V oulez-vous que je...

Voulez-vous que je redonne ma performance intitulée VERS LE SOIR ? (prévue pour le festival de la Cité, à Lausanne). « J'irai chez ceux qui m'appelleront », comme dit Nijinski. Un apparte suffit en Suisse romande (c'est très localisé). Je suis à Neuchâtel jusqu'au 18 (dimanche), mais j'ai une voiture, je peux me déplacer. Jouer un spectacle, c'est pour moi commencer un travail — et parfois les commencement sont beaux. Mais ce n'est jamais abouti. Et pourtant déjà ça s'arrête. Il faut tout remiser au placard. Éternelle frustration. Cette « conférence », c'est pour moi re-prononcer la phrase célèbre d'Hölderlin : « A quoi bon des poètes en temps de détresse ? ». Bien entendu j'offre cette prestation. Un peu de prosecco et ça ira !

 

« Les scientifiques sont aveugles sur eux-mêmes […], sur l'aventure de la science qui échappe à tout contrôle rationnel actuellement, depuis notamment les déchaînements de l'énergie atomique, jusqu'aux déchaînements de la génétique »

« La prise de conscience essentielle n'est pas de rêver d'une autre société. Il s'agit de savoir que nous sommes dans l'aventure humaine »