E rotisme
Mon (h)éros, Legrand, je commence à en avoir marre. Un peu comme Arthur Conan Doyle avec Sherlock Holmes, je ne serais pas opposée à le faire mourir ou disparaître par un moyen ou un autre (le dénoncer ? l’enfermer dans le château d’If ?) Mais on m’en redemande ! Hier soir, j’étais chez DI pour un peu de saké, il y avait Anne et Jérôme aussi, et Legrand était un sujet de conversation qui plaisait, qui revenait : « Où en es-tu avec Legrand ? » Eh bien, je ne l’ai pas beaucoup vu parce qu’il y a eu Bobo… On se met à comparer pour moi Bobo et Legrand. Je les aime d’un amour équivalent, j’aime l’un et l’autre, mais DI arrive à me faire reconnaître que Legrand est plus « déstabilisant ». C’est vrai, Legrand, en tant que personnage, est plus fort et ce que j’invente avec lui plus violent, plus souffrant. Bobo panse mes plaies quand il me reprend (car je suis — vous l'ai-je déjà dit ? — en garde alternée)
Bobo et Legrand ont à peu près le même âge, mais l’un est prof et l’autre est étudiant. C’est vrai, l’autre est plus jaloux de l’un plus indifférent. L’un a de beaux yeux bleus d’amoureux (armés pour la chasse), l’autre ne peut décemment pas compter sur ses sales yeux verts de vipère. Alors l’un laisse venir sa proie à lui, presque immobile, sans bouger (jouant cette indifférence qui me rend folle), tandis que l’autre est plus expansif, mobile, tourbillonne et énerve sa proie de mille promesses, de mille liens
Je lis dans l’Evangile selon Matthieu : « Personne ne peut se soumettre à 2 maîtres, ou alors il haïra l'un et aimera l'autre, ou à un seul il tiendra et à l'autre il ne pensera pas. » Bon, une phrase à méditer… Mais, dans mes rêves, mes boys sont à mes côtés, à mes pieds, dans mon dos... Ils m’adorent comme une prêtresse dominatrice. Ce sont mes esclaves, en fait. Ils sont nus et je compare leur corps, leurs odeurs. Je me traîne et mendie des miettes de leur libido terrible, sauvage
Bobo et Legrand ont à peu près le même âge, mais l’un est prof et l’autre est étudiant. C’est vrai, l’autre est plus jaloux de l’un plus indifférent. L’un a de beaux yeux bleus d’amoureux (armés pour la chasse), l’autre ne peut décemment pas compter sur ses sales yeux verts de vipère. Alors l’un laisse venir sa proie à lui, presque immobile, sans bouger (jouant cette indifférence qui me rend folle), tandis que l’autre est plus expansif, mobile, tourbillonne et énerve sa proie de mille promesses, de mille liens
Je lis dans l’Evangile selon Matthieu : « Personne ne peut se soumettre à 2 maîtres, ou alors il haïra l'un et aimera l'autre, ou à un seul il tiendra et à l'autre il ne pensera pas. » Bon, une phrase à méditer… Mais, dans mes rêves, mes boys sont à mes côtés, à mes pieds, dans mon dos... Ils m’adorent comme une prêtresse dominatrice. Ce sont mes esclaves, en fait. Ils sont nus et je compare leur corps, leurs odeurs. Je me traîne et mendie des miettes de leur libido terrible, sauvage
Mais eux me rafraîchissent le front avec des palmes. J’ai écrit à Legrand : « Quand est-ce qu’on recouche ensemble ? Tu me manques un peu… »