Tuesday, November 06, 2012

Dieu est dans les détails



Salut Yves-No,

Je viens de lire ton blog et figure-toi que j'ai lu cette semaine dans un très beau livre de Carlo Ginzburg que cette citation était d'Aby Warburg alors que Mies van der Rohe était encore un tout petit bébé !
Dans ce même livre Mythes emblèmes traces dans le chapitre « Traces » : « Mais on peut entrevoir derrière ce paradigme indiciaire ou divinatoire le geste peut être le plus ancien de l'histoire intellectuelle du genre humain : celui du chasseur accroupi dans la boue qui scrute les traces de sa proie. » C'est une citation que l'on ne balance pas au débotté en cours de répétition – encore que ce ne soit pas si vrai : je (me) la répète depuis le début de la semaine dans un petit studio de la Ménagerie, – mais c'est une situation que je trouve magnifique, le chasseur premier intellectuel...

Bises,

Rémy






Ah oui, ça me semble bien possible que l'architecte l'ait trouvée ailleurs ! 
Moi, j'ai lu récemment (en anglais, je sais plus où) que l'agriculture était la plus grande erreur de l'humanité. C'est de là qu'ont commencé toutes les maladies... J'en ai déduit qu'avant, ton chasseur, il était en pleine forme !
C'est ce que je te souhaite, cher singe, not to settle à cultiver tes engrais !

Yvno

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« Notre métier, c’est très étrange, en fait, si on peut appeler ça « métier »… Je dis toujours que c’est une action de partage de vie. Pour moi, c’est ça… »

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6 novembre

























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Ma chambre à l’œil



Un mot seulement et la poésie réfléchit, « un frisson d’ordre au milieu du chaos »… On se déplace en voiture aux environs de New York, là où il y a des forêts… Il y a la nuit, il y a le signe, le frisson d’ordre au milieu du chaos… Les signes de la crédibilité… T’échappe le geste juste. C’est si rare… Mais…



Dans mon péché, j’avais envie d’être pénétré. Comme dans une autre vie…

« – Leave her to me. – Don’t attempt to threaten me. – There’s no suggestion of threaths. »

Avec mon amant Nicolas Moulin



Photos Marie Reinert.

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« Vous avez l’air de descendre d’une grande famille ruinée. » C’est beau en français. Mais en anglais : « You have the air of lost wealth. »

Le Bavard