Wednesday, April 24, 2013

Rome







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Splendide spectacle de Catarina Sagna au théâtre de la Bastille. Je pourrais dire pourquoi c’est splendide, mais je suis fatigué — fatigué sans doute des mots. D’ailleurs, des mots, il y en a dans le spectacle de Catarina Sagna. Les mots, c’est la prose et, tout le reste, c’est la poésie. Et même la magie — le mystère. Je hais les mots, mais je m’émerveille au spectacle de Catarina Sagna. 2 mots : « lumière », « tissu », cela suffit pour l’Évangile. Sublime ensemble. Ce cercle de plainte. Je suis comme amoureux, c’est un secret, c’est le printemps. Il y a ce personnage flou. La scène déborde dans la salle et nous envahit à notre tour. Nous sommes baignés l’un et l’autre. Après tout, pourquoi ne pas mélanger la prose et la vie ?  Phrase culte : « La beauté est ce petit rien dont on ne parvient pas à se libérer, qu’on peut cacher, mais qu’on ne peut pas détruire. » A la fin, c’est moi qu’on applaudit. (Seul bémol : J-M H a une magnifique crinière blanche maintenant.)

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Chasseresse



Cher Yves-Noël, 
je lisais votre blog hier soir, je ne sais pas si vous êtes toujours à Rome.
Il y a quelque part, dans un quartier qui n'est pas encore tout à fait la ville normale, une très vieille église, étonnante et épurée,  magnifique (mais peut-être la connaissez-vous), elle s'appelle Santo Stefano Rotondo, et comme son nom l'indique, elle est ronde. 
On la traverse en tournant autour de hauts piliers, suivant un chemin de fresques incroyables : des scènes de tortures et de martyres très réalistes, parfois effrayantes.
Il n'y avait personne le jour où j'y suis allée, aucun touriste ; après les salles de musée surpeuplées, les églises envahies, ce puits de lumière dans une architecture inattendue, le silence circulaire, l'étrangeté d'hésiter entre la paix du lieu et la représentation de l'horreur commise pour l'édification de cette paix, comme si il y avait tout à la fois réunies dans ce lieu la présence aérienne de la sainteté et son origine terrienne : rude, terriblement palpable, physique, une violence inenvisageable faite aux corps, arrachés, dépecés... tout cela a fait du temps que j'ai passé dans cet endroit un des souvenirs les plus marquants de Rome.
Si vous êtes encore dans cette ville peut-être aurez-vous envie de vous y rendre.
Bien à vous, 
Diane
NB : prenons un café quand vous rentrez à Paris.

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La Flamme


« Chaque mn où tu me concèdes d’être à côté de toi est pour moi la raison d’une immense joie. Et donc je ne peux faire à moins que de te voir souvent. Ce soir, je serai chez toi. Si tu sortais, nous pourrions être heureux ensemble. Dans le cas contraire, écris-moi. Comme ça, j’aurais au moins, à côté de moi, ton doux esprit. »
Je te salue très affectueusement, 
Giovanni »

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C’est toi que je caresse




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