient à peu près à ça. J’étais en train de t’écrire, mais, là, faut faire dodo…
Quelle phrase ! Je vais m’endormir là-dessus pour peu qu’elle ne m’empêche pas de trouver le sommeil…
Ahah
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posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 4:10 AM 0 comments
Mon petit Valentin, je ne résiste pas à te transmettre ce que j’ai appris : Guillaume Dustan et Jean Castex étaient ensemble à l’ENA (enfin, ils n’étaient pas « ensemble » à l’ENA, ils étaient ensemble à l’ENA, enfin, tu me comprends…) Il y aurait un spectacle à faire, non ? Je te le dis à toi qui a l’audace de faire ouvrir les portes — audace que je n’aurai jamais, je suis âgé maintenant, je n’ai que mon amour (et mes encouragements) à donner, à te donner, très cher, j’espère que tu vas bien,
Yves-Noël
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posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 3:26 AM 0 comments
« C’est le lieu du monde inversé, c’est ce que Foucault appellerait une hétérotopie, c’est-à-dire un monde « autre » »
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posted by Marie-Noëlle Genod, le dispariteur at 3:18 AM 0 comments
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