Monday, September 22, 2008

A mirror world

A mirror world
So polyglot, so diverse and so (…).
It’s like going to another planet. It may affect me in some other ways. Combinatorial. Mixing things.
What they can’t really stand is being alone. For a lot of people. J’ai dû m’entraîner à être seul. C’est une torture. Disons… Enfin… j’avais des prédispositions, n’est-ce pas ? (C’est un fait.) Mais encore faut-il retourner dans ces régions du monde où vous avez des prédispositions !
Régions affreuses. Calcinées. Un mot entraîne l’autre – mais ce ne sont pas vos mots, ce sont les mots de la solitude. From an unseen source.
Space travel. Creative field. Une compétition d’imagination.
« Montagne » et « or », « montagne d’or », c’est facile. C’est une compétition. Un autre exemple me vient à l’esprit. « Lait noir ». (Très connu.)






J’aime qu’Hélèna, mon amie écrive. Je veux dire comme métier. C’est chouette de gagner sa vie en puttant des mots sur la page. L’autre jour nous sommes allés à une fête des auteurs POL, enfin une fête chez Paul (ou POL) où tous les auteurs étaient venus bien sûr. Ça fait du monde. Tous un peu vieux maintenant, forcément (le temps passe). Des gentils messieurs, des gentilles dames. Dans un appartement si parisien, pas très grand pour un tel prestige. C’est beau de lire, savoir lire. Paul Otchakovsky-Laurens offrait du champagne, une bouteille à la main, comme un serveur, une occupation, m’en a offert aussi, moi qui attendait dans un coin.
Your short-term memory last for three minutes.






Les Russes sont venus dans la plaine.
Et la couleur turquoise ?
L’horreur américaine.
Un lobster d’argent. Un lobster de crystal.






On cherche un lieu.
La maison de verre.
Il y a trop de lumière.
Rivières américaines.






Les possibilités arrachées.
L’université est volatile.
Tears of real grief.
Les oies sont vivantes.






22, 23, 24, 25 septembre 2008.

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Divagation

Le château rouge (corneilles). La France violente d’aspect. Le travail court vers toi, immediately. Les nouvelles forces. On décline tout ce qu’on peut à partir d’une langue qui est la mienne, que je ne comprends pas ou peu. Je dois, je dois apprendre très vite, réapprendre ce que je me suis empressé d’oublier quand je suis sorti de l’école, très vite réapprendre dans la nouvelle langue qui ne me servira à rien, je veux dire : pas à retrouver ma jeunesse non plus, ni l’homosexualité ne reprendra ni la langue ni la jeunesse, je ne peux m’appuyer sur rien. Et pourtant je suis là, sans amis, mais là, disponible un peu pour quelque chose. Toute la culture, toute l’information est pourtant là. Les langues ne sont pas loin. Contiennent, maintiennent l’information et le génie. Militants de l’économie du bonheur. Le peuple ne veut qu’une seule chose, c’est vivre en paix. Dans un lieu sans manger. Des passions et des choses affolantes. L’aptitude au malheur. Comment voir une femme, comment voir une femme extraordinaire comme Federico Fellini, dans une femme ordinaire, comment voir la Femme du Temps Passé ? Avec les motards et la voiture aux vitres teintées. Isabelle dans la voiture aux vitres teintées. Que verrai-je de Berlin ? La France, la France appelle de toutes ses forces pour que je l’aime. Moi !
Une porte-fenêtre. Qui donne sur la ferme.
Que voulez-vous, j’aime les mots. Les mots français. Depuis « ma plus tendre enfance ». Comme une « porte-fenêtre » ; les mots de ma mère, il faut dire aussi. Scène violente. Faut-il reprendre les mots d’ailleurs (les mots d’un autre dossier) ? « L’apparence, c’est ce qui compte le plus. » Ou aller manger du poulet ?
Il est bientôt minuit à Berlin ! Berlin ! Berlin…
Berlin comme un conte.
Oublions les Juifs aux vitres teintées. Berlin est un conte, un conte de Noël, un conte de fées français. L’imperfection la plus touchante.

« Oui, mais heu… je crois que… »






Lundi 22 septembre 2008.

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