Monday, May 27, 2013

L'Etoile vivante



« Essayer d’être le moins brillant possible », dit Vincent Macaigne. Je pense que beaucoup du succès de Vincent, c’est que tout le monde adore prononcer son nom. « Macaigne ». Je ne sais pas pourquoi, mais c’est un fait. Même Marie-Thérèse Allier, il l’a eue. Elle répétait « Macaigne,  Macaigne... » toute la journée comme une midinette. Là, je dois dire : chapeau bas ! Tout le monde, c’est moi aussi. Bien sûr, j’adore prononcer ce nom. C’est le nom parfait. Mais est-ce qu’on sait pourquoi ? Moi, je ne sais pas. C'est un nom en 2 parties, mais comme en une seule, en fait, c'est ça.

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« Le métier d’artiste est schizophrène.
Vous rebattre l’oreille gauche que vous êtes fantastique.
Et vous rebattre la droite que vous êtes un idiot. »

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L'Atelier intérieur (du lundi soir)


Trop bien ! Aurélie Charon m’appelle pour, tout à l’heure (23h), remplacer Jan Fabre au pied levé qui s’est désisté. J’adore l’impro !
Ça m’était déjà arrivé à Avignon : là, j’avais dû remplacer Wajdi Mouawad... Vous croyez qu’un jour je les remplacerai pour de bon, ces gens-là ? Dans l’émission il y a aussi Vincent Macaigne. Avec lui on est sauvé : c’est un moulin à parole ! A vos transistors.

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La Flatterie par système


« C’était pour imiter Stendhal, faisant le soir son examen de conscience et commençant par cette question : « — Ai-je assez flatté aujourd’hui ? » »

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« L’envie d’être seul alors que je le suis déjà m’inquiète. »

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« On ne communique aux autres qu'une orientation vers le secret sans jamais pouvoir dire objectivement le secret. Le secret n'a jamais une totale objectivité. »

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L'Ange gardien pour aujourd'hui


Nicolas Maury.

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« À Paris, il n'y a pas de maisons. Dans des boites superposées vivent les habitants de la grand'ville. « Notre chambre parisienne, dit Paul Claudel, entre ses quatre murs, est une espèce de lieu géométrique, un trou conventionnel que nous meublons d'images, de bibelots et d'armoires dans une armoire. » Le numéro de la rue, le chiffre de l'étage fixent la localisation de notre « trou conventionnel », mais notre demeure n'a ni espace autour d'elle ni verticalité en elle. « Sur le sol, les maisons se fixent avec l'asphalte pour ne pas s'enfoncer dans la terre. » La maison n'a pas de racine. Chose inimaginable pour un rêveur de maison : les gratte-ciel n'ont pas de cave. Du pavé jusqu'au toit, les pièces s'amoncellent et la tente d'un ciel sans horizons enclôt la ville entière. Les édifices n'ont à la ville qu'une hauteur extérieure. Les ascenseurs détruisent les héroïsmes de l'escalier. On n'a plus guère de mérite d'habiter près du ciel. Et le chez soi n'est plus qu'une simple horizontalité. Il manque aux différentes pièces d'un logis coincé à l'étage un des principes fondamentaux pour distinguer et classer les valeurs d'intimité.
Au manque des valeurs intimes de verticalité, il faut adjoindre le manque de cosmicité de la maison des grandes villes. Les maisons n'y sont plus dans la nature. Les rapports de la demeure et de l'espace y deviennent factices. Tout y est machine et la vie intime y fuit de toute part. « Les rues sont comme des tuyaux où sont aspirés les hommes. » »

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Grand chef de velours


« Des moines Shaolin jouaient des reprises des Beatles au bord d’un grand jacuzzi. Les enfants velours s’éclataient dedans en s’éclaboussant de poussière. 
Oui, je me souvenais de la raison de ma venue. 
Ce peuple avait inventé l’eau sèche et je devais m’en procurer un cube pour arroser les fleurs de ma mère. » 

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