Il est vrai que le soleil a l’air de briller au-delà de mes rideaux tirés…
Littérature forcément violente car elle dit les choses. C’est à dire, pour moi, ce n’est pas violent (tout est relatif, quand même), mais pour ceux qui n’aiment pas que des choses soient dites, ça l’est. Exemple : quand Jean Echenoz dit dans le livre Jérôme Lindon que Jérôme Lindon racontait des histoires juives très drôles que Robbe-Grillet appelait, lui, des blagues antisémites, évidemment, je ne connais pas Robbe-Grillet, mais je me souviens de le voir s’étrangler de rage parce que Guillaume Durand osait l’interroger sur son passé pétainiste… Lettres d’insultes, forcément…
La résistance à la littérature, c’est le temps qui passe…
Te voir physiquement
Aimer, c’est comment ?
Je n’écris pas parce que je ne veux écrire que ce qui est bon. Or je suis encore assez confus pour ne pas (toujours) faire la différence. Je pourrais dire comme Job que « Ma vie est une corvée », mais je n’en croirais pas un mot. Alors dans les quelques minutes qui me sont imparties pendant que la Terre tourne comme une folle et que les animaux sourient, je relis les poèmes de Pierre en regardant aussi (autre fenêtre) les photos d’Hédi Slimane et en écoutant les musiques du défilé Balenciaga tout en ayant avalé du jus de mangue mélangée au fruit de la passion et en ayant répondu à un coup de fil : la voix de Kataline dont elle me fait cadeau, car cette fille fait cadeau…
Impression lumière
Nu dans la neige il ne faisait pas si froid. Le soleil, et la neige fondrait bientôt. On parlerait de l'état de nature et il achèterait des poules. Ca s'appellerait Les Poules de Chaillot, et je jouerais nu au piano. Souvent on parle de lumière, la pleine lune au parvis de Notre-Dame, le soleil à travers les rideaux de papier. Surtout, la lumière grise à l'ouverture des volets, comme les peaux se dévoilent aux yeux engourdis: "je vais lire ton dos". Là, bougie hésitant dans le creux d'une chambre, lumière rasant la poussière alignée des carnets Moleskine, des années d'écriture repliées sur la vie.
La résistance à la littérature, c’est le temps qui passe…
Te voir physiquement
Aimer, c’est comment ?
Je n’écris pas parce que je ne veux écrire que ce qui est bon. Or je suis encore assez confus pour ne pas (toujours) faire la différence. Je pourrais dire comme Job que « Ma vie est une corvée », mais je n’en croirais pas un mot. Alors dans les quelques minutes qui me sont imparties pendant que la Terre tourne comme une folle et que les animaux sourient, je relis les poèmes de Pierre en regardant aussi (autre fenêtre) les photos d’Hédi Slimane et en écoutant les musiques du défilé Balenciaga tout en ayant avalé du jus de mangue mélangée au fruit de la passion et en ayant répondu à un coup de fil : la voix de Kataline dont elle me fait cadeau, car cette fille fait cadeau…
Impression lumière
Nu dans la neige il ne faisait pas si froid. Le soleil, et la neige fondrait bientôt. On parlerait de l'état de nature et il achèterait des poules. Ca s'appellerait Les Poules de Chaillot, et je jouerais nu au piano. Souvent on parle de lumière, la pleine lune au parvis de Notre-Dame, le soleil à travers les rideaux de papier. Surtout, la lumière grise à l'ouverture des volets, comme les peaux se dévoilent aux yeux engourdis: "je vais lire ton dos". Là, bougie hésitant dans le creux d'une chambre, lumière rasant la poussière alignée des carnets Moleskine, des années d'écriture repliées sur la vie.
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