S ur le voilier Félicité
Ce soir, Lætitia nous a emmenés au cinéma, voir The Lobster, elle a été déçue par le film, mais, moi, je suis bien rentré dedans, je me suis bien diverti. Un film qui restera dans la mémoire des films, la bibliothèque des films que l’on a dans la tête… Lætitia l’a trouvé trop triste, elle préfère, par exemple, Le Fils de l’homme où il y a des bons sentiments, des gens qui s’aiment… J’ai envie de raconter le spectacle que nous faisons ensemble parce que je le trouve très réussi. Je ne veux pas tout dire. Je me retiens. La splendide actrice, c’est Lætitia Dosch, comme le titre l’indique. Elle joue La Mouette. Et La splendide actrice, comme le titre ne l’indique pas, c’est aussi le spectacle qu’il y a autour de Lætitia Dosch. Et, là, je ne veux rien dire. C’est du « théâtre quantique » : la mort, la folie, l’univers, l’océan, les océans superposés, les champs quantique, les bêtes, les animaux qui peuplent le film... Or, c’était une tentative pour approcher le grand public, ici, je m’en fiche. Je suis libéré de la question. Le spectacle est si radical, si exigeant qu’il ne pourra trouver son public que parmi les génies, pas les gens du peuple, je suis désolé, mais c’est ainsi, c’est fini pour moi de faire des efforts envers le public ; là, on le jouera devant qui voudra, notre théâtre, seulement qui voudra... (D'ailleurs, Anton Tchekhov en parle, de tout ça...)
Labels: lyon