« L'émotion
traverse l'écran, bouleversant... »
Cher Yves-Noël,
merci
quelle merveille
quel plaisir d'être
cueilli par ce poème, que tu nous dis,
qui ouvre l'espace
ce début génial, juste
les oiseaux, les voix, les jeux
puis ceux qui
surgissent des murs,
ce haute-contre
splendide, sa voix bien sûr , et ses jambes, ses pieds
puis elle
(évidemment des images
reviennent, par ex : Edith Clever dans ces murs )
et tous , là, ces
belles personnes, ces artistes,
ce trompettiste si
merveilleux, drôle
le temps, l'espace que
tu leur donnes,
et à nous aussi
pffff les mots sont
courts
je t'embrasse
Véronique
(— Oui, je n'avais nul doute
que tu recevrais ce poème au mieux, chère Véronique ! ça me semblait fait pour
toi quand je t'ai vue arriver ! La représentation m'a beaucoup émue, moi aussi.
Merci pour la référence à Edith Clever que j'avais oubliée — mais je l'ai vue,
moi aussi, j'étais si jeune, et ça m'émeut, moi aussi...
Love et succès pour tes
projets,
Merci de m'avoir conviée à
cette merveille :-)
Désolée on est parti vite,
on n'a pas ou t'embrasser après...
Merci de nous montrer tant
de beauté dans ce monde de fous...
Et cette fumée organique,
vivante, pensante, qui vient nous chercher, dès le départ, qui étale la scène
sur nous et nous emmène avec elle vers les cieux, vers l'infini.
Et ces émotions qui
surgissent de partout, ils sont tous beaux, j'étais très émue de savoir que
c'était ton papa, vous êtes tous beaux comme ça dans la famille ?
Et ces paillettes, que la
lumière fait vivre dans la très vaste obscurité, comme des constellations
isolées dans l'univers. Un amas d'étoiles vivant. En perpétuelle expansion.
C'est beau de voir le monde à travers un voile de paillettes, un voile de
rêves.
Et puis cette machine à
café et sa musique, comme si tout cela n'était qu'une seule et même chose. Au
quotidien pourtant, un gouffre semble les séparer, mais à travers tes yeux on
voit bien que tout cela fait partie d'un grand tout. Mêmes atomes, agencés
différemment. Et c'est cela qui est beau. La beauté est partout.
Alors merci Yves-No, nos
yeux d'enfant reviennent.
J'espère que tu es heureux
***
(— Très heureux — et
très heureux de ce que tu m'écris ! Ce travail me bouleverse, mais me
bouleverse encore plus de le sentir si bien compris et partagé... La grande
précision de ce théâtre et des participants à ce projet permet cela... de
s'apercevoir que le public a du talent... Tu en as beaucoup, très chère amie !
Ça m'a ému de voir presque la moitié du stage se retrouver un an après sur ce
trottoir des Bouffes du Nord qui est aussi celui de mon quartier (depuis
longtemps) et c'est alors comme un rêve...
Yves-Noël, merci pour cet
après midi.
J'étais assis là... devant...
touché par cet acteur-chanteur lumineux... Quelle beauté...
Puis un noeud de ne pas en
faire partie... des poussées physiques, et la raison qui me maintenait là, bien
sûr, pour ne pas entrer sur scène...
En travail, oui. Mais quel
travail !
Erwan
(— Ah, oui, bien sûr... Merci !
Cette beauté est évidemment fille du hasard, ça ne peut pas être autrement.
J'avais oublié Gus, mais, lui, s'était dégagé du temps pour qu'on se voit alors
je lui ai dit de passer et ça a été au bon moment, au moment, (le mercredi à
14h30) ou je travaillais cette dernière partie, et je lui ai dit que ça allait,
et, voilà, je ne sais rien de lui et il est là. Il a été là. C'est un travail
qui repose uniquement sur l'idée de trouver, pas de chercher, et j'ai été bien
content quand j'ai appris que l'étymologie du mot « troubadour » (ou
« trouvère », dans le Nord) dit exactement : « celui qui
trouve ». Mais nous n'avons pas fini de nous rencontrer, nous (non
plus)... Je t'embrasse, très cher, passe un bon début d'année !
Désolée, Yves-Noël de ne pas
avoir pu venir : je suis submergée par les problèmes d'intendance de rentrée,
Léo part demain une semaine avec sa classe de collège faire du cheval pour
s'acclimater au second degré, paraît-il... courses de dernière minute, etc. Mais
les commentaires sont alléchants et je viendrai au printemps, tant pis pour les
merveilleux commencements... Plein de bonnes choses pour toi, Pascale
(Oui, c'était très beau et ça
aurait été super que tu le vois, mais ça m'a fait tellement plaisir de te
croiser ! comme ça, dans la rue : c'est bien de vérifier comme la réalité est
belle et pas seulement dans le faible écho de son amplification Facebook... (Il
faudrait d'ailleurs que je revois aussi Léo...) Des commencement, on en refera,
c'est notre spécialité !)
je tenais à te féliciter, à
vous féliciter, pour ce moment d'enchantement que j'ai vécu hier. La qualité
des artistes, sublimée par ce lieu magique qui me fascine tant.
(— Merci, très cher ! (et je
transmets...))
Merci Yves-Noël pour cette
magnifique soirée !!! Vivement le 1er avril ! Et pour ma part je sais que je
vais pouvoir faire de très belles images !!! Des bises. F
(— Merci à toi ! Oui, on en
fera, promis !)
Bonjour Yves-Noël, une amie
blonde comme vous m'a entraînée hier soir aux Bouffes du Nord, je ne savais pas
du tout ce que j'allais voir et je n'ai pas été déçue ! J'ai trouvé votre pièce hypnotique ; c'était beau, ces paillettes, ces corps et ces voix. Merci, ça fait du bien !
(— You're welcome ! Merci, brune
hétaïre...)
Merci à vous et à vos
artistes pour le magnifique spectacle de ce soir, j'ai passé un très beau moment, d'autant plus que ce que vous avez imaginé mettait ce sublime théâtre au centre
de cette création... bravo !
(— Merci à vous d'y avoir
participé ! (et merci de votre gentil mot...))
je suis venue hier soir aux
Bouffes du Nord, et j' avais
vu précédemment Blektre, au Théâtre National de la Colline et Je m'
occupe de vous personnellement, au Rond-Point...
Joie de commencer la saison
avec Yves-Noël Genod au Théâtre des Bouffes du Nord
Merci pour les Bouffes ce
soir, pour la grâce, pour cette étole poétique de beauté. J'ai adoré gambader
dans les 90% qui m'étaient attribués, ce vaste espace de liberté que vous
proposez, jalonné d'images, de sons, de visages, de peaux, de scintillements.
Pas de mots à manger, mais à
boire.
Chaignaud était mon voisin,
comme un personnage supplémentaire de la pièce.
Que du bon pour vous &
votre tribu !
(— Oh, merci ! C'est vrai que
François Chaignaud est un personnage supplémentaire de la pièce ! S'il était
libre, elle lui serait grand ouverte... J'ai été très touché qu'il l'ait vue, cet
immense artiste ! Et, vous, vous avez l'ait d'en être une belle aussi ! « Pas de mots à manger, mais à boire », j'adore !
C'était merveille à peupler
mes rêves... de travailler avec toi. Bravo !
(— :-) Ça m'a fait grand plaisir
de te voir ! Bises, Yvno)
J'ai bcp aimé ton travail...
Tu es fait de la même matière que ton Théâtre. Shakespeare dirait : « You
are the same stuff theatre is made of... » Quando ti vedo ?
(— T'es gentil ! Si tu veux
qu'on se voit vite, c'est ce soir parce que demain je pars une semaine à
Marseille...)
Je ne suis pas tout à fait
le même quand je regarde ton boulot. J'ai l'impression d'accéder EN MOI à une
dimension supérieure. Le temps que ça dure (ton « pasdespectacle »),
et après, les heures qui suivent, je ne suis pas tout à fait le même. Je ne
pense plus pareil, je ne « marche » plus pareil. Et je me sens bien.
Je n'ai pas envie d'en dire plus, parce que — et j'adore ça ! — ça m'invite au secret.
(Comme Christiane Taubira,
je m'incline ;o)
Je ne sais pas si tu
comprends, c'est un peu mystérieux, sans chiqué, mais bon voilà. Si tu as
besoin un jour de quelqu'un qui pense du bien de toi et de ce que tu fais (pour
le crier sur les toits, par exemple), eh bien je suis là.
Cela dit, si tu veux me
donner le numéro de téléphone de ce jeune fiancé guibertien (tu connais
forcément cette photo), n'hésite pas !...
(— Merci, très charmant
Vincent ! Il vit à Bruxelles, le fiancé (et il a une copine...) De plus, il est
sur Fb sous un pseudonyme. Je crois qu'on peut lui laisser sa discrétion
de tulle... (à moins que tu aies repéré les photos plus franche sur le blog...)
Je t'embrasse et j'aimerais
passer plus de temps avec toi... (en effet), pas seulement pour que tu cries
aux autres que tu m'aimes,
Ces instants passés hier
aux Bouffes du Nord furent extra-ordinaires. Une copie de travail en parfaite
adéquation avec le lieu.
Je pourrais passer des
heures à essayer de formaliser par écrit ce que j'ai ressenti. Je vous épargne
cela.
Une impression de relier
les histoires personnelles (et en particulier la mienne) à quelque chose de
plus vaste, quelque chose qui me semble vaguement relever du destin européen,
cette si riche tambouille qui a produit des oeuvres magnifiques et aussi de
très belles ruines et de bien tragiques désastres.
Je ne sais pas si quelqu'un
vous a déjà qualifié de synthèse vivante de 800 ans de civilisation
européenne (je commence avec Saint François d'Assise, je ne remonte pas au
delà) ? Voilà, c'est fait.
Très sincèrement, bravo ! et
merci de nous offrir du temps et du silence. De nous ouvrir le regard. Dans le
métro, en rentrant, j'ai compté le nombre de voyageurs plongés dans leur
smartphone. C'était les deux tiers à peu près. Sont-ils devenus indifférents au
monde ?
François, spectateur
toujours aussi fidèle
(— Merci ! Ça résonne, ce que
vous dites, c'est juste...
Raffaella Cardon
(…) Le spectacle d’hier,
donc
Merveilleux
Très belles présences
errantes, loin du conformisme théâtral
Une atmosphère
suspendue…on ne sait pas où on va mais on y est et c’est la magie qui naît
Une parenthèse hors du
temps
Des
acteurs/musiciens/performers qui se laissent regarder sans jamais se montrer
C’est délicat, subtile et
intense (…)
Cher Yves Noël
je ne t'écris pas pour le
stage... mais pour la soirée de samedi ;
j'ai été très contente
d'être là, de participer à votre spectacle ; j'y ai pris beaucoup de plaisir ; pas
une seconde d'ennui ; il est vrai que j'aime l'ambiance, le cadre que suscitent
les Bouffes du Nord ; j'ai toujours senti une intimité, un lieu insolite comme
abandonné et pourtant toujours en vie ; il n'y avait pas de
« spectacle », mais beaucoup d'émotions ressenties et vécues ; quelques
acteurs ont un jeu et une voix qui m'ont « prise », emportée
dans le rêve des 90 minutes jouées... (au sens propre et
figuré : entendons musique et présence) je t'embrasse et t'adresse mes profonds
encouragements pour une réussite certaine en avril prochain ; j'y reviendrai
sûrement !
Je t'embrasse
encore bravo
Marion
(— Merci infiniment, Marion,
d'avoir pris le temps de cette « résonance »... J'étais content de
vous voir !
Yvno)
Cher Yves-Noël,
je ne pourrai pas parler de
tout ce que j'ai vu samedi et je ne suis pas sûre qu'il faille le faire.
Certaines images, certaines sensations sont faites pour être gardées dans le
silence. Les exprimer serait un travail vain ou bien trop multiple.
Je voudrais tout de même
dire la beauté de l'ouverture : l'audace et l'humilité de nous donner à voir le
lieu, d'abord, ce théâtre sublime que l'on regarde finalement assez peu, enfin,
le temps nous ait laissé de le contempler et d'y être. Les minutes sont
suffisamment déployées pour qu'on rêve aux fantômes de l'endroit, d'ailleurs on
entend leurs voix et puis ça dure et puis on entrevoit leurs corps, ils sont là
qui passent, se fondant dans les murs sans que l'on sache toujours s'ils sont
hommes, femmes ou caméléons , ils sont des êtres et cela suffit.
C'est quelque chose de
magnifique. Comme si le fantasme intérieur que nous avons de ce lieu devenait
le spectacle se déroulant précisément sous nos yeux.
On voudrait y chanter, ou y
entendre chanter et voilà qu'ils ouvrent la bouche cet homme et cette femme, on
ne sait pas tout de suite de quel corps sort la voix, c'est éblouissant.
Il y a aussi la beauté de
la peinture, quand le corps du jeune homme s'enroule dans ce tissu noir et
brillant, faisant de lui une Ophélie couchée dans l'eau et les fleurs, la
surprise du cinéma, quand arrive après un long silence l'homme à la trompette,
il a l'air extrait d'un film de Tarantino, il se met à jouer et voilà la beauté
de la musique, et puis la danse... et puis la vie... J'ai aimé la vivre une
heure durant ici.
Je vous remercie pour ce
bel après-midi et j'espère que nous aurons l'occasion de nous voir bientôt.
NB : Si vous cherchiez
encore un ou une dramaturge...
D.
Cher Yves-Noël,
L'art de la disparition et
de l'apparition.
Tu es peut-être magicien,
après tout. Ton art ressemble à celui du funambule, tu es sur un fil et tes
interprètes aussi.
L'autre soir, je voyais les
creux. Je voyais en creux.
Les plis de l'âme. Les
trous dans l'air. Les traces dans les murs.
Oui, magique, cette fumée
qui avançait, comme domptée par une main invisible.
Ces voix qui percent le
silence et s'amenuisent ou coupent tout net, et du coup nous font réentendre
plus fort le silence.
Et puis j'ai ressenti
beaucoup de sensualité. Ce duo où ils chantent presque bouche à bouche, où ils
échangent leurs souffles, leurs peaux dans la lumière, ce faux Chet Baker torse
nu, ce garçon qui enlève son slip en se cachant sous un voile transparent...
Peut-être sensuel dans ce jamais
donné, ce jamais trop.
Les sons aussi, cette bande
son c'est toi qui l'as faite ?
Alors, là, oui, refaire
tout cela, retrouver ce rythme, cette délicatesse, ce sera un sacré pari.
J'ai peut-être encore mieux
compris ce que nous avons recherché à Pontempeyrat.
Moins aimé le moment où
tous apparaissent sur le plateau, peut-être le contraste avec ce qui a précédé
ou la présence plus contestable à ce moment, je ne sais pas.
Merci pour ton invitation. Et
good luck pour la suite ! Natacha
(— Oui, tu voyais en creux !
Tout ce que je veux...
Merci de ces retours, chère
Natacha... Non, le son, comment veux-tu ? C'est un génie qui fait ça : Benoît
Pelé (et il le fait en live...)
Magique de vous voir
apparaître un an après...
Bonsoir ! Juste vous dire que
j'étais aux Bouffes du Nord samedi et que j'ai adoré ce moment de grâce,
laboratoire ou travail en cours. C'était fragile, magique, suspendu, comme un
rêve éveillé. Et vous dans la rue, dans votre habit de lumière à accueillir les
retardataires, c'était beau… Ma première expérience Yves-Noël Genod et je ne
suis pas déçue. Merci pour ça !
Etrange comme cette robe
blanche ne m'a pas paru « aller » avec le reste. Mais vraiment, merci
pour ce moment unique, de ces trous dans le temps du marché global que tu sais
créer, avec rien. Un baiser.
C'est à vous que reviennent
ces deux boucles en or florentin qui brillaient à un autre siècle dans la
chevelure noire d'une certaine grande femme en souvenir de l'amour de Musset, cher grand vacillant, chères
affolantes chandelles, vous m'avez ravie
Gorge tour à tour asséchée ou
ravalée de joie
Effet des murs, de la lumière
ou du chant
Ce 1er avant l'heure avait
quelque chose de millénaire
Je veux dire de cette sorte
de jour qu'on fête une fois tous les mille ans
Dès lors comment attendre
avril ?
Prenez soin de vous, de vos
voix sur talons
Cher clochard céleste
s'emparant de l'ocre lustré du théâtre emporte tout sur ses exquises pointes
Chère Garance si grave et si
admirable cher Ninetto (pardon, vous êtes plus vastes que tous les noms qu'on
pourrait vous trouver) disons, chère troupe ivre, cher Yves-Noël
Merci merci mille aussi !
Prenez soin de l'astre unique
qui glissa de la voûte dont on rêve qu'il décide seul de tout l'apparat
Et qui me rappela – et ce
n'est pas seulement parce qu'il était là – les films de Vincent Dieutre
Au plaisir extrême de vous
revoir
Je voulais vous dire merci,
Je suis venue, samedi, je ne
savais pas ce que j'allais voir. Je suis venue parce que j'ai vu votre
invitation et parce que j'aime beaucoup les Bouffes du Nord.
J'ai eu l'impression de
rentrer dans le rêve de quelqu'un avec douceur et mélancolie. Quelqu'un qui me
ressemble. J'ai même un peu pleuré.
Ce monde est parfois si dur,
c'est bon de savoir qu'il y a des gens comme vous qui existent.
Bravo et merci pour tout ! pour le spectacle et pour Gérard de Nerval.
(— Merci à vous, chère Marie
Madeleine au nom si beau ! d’avoir pris le temps de me le dire…)
Salut à toi, cher pourvoyeur
de sublime,
j'étais là vendredi, aux
Bouffes, chez toi, comme tu dis.
Mais comme je déteste au-delà
du possible les discussions et mondanités d'après spectacle (surtout quand j'ai
aimé), je suis parti très rapidement sans te saluer (j'allais écrire :
saouler, involontairement).
Déjà qu'il y avait des mecs derrière
moi qui n'arrêtaient pas d'étaler leurs conquêtes en Avignon (Ah, ça, c'était
sublime, par contre, ça, beaucoup moins bien qu'à la première mais, bon,
j'étais obligé d'y retourner parce que y avait machin qui etc. etc.)
Bref, il est minuit, après quelques
verres de vin excellent et il me semble que c'est le moment de t'écrire. Mais
pourquoi ? C'est jamais facile de parler de ton travail. Et crois-moi, j'ai
sacrément (j'emploie cet adverbe volontairement, bien sûr)
travaillé pendant cette
présentation mais quel travail agréable !
— peut-on d'ailleurs encore
parler de travail ?
Alors, voilà, je peux te dire
ce que j'ai vu, ou ressenti — mais n’est-ce pas la même chose ?) :
Alors j'ai vu Venise dans la
brume
J'ai vu l'Amour, avec son
enfer et ses paradis
J'ai vu un jeune homme d'une
beauté affolante, douce, indécente même
J'ai vu le silence, le vide
(mais pas l'ennui)
J'ai vu les notes s'envoler
vers une coupole lointaine
J'ai vu la futilité du café
et l'essentialisme d'une veste en or
Je pourrais continuer,
continuer, continuer, mais ça me semble presque anecdotique de tenter d'y
mettre des mots.
J'avoue aussi ne pas être
venu te parler après parce que je pense que malgré moi j'aurais été amené à
faire ma pute pour choper une place au stage qui approche
et même si j'ai plusieurs
points communs avec ces travailleurs du sexe, le travail là était tellement
loin de cette obscénité-là que je m'en sentais incapable
Hâte de voir la suite — qui
n'en sera pas une…
C'est absolument désuet, mais
je te dis un sincère « bravo l'artiste ! »
Cher Yves Noël, merci pour
cette soirée de vendredi chargée de vies et d'envols aux Bouffes. Des grenades
qui poussent dans les ventres de ces gens qui caressent un déséquilibre fou.
Qu'ils étaient beaux, qu'elles étaient belles. J'espère te voir bientôt pour
parler de tout cela notamment (et puis il y a le stage aussi). Bises prends
soin de toi, Valérian
Labels: bouffes